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Photo : CEV
08/01/2020
TQO : Les Bleus joueront la Slovénie en demi-finale
En prenant le premier set (25-21) de son dernier match de la poule B mercredi soir face aux Pays-Bas, l'équipe de France a assuré sa qualification pour les demi-finales du Tournoi de qualification olympique de Berlin, avant de finalement s'incliner au tie-break. Les Bleus affronteront la Slovénie jeudi (17h) pour une place en finale.
Deux matchs, ou plutôt deux victoires, c’est ce qui sépare l’équipe de France d’une cinquième participation aux Jeux Olympiques, une deuxième consécutive. Après son succès dimanche sur la Serbie (3-0) et sa défaite au tie-break lundi contre la Bulgarie, la formation de Laurent Tillie était plutôt sereine au moment d’aborder mercredi soir son dernier match de la poule B du Tournoi de qualification olympique de Berlin contre les Pays-Bas. En battant dans l’après-midi la Serbie, la Bulgarie avait en effet non seulement assuré la première place de la poule avec trois victoires en trois matchs, mais surtout arrangé les affaires tricolores, puisque les hommes de Laurent Tillie n’avaient plus qu’à prendre un set aux Néerlandais pour assurer à leur tour leur place dans le dernier carré.
Le suspense n’a pas duré bien longtemps, 24 minutes exactement, le temps pour les partenaires d’un Jean Patry lancé sur les bases de ses précédentes sorties (6 points, à 86% en attaque) d’empocher cette manche initiale sur un ace du capitaine Benjamin Toniutti (25-21). La qualification en poche et avec la perspective d’une demi-finale à jouer dès jeudi à 17h, Laurent Tillie a aussitôt fait sortir son six titulaire, offrant au pointu de Chaumont, Julien Winkelmuller, sa première sélection, à 25 ans, aux côtés d’Antoine Brizard, de Yacine Louati, Timothée Carle, Daryl Bultor et Kévin Le Roux, Julien Lyneel entrant de son côté au poste de libéro. Un nouveau six qui va remporter la deuxième manche (25-20), avant de plier dans les trois suivantes (22-25, 19-25, 12-15), permettant aux Néerlandais de ne pas terminer le tournoi bredouilles.
Deuxièmes de la poule B derrière la Bulgarie et devant la Serbie qui, un peu plus de trois mois après avoir conquis le titre européen à Paris, a vu ses rêves olympiques s’envoler à Berlin, les Bleus seront donc au rendez-vous des demi-finales avec un match très compliqué à jouer jeudi face à la Slovénie, une formation qu’ils ont dominée en trois sets serrés le 9 août dernier en ouverture du Tournoi de qualification olympique de Gdansk (26-24, 25-20, 25-23). Depuis, l’équipe dirigée par l’expérimenté coach italien Alberto Giuliani (55 ans), trois fois champion d’Italie, n’a fait que confirmer ses progrès en atteignant pour la deuxième fois de son histoire la finale du Championnat d’Europe, battue 3-1 à l’AccorHotels Arena par la Serbie (elle avait chuté en 2015 contre… la France), après avoir successivement sorti la Bulgarie en huitièmes, la Russie, alors tenante du titre européen, en quarts, et la Pologne, double championne du monde, en demi-finale !
Et depuis leur entrée dans le TQO berlinois, les partenaires du capitaine Tine Urnaut (ex-coéquipier d’Earvin Ngapeth à Modène), du pointu Toncek Stern et de Klemen Cebulj (qui côtoie Jenia Grebennikov à Trente) surfent sur cette bonne dynamique, en témoigne leur première place dans la poule A, avec trois victoires contre la Belgique (3-0), l’Allemagne devant son public (3-2) et la République tchèque (3-1). Bref, un gros combat attend les Bleus qui, s’ils parviennent à hisser leur niveau de jeu à la hauteur de l’enjeu, ont cependant toutes leurs chances de passer l’obstacle et de disputer vendredi l’unique sésame olympique pour Tokyo contre le vainqueur de l’autre demi-finale entre l’Allemagne et la Bulgarie.
La réaction de Laurent Tillie, entraîneur de l'équipe de France : "On a joué à 20h45 ce soir, on joue demain à 17h, il fallait passer le moins de temps possible sur le terrain, et c'est pour ça qu'il y a eu du turn-over après le gain du premier set, l'objectif était aussi de faire participer tout le monde à la fête de ce tournoi. Maintenant, on pense à la Slovénie, on sait que ça va être un combat, les Slovènes sont en pleine forme, sur une pente ascendante, ils sont vice-champions d'Europe, ce n'est pas pour rien. Ils sont solides physiquement, ont une grosse puissance d'attaque aux ailes, une bonne alternance au service et une grosse présence au bloc grâce à de très bons centraux. Il va falloir essayer de faire déjouer cette équipe, c'est vrai qu'ils ont l'ait d'être très solides, mais on n'a plus rien à perdre et on est quand même devant les champions d'Europe, il ne faut pas l'oublier".
Le suspense n’a pas duré bien longtemps, 24 minutes exactement, le temps pour les partenaires d’un Jean Patry lancé sur les bases de ses précédentes sorties (6 points, à 86% en attaque) d’empocher cette manche initiale sur un ace du capitaine Benjamin Toniutti (25-21). La qualification en poche et avec la perspective d’une demi-finale à jouer dès jeudi à 17h, Laurent Tillie a aussitôt fait sortir son six titulaire, offrant au pointu de Chaumont, Julien Winkelmuller, sa première sélection, à 25 ans, aux côtés d’Antoine Brizard, de Yacine Louati, Timothée Carle, Daryl Bultor et Kévin Le Roux, Julien Lyneel entrant de son côté au poste de libéro. Un nouveau six qui va remporter la deuxième manche (25-20), avant de plier dans les trois suivantes (22-25, 19-25, 12-15), permettant aux Néerlandais de ne pas terminer le tournoi bredouilles.
Deuxièmes de la poule B derrière la Bulgarie et devant la Serbie qui, un peu plus de trois mois après avoir conquis le titre européen à Paris, a vu ses rêves olympiques s’envoler à Berlin, les Bleus seront donc au rendez-vous des demi-finales avec un match très compliqué à jouer jeudi face à la Slovénie, une formation qu’ils ont dominée en trois sets serrés le 9 août dernier en ouverture du Tournoi de qualification olympique de Gdansk (26-24, 25-20, 25-23). Depuis, l’équipe dirigée par l’expérimenté coach italien Alberto Giuliani (55 ans), trois fois champion d’Italie, n’a fait que confirmer ses progrès en atteignant pour la deuxième fois de son histoire la finale du Championnat d’Europe, battue 3-1 à l’AccorHotels Arena par la Serbie (elle avait chuté en 2015 contre… la France), après avoir successivement sorti la Bulgarie en huitièmes, la Russie, alors tenante du titre européen, en quarts, et la Pologne, double championne du monde, en demi-finale !
Et depuis leur entrée dans le TQO berlinois, les partenaires du capitaine Tine Urnaut (ex-coéquipier d’Earvin Ngapeth à Modène), du pointu Toncek Stern et de Klemen Cebulj (qui côtoie Jenia Grebennikov à Trente) surfent sur cette bonne dynamique, en témoigne leur première place dans la poule A, avec trois victoires contre la Belgique (3-0), l’Allemagne devant son public (3-2) et la République tchèque (3-1). Bref, un gros combat attend les Bleus qui, s’ils parviennent à hisser leur niveau de jeu à la hauteur de l’enjeu, ont cependant toutes leurs chances de passer l’obstacle et de disputer vendredi l’unique sésame olympique pour Tokyo contre le vainqueur de l’autre demi-finale entre l’Allemagne et la Bulgarie.
La réaction de Laurent Tillie, entraîneur de l'équipe de France : "On a joué à 20h45 ce soir, on joue demain à 17h, il fallait passer le moins de temps possible sur le terrain, et c'est pour ça qu'il y a eu du turn-over après le gain du premier set, l'objectif était aussi de faire participer tout le monde à la fête de ce tournoi. Maintenant, on pense à la Slovénie, on sait que ça va être un combat, les Slovènes sont en pleine forme, sur une pente ascendante, ils sont vice-champions d'Europe, ce n'est pas pour rien. Ils sont solides physiquement, ont une grosse puissance d'attaque aux ailes, une bonne alternance au service et une grosse présence au bloc grâce à de très bons centraux. Il va falloir essayer de faire déjouer cette équipe, c'est vrai qu'ils ont l'ait d'être très solides, mais on n'a plus rien à perdre et on est quand même devant les champions d'Europe, il ne faut pas l'oublier".
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