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Photo: CEV
29/05/2021
Golden League : Les Bleues battues par l’Espagne
Avec une formation rajeunie, l’équipe de France féminine a réussi à prendre un set à l’Espagne (25-18, 22-25, 25-18, 25-23) samedi soir à Cluj-Napoca, pour sa deuxième rencontre en Golden League européenne. Les Bleues tenteront de débloquer leur compteur dimanche contre l’Azerbaïdjan (19h).
L’apprentissage se poursuit pour les Bleues. Après une défaite frustrante contre la Roumanie (2-3) vendredi, l’équipe de France féminine s’est inclinée contre l’Espagne (1-3), samedi soir à Cluj-Napoca, pour sa deuxième rencontre en Golden League européenne. Si perdre n’est jamais agréable, il y a eu des séquences intéressantes de la part des Tricolores, qui ont réussi à prendre un set à une formation plus expérimentée (25-18, 22-25, 25-18, 25-23).
Pour cette deuxième rencontre du week-end, le sélectionneur Emile Rousseaux avait laissé au repos Helena Cazaute, très utilisée depuis le début de cette campagne estivale et remplacée par Manon Moreels. La centrale Pauline Martin, la libero Amandine Giardino et la passeuse Emilie Respaut ont également intégré le six de base, aux côtés d'Amandha Sylves, Lisa Arbos et Leia Ratahiry.
Dominées en début de rencontre (2-9), les Tricolores ont réussi à réduire l’écart, avec une belle inspiration d’Emilie Respaut (14-16), mais sans pouvoir empocher la première manche (18-25). Malgré le score en défaveur (9-12 dans le deuxième set), le staff a souhaité garder un discours encourageant et constructif, invitant les joueuses à "prendre des risques". Réponse immédiate avec une belle attaque de Lisa Arbos aux trois mètres (16-15). Emile Rousseaux a aussi réclamé des ballons pour les centrales, il a été entendu avec deux attaques gagnantes pour l’entrante Eva Elouga (20-19). Et les Françaises, décomplexées, ont raflé ce deuxième set bien mérité sur une diagonale de Manon Moreels (25-22).
Dans le coup jusqu’à la moitié du set (12-12), les Bleues ont cédé le troisième acte (18-25). Mais avec les entrées notamment de Lisa Jeanpierre et Isaline Sager-Weider, elles ont affiché un visage combatif, une nouvelle fois, dans le quatrième set. Elles étaient même assez proches de s’offrir un nouveau tie-break (16-14 puis 22-21), avant de s’incliner de peu (23-25).
Malgré les 18 points de Lisa Arbos, les 12 points de Leia Ratahiry ou encore les 11 points de Manon Moreels, c'est donc l’Espagne qui vire en tête dans ce groupe, avec deux victoires, comme la Roumanie. Pour les Bleues, qui n'ont qu'un seul point au compteur, il y a un dernier match à jouer ce week-end contre l’Azerbaïdjan (dimanche 19h), et à gagner, avant de rentrer en France pour le tournoi retour à Harnes.
Les réactions:
Félix André, entraîneur adjoint de l'équipe de France : "Il y a du positif à retenir, malgré la défaite. On a joué avec une équipe expérimentale, et très rajeunie, sans nos cadres. Forcément, on a dû batailler, et on a quand même réussi à exprimer un volley-ball cohérent. Mais ça finit par une défaite, et il faut qu’on arrive à grandir, apprendre de nos erreurs, pour avancer. Ce qui est frustrant, c’est de ne pas arriver à les pousser au tie-break alors qu’on a eu les opportunités. Il faudra vraiment qu’on hausse le niveau de service-réception pour ce type de matchs internationaux. L’Azerbaïdjan ? A priori c’est l’équipe la plus faible, mais si on regarde les résultats, on est à peine au-dessus, on n’a qu’un point. Eux aussi ont une équipe assez jeune. On va vite rentrer à l’hôtel et on va les étudier, même si on a déjà une petite idée parce qu’on les a observées sur les deux premiers matchs. On va décortiquer ça avec Cyril (Ong), Emile (Rousseaux) et notre statisticien, Steven (Platteau), cette nuit et demain matin, pour préparer les filles au mieux."
Helena Cazaute, réceptionneuse-attaquante et capitaine de l’équipe de France : "L’équipe n’a pas démérité, il y avait beaucoup de jeunes joueuses sur le terrain. On savait aussi que l’Espagne était surement l’équipe la plus forte de la poule. Les filles se sont battues jusqu’au bout, elles ont remporté un set. Le dernier set, ça se joue sur de petits détails, on aurait pu aller au tie-break. Les filles ont fait le job, elles ne se sont pas cherché d’excuses. Même si la victoire n’est pas là, il y a des choses positives à retenir. Le staff a voulu donner du temps de jeu et de la confiance à toutes les joueuses. Emile (Rousseaux) l’a dit avant le match, ce n’est pas juste un six, c’est le collectif. Pour les compétitions à venir, on va avoir besoin de tout le monde. L’Azerbaïdjan ? C’est sans doute l’équipe la plus faible, mais on ne va pas du tout les sous-estimer. On sait ce qu’il nous reste à faire. On a vraiment à cœur de remporter ce match, on va y aller avec les crocs, avec l’envie de remporter ce match 3-0."
Pour cette deuxième rencontre du week-end, le sélectionneur Emile Rousseaux avait laissé au repos Helena Cazaute, très utilisée depuis le début de cette campagne estivale et remplacée par Manon Moreels. La centrale Pauline Martin, la libero Amandine Giardino et la passeuse Emilie Respaut ont également intégré le six de base, aux côtés d'Amandha Sylves, Lisa Arbos et Leia Ratahiry.
Dominées en début de rencontre (2-9), les Tricolores ont réussi à réduire l’écart, avec une belle inspiration d’Emilie Respaut (14-16), mais sans pouvoir empocher la première manche (18-25). Malgré le score en défaveur (9-12 dans le deuxième set), le staff a souhaité garder un discours encourageant et constructif, invitant les joueuses à "prendre des risques". Réponse immédiate avec une belle attaque de Lisa Arbos aux trois mètres (16-15). Emile Rousseaux a aussi réclamé des ballons pour les centrales, il a été entendu avec deux attaques gagnantes pour l’entrante Eva Elouga (20-19). Et les Françaises, décomplexées, ont raflé ce deuxième set bien mérité sur une diagonale de Manon Moreels (25-22).
Dans le coup jusqu’à la moitié du set (12-12), les Bleues ont cédé le troisième acte (18-25). Mais avec les entrées notamment de Lisa Jeanpierre et Isaline Sager-Weider, elles ont affiché un visage combatif, une nouvelle fois, dans le quatrième set. Elles étaient même assez proches de s’offrir un nouveau tie-break (16-14 puis 22-21), avant de s’incliner de peu (23-25).
Malgré les 18 points de Lisa Arbos, les 12 points de Leia Ratahiry ou encore les 11 points de Manon Moreels, c'est donc l’Espagne qui vire en tête dans ce groupe, avec deux victoires, comme la Roumanie. Pour les Bleues, qui n'ont qu'un seul point au compteur, il y a un dernier match à jouer ce week-end contre l’Azerbaïdjan (dimanche 19h), et à gagner, avant de rentrer en France pour le tournoi retour à Harnes.
Les réactions:
Félix André, entraîneur adjoint de l'équipe de France : "Il y a du positif à retenir, malgré la défaite. On a joué avec une équipe expérimentale, et très rajeunie, sans nos cadres. Forcément, on a dû batailler, et on a quand même réussi à exprimer un volley-ball cohérent. Mais ça finit par une défaite, et il faut qu’on arrive à grandir, apprendre de nos erreurs, pour avancer. Ce qui est frustrant, c’est de ne pas arriver à les pousser au tie-break alors qu’on a eu les opportunités. Il faudra vraiment qu’on hausse le niveau de service-réception pour ce type de matchs internationaux. L’Azerbaïdjan ? A priori c’est l’équipe la plus faible, mais si on regarde les résultats, on est à peine au-dessus, on n’a qu’un point. Eux aussi ont une équipe assez jeune. On va vite rentrer à l’hôtel et on va les étudier, même si on a déjà une petite idée parce qu’on les a observées sur les deux premiers matchs. On va décortiquer ça avec Cyril (Ong), Emile (Rousseaux) et notre statisticien, Steven (Platteau), cette nuit et demain matin, pour préparer les filles au mieux."
Helena Cazaute, réceptionneuse-attaquante et capitaine de l’équipe de France : "L’équipe n’a pas démérité, il y avait beaucoup de jeunes joueuses sur le terrain. On savait aussi que l’Espagne était surement l’équipe la plus forte de la poule. Les filles se sont battues jusqu’au bout, elles ont remporté un set. Le dernier set, ça se joue sur de petits détails, on aurait pu aller au tie-break. Les filles ont fait le job, elles ne se sont pas cherché d’excuses. Même si la victoire n’est pas là, il y a des choses positives à retenir. Le staff a voulu donner du temps de jeu et de la confiance à toutes les joueuses. Emile (Rousseaux) l’a dit avant le match, ce n’est pas juste un six, c’est le collectif. Pour les compétitions à venir, on va avoir besoin de tout le monde. L’Azerbaïdjan ? C’est sans doute l’équipe la plus faible, mais on ne va pas du tout les sous-estimer. On sait ce qu’il nous reste à faire. On a vraiment à cœur de remporter ce match, on va y aller avec les crocs, avec l’envie de remporter ce match 3-0."
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