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10/06/2021
VNL : Deux de chute pour la France
Alors qu'elle menait deux sets à rien, l'équipe de France s'est finalement inclinée face à la Slovénie ce jeudi à Rimini lors de son deuxième match de Volleyball Nations League de la semaine (17-25, 19-25, 25-23, 25-19, 15-9). Soit sa deuxième défaite depuis le début de la compétition. Les Bleus affrontent le Canada vendredi.
Au lendemain d’une prestation très aboutie mercredi face à la Russie (3-0), l’équipe de France espérait poursuivre sur sa lancée ce jeudi à Rimini face à la Slovénie vice-championne d’Europe, contre laquelle elle restait sur un succès mémorable remporté en demi-finale du Tournoi de qualification olympique de Berlin en janvier 2020 (3-2 après avoir été menée 0-2). Le scénario s’est cette fois inversé, avec des Bleus qui ont longtemps paru souverains face à des Slovènes multipliant les fautes, avant de laisser leurs rivaux revenir dans la partie dans le troisième set et d’être finalement assez nettement dominés dans les deux derniers sets.
Dans la foulée du match de la veille, avec pourtant un six différent (entrées de Benjamin Toniutti, Stephen Boyer, Daryl Bultor et Thibault Rossard), les hommes de Laurent Tillie avaient pourtant idéalement attaqué le match, avec une très bonne qualité de service et des attaques tranchantes, notamment de la part d’Earvin Ngapeth (6 points dans le premier set, 14 en tout), Thibault Rossard (14 points également) concluant à deux mains cette manche initiale (25-17).
Rebelote dans la seconde avec une nette domination tricolore et des Slovènes éteints, laissant Earvin Ngapeth s’offrir son seul bloc du match et un avantage de deux sets (25-19). Alberto Giuliani a beau se fendre de quelques soufflantes à l’adresse de ses joueurs, ces derniers semblent vouloir endosser l'habit de victimes consentantes, poussant finalement le coach italien à procéder à de nombreux changements, et notamment à faire entrer le très jeune Rok Mozic (19 ans).
Une bonne inspiration, puisque ce dernier, après des débuts timides, est subitement devenu inarrêtable pour la défense tricolore (20 points, 19/31 en attaque, meilleur marqueur du match). Devant au score à l’attaque du money-time (21-19), les Bleus ont pourtant cru pouvoir plier l’affaire en trois sets, mais c’était sans compter sur quelques petites fautes et sur le baroud d’honneur de leurs rivaux qui vont finalement empocher cette manche (23-25). Avant, malgré les changements opérés par Laurent Tillie (entrées de Kevin Tillie, puis de Julien Lyneel, Théo Faure en Antoine Brizard), de céder plus nettement sur la quatrième (19-25) et la cinquième, conclue par un ace d’Alen Sket (9-15), auteur de 10 points.
Comme les Serbes la semaine dernière, les partenaires de Klemen Cebulj (16 points) et du très bon libéro Jani Kovacic sont donc parvenus à remonter deux sets de retard aux Bleus, une piqûre de rappel pour ces derniers qui restent cependant dans le peloton de tête de la Volleyball Nations League à mi-parcours, avec 6 victoires pour 2 défaites, à chaque fois au tie-break. Et si l'objectif sur cette VNL - staff et joueurs ne cessent de le répéter à juste titre - est de préparer les Jeux Olympiques de Tokyo qui débutent dans un peu plus d'un mois, nul doute qu’un succès vendredi face au Canada (2 victoires, 6 défaites) ferait du bien avant d’attaquer les deux derniers triptyques de la compétition.
Dans la foulée du match de la veille, avec pourtant un six différent (entrées de Benjamin Toniutti, Stephen Boyer, Daryl Bultor et Thibault Rossard), les hommes de Laurent Tillie avaient pourtant idéalement attaqué le match, avec une très bonne qualité de service et des attaques tranchantes, notamment de la part d’Earvin Ngapeth (6 points dans le premier set, 14 en tout), Thibault Rossard (14 points également) concluant à deux mains cette manche initiale (25-17).
Rebelote dans la seconde avec une nette domination tricolore et des Slovènes éteints, laissant Earvin Ngapeth s’offrir son seul bloc du match et un avantage de deux sets (25-19). Alberto Giuliani a beau se fendre de quelques soufflantes à l’adresse de ses joueurs, ces derniers semblent vouloir endosser l'habit de victimes consentantes, poussant finalement le coach italien à procéder à de nombreux changements, et notamment à faire entrer le très jeune Rok Mozic (19 ans).
Une bonne inspiration, puisque ce dernier, après des débuts timides, est subitement devenu inarrêtable pour la défense tricolore (20 points, 19/31 en attaque, meilleur marqueur du match). Devant au score à l’attaque du money-time (21-19), les Bleus ont pourtant cru pouvoir plier l’affaire en trois sets, mais c’était sans compter sur quelques petites fautes et sur le baroud d’honneur de leurs rivaux qui vont finalement empocher cette manche (23-25). Avant, malgré les changements opérés par Laurent Tillie (entrées de Kevin Tillie, puis de Julien Lyneel, Théo Faure en Antoine Brizard), de céder plus nettement sur la quatrième (19-25) et la cinquième, conclue par un ace d’Alen Sket (9-15), auteur de 10 points.
Comme les Serbes la semaine dernière, les partenaires de Klemen Cebulj (16 points) et du très bon libéro Jani Kovacic sont donc parvenus à remonter deux sets de retard aux Bleus, une piqûre de rappel pour ces derniers qui restent cependant dans le peloton de tête de la Volleyball Nations League à mi-parcours, avec 6 victoires pour 2 défaites, à chaque fois au tie-break. Et si l'objectif sur cette VNL - staff et joueurs ne cessent de le répéter à juste titre - est de préparer les Jeux Olympiques de Tokyo qui débutent dans un peu plus d'un mois, nul doute qu’un succès vendredi face au Canada (2 victoires, 6 défaites) ferait du bien avant d’attaquer les deux derniers triptyques de la compétition.
Les réactions :
Loïc Le Marrec, entraîneur adjoint de l’équipe de France : « C’est la grande incertitude du sport de haut niveau qui a parlé, on avait en face de nous une équipe connue pour performer au haut niveau et qui a chèrement défendu sa peau. Je pense que de notre côté, nous avons été un moins incisifs dans les intentions et l’engagement, ça s’est retourné contre nous, c’est la preuve que le moindre relâchement se paie cher, il faut avoir ça bien en tête. Après, on sait que cette compétition est très longue, c’est le genre de chose qui peut arriver, mais ça serait dommage que ça se renouvelle. On retient aussi le positif, on avait su prendre le match par le bon bout en appliquant un plan de jeu et en les faisant déjouer sur leurs points forts, de notre côté, nous avons bien pris notre chance sur les contre-attaques, ce qui était important, c'est d'ailleurs ce qui nous a manqué ensuite sur les trois derniers sets. Les quelques occasions qu’on a eues, on n’a pas réussi à les mettre par terre. »
Théo Faure, pointu de l’équipe de France : « On a très bien démarré le match, les Slovènes n’étaient pas encore dedans, ils sont peu à peu revenus, et au moment où je suis rentré (au quatrième set), ils étaient vraiment dans le rythme alors que nous, on a commis pas mal d’imprécisions et de fautes au service. C’était un gros combat qu’ils ont réussi à faire tourner en leur faveur. On est forcément déçus de perdre comme ça, mais avec l’enchaînement rapide des matchs, on va vite se projeter sur le suivant contre le Canada. A titre personnel, après mes deux premières entrées où je n’avais pas touché le ballon, là, j’en ai touché quelques-uns, j’ai marqué mes premiers points, donc ce match restera quand même un bon souvenir. C’est juste dommage de ne pas avoir réussi à gagner dans le tie-break, mais les Slovènes ont très bien joué à la fin. »