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Photo : Julien Crosnier / FFVolley
23/08/2021
La victoire et du plaisir !
L’équipe de France féminine a remporté lundi à Belgrade sa première victoire de l’EuroVolley 2021 en battant nettement la Bosnie-Herzégovine (25-18, 25-14, 26-24). Un succès précieux dans la course aux huitièmes de finale que les joueuses d’Emile Rousseaux, solidaires et libérées, tenteront de confirmer mercredi contre l’Azerbaïdjan.
Au surlendemain d’une nette défaite face à l’intouchable Serbie, l’équipe de France féminine était attendue au tournant de ce rendez-vous capital dans la course à la qualification pour les huitièmes de finale, face à une Bosnie-Herzégovine qui comptait une défaite (0-3 contre la Serbie) pour une victoire (3-0 contre l’Azerbaïdjan). Avant la rencontre, Emile Rousseaux et son staff avaient insisté auprès des jeunes Tricolores (moins de 22 ans de moyenne d’âge) pour qu'elles fassent fi de l’enjeu, certes important, pour se concentrer sur le plaisir et leur jeu, celles-ci ont appliqué les consignes à la lettre pour réciter une partition quasi parfaite face à des Bosniennes qui auront été asphyxiées pendant deux sets avant de davantage résister dans le troisième.
Entre une solidarité défensive de tous les instants, avec toujours du soutien pour empêcher le ballon de toucher terre (seulement 28% de réussite offensive pour la Bosnie), la montée en puissance attendue de ses cadres offensives, Héléna Cazaute (21 points, à 55% en attaque) et Lucille Gicquel (16 points), parfaitement mises sur orbite par une Nina Stojiljkovic très précise, et des jeunes, Amélie Rotar et Amandha Sylves, qui, après des débuts de compétition timides, sont parvenues à se libérer, les Bleues se sont fait plaisir et surtout ont remporté un succès qui leur permet d’entretenir l’espoir de sortir de cette poule A « de la mort ».
D’entrée de jeu, les filles d'Emile Rousseaux croquent dans le match et prennent le score après le premier bloc signé Lucille Gicquel (4-1), avant de peu à peu creuser (15-10) grâce à une bonne présence défensive symbolisée par Amandine Giardino, la qualité de service demandée par le sélectionneur et la percussion en attaque de Lucille Gicquel, auteure de 7 points (60% en attaque) dans ce premier set conclu 25-19.
Entre une solidarité défensive de tous les instants, avec toujours du soutien pour empêcher le ballon de toucher terre (seulement 28% de réussite offensive pour la Bosnie), la montée en puissance attendue de ses cadres offensives, Héléna Cazaute (21 points, à 55% en attaque) et Lucille Gicquel (16 points), parfaitement mises sur orbite par une Nina Stojiljkovic très précise, et des jeunes, Amélie Rotar et Amandha Sylves, qui, après des débuts de compétition timides, sont parvenues à se libérer, les Bleues se sont fait plaisir et surtout ont remporté un succès qui leur permet d’entretenir l’espoir de sortir de cette poule A « de la mort ».
D’entrée de jeu, les filles d'Emile Rousseaux croquent dans le match et prennent le score après le premier bloc signé Lucille Gicquel (4-1), avant de peu à peu creuser (15-10) grâce à une bonne présence défensive symbolisée par Amandine Giardino, la qualité de service demandée par le sélectionneur et la percussion en attaque de Lucille Gicquel, auteure de 7 points (60% en attaque) dans ce premier set conclu 25-19.
Dans la foulée, les Tricolores, d’abord menées 2-3, s’offrent une série de six points de suite sur le service d’Amélie Rotar pour mener 8-3 après un ballon habilement joué en première main par Amandha Sylves. Sa collègue du centre, Isaline Sager-Weider, donne 7 points d’avance aux Bleues (15-8) qui se détachent définitivement après une magnifique série au service, dont deux aces, de la capitaine Héléna Cazaute (19-8). Cette dernière, tout en finesse, offre une première balle de deuxième manche à la France (24-14), aussitôt convertie sur une faute adverse (25-14).
La troisième manche, bien débutée (7-3), est plus serrée, à la fois parce que les Bosniennes se font plus percutantes, mais également parce que les Françaises se montrent plus crispées. Les filles de Stevan Ljubicic égalisent (8-8 puis 13-13), avant qu’Héléna Cazaute, à deux mains, offre un mini-break décisif aux Bleues (15-13), imitée sur un « monster block » d’Amandha Sylves (20-17). La Bosnie recolle à nouveau après trois points de rang (22-22), sauve une première balle de set à 24-23, la seconde est la bonne pour les Françaises sur un ultime bloc d’une Isaline Sager-Weider toujours aussi précieuse (26-24).
Voilà donc le compteur tricolore débloqué, rien n'est fait pour autant et il faudra au moins encore un succès sur les deux derniers matchs de la poule, mercredi contre l'Azerbaïdjan et jeudi face à des Belges qui ont dominé la Russie ce lundi (3-2), pour voir les huitièmes de finale, toujours à Belgrade.
Les réactions :
Emile Rousseaux, entraîneur de l’équipe de France : « On avait pris une belle fessée contre la Serbie, ça avait fait mal, on avait eu le soir une réunion pour parler des enseignements à tirer de ce match, on avait beaucoup parlé de la capacité à rebondir, en prenant l’exemple des garçons qui avaient mal commencé les Jeux avant d’être sacrés champions olympiques. J’étais assez curieux de voir quelle allait être la réaction des joueuses et je trouve qu’on a montré une bonne version de nous-mêmes. C’est tellement difficile de gagner en Championnat d’Europe que nous pouvons être satisfaits de cette victoire face à l’équipe qui était la plus expérimentée de la poule en moyenne d’âge. On les a prises à la gorge tout de suite, puis on n’a fait qu’accentuer la pression, sauf à la fin où on a fait plus de fautes au service et où on a joué un peu petit bras. J’ai dû mettre du tonus dans le dernier temps mort pour leur dire que je ne voulais pas qu’on soit animés par la peur de faire la faute, mais par l’envie de gagner, je suis très content pour les filles et pour mon staff. »
Lucille Gicquel, pointue de l’équipe de France : « On avait joué deux matchs difficiles contre la Russie et la Serbie, on a eu une très belle réaction, je suis super contente de ce qu’on a produit, toute l’équipe, y compris sur le banc, on a montré un beau visage, on est restées concentrées. On a pris beaucoup de plaisir, on a respecté les consignes du début à la fin, c’est un premier pas vers la qualification. Maintenant, on a une petite heure pour profiter de la victoire et après, il va falloir se reconcentrer sur le match face à l’Azerbaïdjan. Personnellement, je me suis sentie beaucoup mieux, après, c’était une équipe moins physique, mais je suis contente de ce que j’ai produit, à l'image de l'équipe, c’est prometteur pour la suite. »
Héléna Cazaute, réceptionneuse/attaquante et capitaine de l’équipe de France : « On est super contentes d’avoir gagné ce match, en plus 3-0, c’est très important pour la suite. On était libérées et surtout très concentrées, on est vraiment entrées sur le terrain avec l’envie de gagner, je pense que ça s’est vu, surtout pendant deux sets. A la fin, c’était plus compliqué physiquement, mais on n’a pas lâché. Personnellement, il fallait que je trouve un peu de rythme, je suis contente, j’espère apporter encore plus à l’équipe pour les prochains matchs. Maintenant, il faut garder le même état d’esprit, on a vraiment envie de sortir de la poule, on va tout donner avec la même envie, ce n’est pas parce que c’est l’Azerbaïdjan qu’on a battu deux fois 3-0 en Golden League qu’on va les prendre à la légère. »
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