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(Miniature)  Nicolas Le Goff : « Un début parfait »
Photo : Julien Crosnier / FFVolley
07/09/2021
Nicolas Le Goff : « Un début parfait »
Avec trois victoires, neuf points et la première place de la poule D, l’équipe de France a parfaitement entamé l’EuroVolley 2021. Avant son quatrième match de la poule D, mercredi face à la Lettonie, le central Nicolas Le Goff revient sur ce début de compétition, mais aussi sur l’été historique des Bleus.
Après trois matchs, quel bilan fais-tu du début d’Euro de l’équipe de France ?
Trois victoires en trois matchs, c’est pour l’instant un début parfait, surtout avec celle de lundi contre l’Allemagne qui allait très certainement être notre adversaire principal dans la poule, même s’il nous reste deux matchs à jouer contre des équipes qui vont tout donner contre nous. 

Vous avez gagné dans la difficulté contre l’Allemagne, est-ce finalement bien, dans la perspective de la suite de la compétition, d’avoir aussi des matchs accrochés comme ça ?
Oui, c’est clair. On a eu deux premiers matchs contre des équipes avec un niveau un peu plus au dessous. Sur celui contre l’Allemagne, on a passé un cran et on a effectivement eu plus de difficultés face à une équipe qui a fait un super match, a envoyé au service pendant toute la rencontre, donc oui, c’est super important de gagner ce genre de match, car ça nous prépare au mieux pour la suite, sachant qu’on sait qu’on va forcément rencontrer d’autres grosses équipes à un moment.

Votre préparation a pourtant été très courte, en dix jours, qu’avez-vous eu le temps de faire ?
L’objectif était surtout de remettre la machine en route, de se remettre en forme, car pour le reste, on est dans la continuité d’un été pendant lequel on a eu une très longue Volleyball Nations League, puis la préparation pour les JO et les Jeux, on est quand même plus ou moins rodés dans notre jeu. Donc c’était plus de la préparation physique que technique, je pense que le staff a bien géré notre reprise en nous faisant reprendre doucement pour nous remettre progressivement dans le rythme, sans nous surcharger, pour arriver dans les meilleures conditions ici.

Il y a un mois pile, vous battiez la Russie en finale des Jeux, le fait d’entendre ici le speaker des matchs vous présenter au public comme les champions olympiques t’aide-t-il à réaliser la portée de ce que vous avez fait à Tokyo ?
C’est vrai que ça m’arrive de dire, quand j’entends ça : « Ah oui, c’est vrai, on est champions olympiques. » On a réalisé, mais pas encore totalement. Et là, comme on est déjà plongés dans une autre compétition, on est presque passés à autre chose. Et on essaie de ne pas trop y penser, parce qu’on sait qu’il faut être focus sur ce tournoi, même si ça va rester pendant très très longtemps. Et rétrospectivement, quand on se souviendra de l’été 2021, on ne pensera qu’à ça. Ce n’est que du bonheur, des souvenirs incroyables, et je pense que plus le temps va passer, plus on va réaliser.

Si tu devais garder une image de Tokyo ?
Je ne dirais pas une image, mais plus le fait que sur un laps de temps très court, en 48 heures, on est passés d’un match de poule contre l’Argentine, à l’issue duquel on se voyait quasiment éliminés, à une victoire contre la Russie qui a provoqué un virage à 180 degrés. C’est vraiment ce changement total d’état d’esprit qui m’a marqué.

As-tu eu le temps de profiter un peu de tes deux semaines de repos en France ?
Oui, je suis resté chez moi à Montpellier la première semaine, j’ai décompressé, je me suis laissé vivre, la deuxième, je suis parti quelques jours avec ma copine en vacances sur la côte Atlantique, j’ai bien profité.

As-tu été reconnu dans la rue ?
Oui, j’ai été assez surpris du nombre de gens qui m’ont reconnu et qui sont venus me parler. Ça fait super plaisir parce qu’à chaque fois qu'ils m’interpellaient dans la rue, j’avais l’impression qu’ils étaient encore plus contents que moi, le premier mot qui venait, ce n’était pas « félicitations », c’était « merci ». Les gens me disaient qu’on les avait fait vibrer, qu’on les avait fait pleurer pour certains, c’est la plus belle des récompenses.

Votre finale olympique a été la meilleure audience télévisée des Jeux en France, est-ce une fierté ?
Là encore, ça fait très plaisir. Jusqu’ici, le volley, on était un peu en-dessous d’autres sports co, ce qui était normal, parce que ceux qui étaient plus médiatisés avaient déjà gagné plein de titres ou de médailles. La visibilité d’une équipe passe par ses résultats, il faut qu’on continue comme ça pour que ça évolue encore dans le bon sens. 

"A chaque fois qu’on a été l’équipe à abattre, ça ne nous a pas trop réussi"

Mentalement, cela a-t-il été difficile quand il a fallu remettre short et baskets le 22 août à Belfort pour attaquer la préparation de cet Euro ?
Un peu, on était encore sur notre nuage et on avait envie de profiter de ce titre un peu plus longtemps, mais finalement, on a vécu quelque chose de tellement fort entre nous qu’on était trop contents de se retrouver et de pouvoir de nouveau le partager ensemble, parce que quand on est rentrés en France, on a vécu chacun de notre côté pendant deux semaines. Là, on a de nouveau savouré ces moments ensemble, c’était sympa.

Vous êtes liés à vie par ce titre olympique ?
Oui, c’est clair. Déjà, on est une équipe qui s’entend très bien, avec que des potes, donc ce titre, il vient vraiment sceller tout ça.

Le fait d'être repartis avec un nouveau staff en équipe de France vous a-t-il finalement aidés à mieux repartir après les JO ? Et quel type d’entraîneur est Bernardo Rezende ?
Oui, c’est vrai que ça donne un nouveau challenge, on repart sur de nouvelles bases, on apprend à se découvrir mutuellement, le staff nous fait bien travailler, pour l’instant, ça se passe super bien, d’autant plus avec ces trois victoires. Quant au coach, sa réputation n’est plus à faire, des médailles olympiques, il en a bien plus que nous ! On sent chez lui la sérénité, l’expérience : pendant le match, il nous dit quelque chose et ça se passe, alors qu’il n’y avait peut-être qu’une chance sur dix que ça arrive ! Contre l’Allemagne, on a eu des moments un peu difficiles, il a réussi à trouver les bons mots pour qu’on garde la tête froide, alors qu’il ne parle pas encore très bien français, mais il fait toujours l’effort de le parler. Et on sent qu’il a vécu tellement de choses dans sa carrière qu’il sait comment se sortir de chaque situation. Ça ne va pas tout le temps marcher, parce que ça serait trop facile, mais c’est une grande force.

Il reste deux matchs de poule à jouer, mais commencez-vous déjà à vous projeter vers la suite et les matchs à élimination directe, en regardant vos potentiels adversaires et les autres grosses nations de cet Euro Volley ?
Jusqu’ici pas trop, mais maintenant qu’on est mathématiquement qualifiés pour les huitièmes, on va s’y plonger un peu plus, on sait déjà qu’on va aller jouer à Ostrava, en République tchèque, qu’on peut terminer premiers de la poule, donc on va voir contre qui on peut tomber. Pour ce qui est des autres poules, oui, on regarde les autres matchs, on sait qu’il y a plusieurs grosses équipes qui visent le titre : bien sûr la Pologne, qui va vouloir forcément se racheter des Jeux, en plus à domicile, mais aussi la Serbie, la Slovénie, l’Allemagne, des équipes qui n’étaient pas aux Jeux Olympiques et pour lesquelles l’Euro est leur objectif de l’été. Elles le préparent depuis deux mois et arrivent le couteau entre les dents. Il y a aussi l’Italie qui, avec un peu de turn-over, ne joue pas trop mal, la Russie qui reste un très gros…

Etes-vous maintenant devenus l’équipe à battre ?
On essaie de ne pas trop voir les choses comme ça, parce qu’à chaque fois qu’on a été l’équipe à battre, ça ne nous a pas trop réussi, le rôle d’outsiders nous va bien. Donc on ne se prend pas trop la tête avec ça, on sait qu’on a déjà réussi notre été, mais on va tout faire pour obtenir le meilleur résultat possible sur cet Euro qui est une compétition majeure sur laquelle c’est très important pour nous de faire un bon résultat. On est conscients qu’on a les moyens de bien faire, mais ce n’est pas non plus parce qu’on est champions olympiques qu’on se sent supérieurs aux autres, on sait très bien par où on est passés pour arriver jusqu’à ce titre, on n’est quand même pas passés loin de se faire éliminer en poule, la frontière est parfois très mince.



TOUS LES RÉSULTATS

Poule D en Estonie, Tallinn

03/09/21
19:00 FRANCE / SLOVAQUIE 3-0 (25-22, 25-20, 25-19)
Les stats

05/09/21
18:00 FRANCE / CROATIE 3-0 (25-15, 25-16, 26-24)
Les stats

06/09/21 
19:00 ALLEMAGNE / FRANCE 1-3 (29-31, 25-15, 22-25, 22-25)
Les stats

08/09/21
19:00 FRANCE / LETTONIE

09/09/21
19:00 ESTONIE / FRANCE


12-13/09/21
1/8è de finale à Ostrava (Rep.Tchèque)

15/09/21
1/4 finales à Ostrava

18/09/21
1/2 finales à Katowice

19/09/21
FInales à Katowice

 

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GROUPE FRANCE

Les 14 joueurs pour l'EuroVolley :

1 - CHINENYEZE Barthelemy - Central - 28/02/98 MILAN (ITA)
2 - GREBENNIKOV Jenia - Libero - 13/08/90 - SAINT-PÉTERSBOURG (RUS)
4 - PATRY Jean - Pointu - 27/12/96 - MILAN (ITA)
6 - TONIUTTI Benjamin - Passeur - 30/10/89 - JASTRZEBSKI WiEGEL (POL)
9 - NGAPETH Earvin - Récep/Attaquant - 12/02/91 - MODÈNE (ITA)
11 - BRIZARD Antoine - Passeur - 22/05/94 PIACENZA (ITA)
14 - LE GOFF Nicolas - Central - 15/02/92 - MONTPELLIER
16- BULTOR Daryl- Central - 17/11/1995 - TOURCOING
17 - CLEVENOT Trévor - Récep/Attaquant - 28/06/94 - ANKARA (TUR)
19- LOUATI Yacine - Récep/Attaquant - 04/03/92 - FENERBAHCE (TUR)
20- DIEZ Benjamin - Libéro 04/04/98 - PARIS VOLLEY
21 – FAURE Théo – Pointu – 12/10/99 - MONTPELLIER
24 - GUEYE Mousse - Central 11/11/96 CHAUMONT
28-REBEYROL François - Récep/attaquant – 02/07/1999 PLESSIS ROBINSON

Le staff :

Entraîneur : Bernardo ROCHA DE REZENDE
Entraîneur adjoint : Roberley Luiz LEONALDO
Entraîneur adjoint : Mauricio MOTTA PAES
Manager : Frédéric GIBERT
Médecin : Josselin LAFFOND
Kinésithérapeute : Jean-Paul ANDREA
Préparateur physique : Laurent LECINA
Statisticien : Paolo PERRONE
Statisticien : Valentin ROUTEAU 

 
INFORMATIONS GENERALES

Site de la compétition : eurovolley.eu