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Photo: VNL
23/07/2022
VNL : Les Bleus étaient grands
L’équipe de France s’est qualifiée pour la finale de la Volleyball Nations League en réalisant un match magnifique contre l’Italie (3-0), à Bologne. Les Bleus affronteront dimanche les Etats-Unis pour aller chercher une nouvelle médaille d’or.
Il y a des soirs où ils sont touchés par la grâce, portés par un supplément d’âme. Les joueurs de l’équipe de France ont livré une rencontre de très haut niveau pour dominer l’Italie (3-0), samedi soir, en demi-finale de la Volleyball Nations League.
Face aux Bleus, il y avait pourtant une Nazionale guidée par une génération talentueuse, sacrée championne d’Europe en septembre dernier, et qui avait terminé en tête de la phase préliminaire de cette VNL avec 10 victoires et 2 défaites. C’est cette équipe que les hommes d’Andrea Giani ont réussi à écœurer en trois sets (25-22, 25-20, 25-15), devant le public transalpin, à Bologne.
Après le quart de finale face au Japon (3-0) jeudi, les Tricolores récupéraient pour cette demi-finale un certain Earvin Ngapeth, remis de sa petite blessure à la cheville. Le joueur de Modène, visiblement très inspiré face aux joueurs qu’il affronte toute l’année en Superlega, a réussi un retour remarquable, avec 14 points, épaulant Jean Patry (16 points) et Trevor Clevenot (15 points) en attaque.
Ngapeth a notamment été déterminant dans un premier set de haute volée, pour faire parler sa science du volley face au bloc italien, à un moment où chaque point valait très cher tant le niveau était élevé (16-13). L’Italie a réussi à repasser devant au score (18-20), mais les Bleus ne voulaient rien céder dans cette rencontre, et ils ont repris les devants sur des attaques de Ngapeth puis de Trevor Clevenot (21-20), avant de refaire le break sur un ace de Jean Patry (23-20). C’est ensuite le central Nicolas Le Goff qui a terminé le travail (25-22).
L’hommage à Xavier Richefort
Après ce premier acte haletant, les champions olympiques ont réussi à hausser leur niveau de jeu dans la deuxième manche, notamment au service, avec une belle série de Ngapeth (11-8), ou encore un ace de Clevenot (16-13). Les Bleus étaient particulièrement inspirés, à l’image de cette passe de Ngapeth pour Patry (21-17), le pointu tricolore se chargeant de conclure dans la foulée (25-20).
La suite ? Un cavalier seul de l’équipe de France qui, décidément, ne voulait rien lâcher et conclure en trois sets (25-15). Ce match était plus qu’une simple demi-finale, et on en a eu la confirmation après la balle de match, quand les Bleus ont arboré un t-shirt noir en hommage à Xavier Richefort, décédé vendredi. L’ancien joueur du PSG-Asnières, devenu commentateur, était surtout un immense passionné de volley apprécié de tous, et sa disparition a énormément attristé l'ensemble du volley français.
Les Bleus sont qualifiés pour leur deuxième finale de VNL, après celle de 2018, et vont tenter de décrocher une nouvelle médaille d’or, comme lorsqu’ils ont remporté la Ligue Mondiale en 2015 et 2017. Il faudra pour cela battre une impressionnante équipe des Etats-Unis, tombeuse en demi-finale de la Pologne (3-0). Mais pour cette équipe, lorsqu’elle est à ce niveau, lorsqu'elle affiche de telles valeurs, rien n’est impossible...
Les réactions:
Earvin Ngapeth, réceptionneur-attaquant de l'équipe de France: "On avait à cœur de gagner ce match. Il y a beaucoup de joueurs qui jouent en Italie, donc c’est toujours un match très particulier. Et on a appris la nouvelle comme tout le monde pour Xav (Richefort), et on voulait gagner ce match pour lui, pour lui dédier cette victoire, et aller chercher cette médaille demain pour lui et tous ses proches. Ça nous a beaucoup touchés. Ce n’est pas simple, on est compétition, mais on est une équipe qui vit avec le sourire et la joie de vivre, et il fallait mettre les bouchées doubles aujourd’hui parce que ça n’allait pas être facile pour nous avec nouvelle. On l’a fait de la meilleure des façons, c’est ce qu’il aurait voulu, voir des sourires sur nos visages aujourd’hui. Notre niveau de jeu ? Je pense qu’on n’est pas très loin de notre niveau des Jeux Olympiques, même si c’est difficile de comparer. Il nous reste encore quelques détails à corriger. Maintenant, c’est une finale, et une finale ça se gagne. On a perdu contre les Etats-Unis le dernier week-end (2-3), et ils viennent de faire deux gros matchs contre deux grosses équipes, le Brésil et la Pologne. Ils sont en forme aussi. Ce sera à nous d’essayer d’augmenter encore notre niveau de jeu pour aller chercher cette médaille."
Antoine Brizard, passeur de l'équipe de France: “Ça s’est très bien passé pour nous ce soir, il y avait tout. On a mis beaucoup d’intensité, on a été disciplinés au bloc, donc on a défendu encore plus que d’habitude. Et toutes les occasions qu’on a eues, on a fait le point en contre-attaque. On a vraiment maîtrisé le match de bout en bout, et c’est très agréable de pouvoir faire ça dans une salle qui était pleine pour l’Italie. Le décès de Xavier Richefort ? Ça nous a mis un très gros coup d’apprendre la nouvelle. C’est quelqu’un qui était très important pour nous dans le monde du volley. Il a toujours été super bienveillant avec nous, il a toujours cru en nous. Il a toujours essayé de nous mettre en avant, et de faire passer un bon moment aux gens. On a joué pour lui aujourd’hui.”
Face aux Bleus, il y avait pourtant une Nazionale guidée par une génération talentueuse, sacrée championne d’Europe en septembre dernier, et qui avait terminé en tête de la phase préliminaire de cette VNL avec 10 victoires et 2 défaites. C’est cette équipe que les hommes d’Andrea Giani ont réussi à écœurer en trois sets (25-22, 25-20, 25-15), devant le public transalpin, à Bologne.
Après le quart de finale face au Japon (3-0) jeudi, les Tricolores récupéraient pour cette demi-finale un certain Earvin Ngapeth, remis de sa petite blessure à la cheville. Le joueur de Modène, visiblement très inspiré face aux joueurs qu’il affronte toute l’année en Superlega, a réussi un retour remarquable, avec 14 points, épaulant Jean Patry (16 points) et Trevor Clevenot (15 points) en attaque.
Ngapeth a notamment été déterminant dans un premier set de haute volée, pour faire parler sa science du volley face au bloc italien, à un moment où chaque point valait très cher tant le niveau était élevé (16-13). L’Italie a réussi à repasser devant au score (18-20), mais les Bleus ne voulaient rien céder dans cette rencontre, et ils ont repris les devants sur des attaques de Ngapeth puis de Trevor Clevenot (21-20), avant de refaire le break sur un ace de Jean Patry (23-20). C’est ensuite le central Nicolas Le Goff qui a terminé le travail (25-22).
L’hommage à Xavier Richefort
Après ce premier acte haletant, les champions olympiques ont réussi à hausser leur niveau de jeu dans la deuxième manche, notamment au service, avec une belle série de Ngapeth (11-8), ou encore un ace de Clevenot (16-13). Les Bleus étaient particulièrement inspirés, à l’image de cette passe de Ngapeth pour Patry (21-17), le pointu tricolore se chargeant de conclure dans la foulée (25-20).
La suite ? Un cavalier seul de l’équipe de France qui, décidément, ne voulait rien lâcher et conclure en trois sets (25-15). Ce match était plus qu’une simple demi-finale, et on en a eu la confirmation après la balle de match, quand les Bleus ont arboré un t-shirt noir en hommage à Xavier Richefort, décédé vendredi. L’ancien joueur du PSG-Asnières, devenu commentateur, était surtout un immense passionné de volley apprécié de tous, et sa disparition a énormément attristé l'ensemble du volley français.
Les Bleus sont qualifiés pour leur deuxième finale de VNL, après celle de 2018, et vont tenter de décrocher une nouvelle médaille d’or, comme lorsqu’ils ont remporté la Ligue Mondiale en 2015 et 2017. Il faudra pour cela battre une impressionnante équipe des Etats-Unis, tombeuse en demi-finale de la Pologne (3-0). Mais pour cette équipe, lorsqu’elle est à ce niveau, lorsqu'elle affiche de telles valeurs, rien n’est impossible...
Les réactions:
Earvin Ngapeth, réceptionneur-attaquant de l'équipe de France: "On avait à cœur de gagner ce match. Il y a beaucoup de joueurs qui jouent en Italie, donc c’est toujours un match très particulier. Et on a appris la nouvelle comme tout le monde pour Xav (Richefort), et on voulait gagner ce match pour lui, pour lui dédier cette victoire, et aller chercher cette médaille demain pour lui et tous ses proches. Ça nous a beaucoup touchés. Ce n’est pas simple, on est compétition, mais on est une équipe qui vit avec le sourire et la joie de vivre, et il fallait mettre les bouchées doubles aujourd’hui parce que ça n’allait pas être facile pour nous avec nouvelle. On l’a fait de la meilleure des façons, c’est ce qu’il aurait voulu, voir des sourires sur nos visages aujourd’hui. Notre niveau de jeu ? Je pense qu’on n’est pas très loin de notre niveau des Jeux Olympiques, même si c’est difficile de comparer. Il nous reste encore quelques détails à corriger. Maintenant, c’est une finale, et une finale ça se gagne. On a perdu contre les Etats-Unis le dernier week-end (2-3), et ils viennent de faire deux gros matchs contre deux grosses équipes, le Brésil et la Pologne. Ils sont en forme aussi. Ce sera à nous d’essayer d’augmenter encore notre niveau de jeu pour aller chercher cette médaille."
Antoine Brizard, passeur de l'équipe de France: “Ça s’est très bien passé pour nous ce soir, il y avait tout. On a mis beaucoup d’intensité, on a été disciplinés au bloc, donc on a défendu encore plus que d’habitude. Et toutes les occasions qu’on a eues, on a fait le point en contre-attaque. On a vraiment maîtrisé le match de bout en bout, et c’est très agréable de pouvoir faire ça dans une salle qui était pleine pour l’Italie. Le décès de Xavier Richefort ? Ça nous a mis un très gros coup d’apprendre la nouvelle. C’est quelqu’un qui était très important pour nous dans le monde du volley. Il a toujours été super bienveillant avec nous, il a toujours cru en nous. Il a toujours essayé de nous mettre en avant, et de faire passer un bon moment aux gens. On a joué pour lui aujourd’hui.”
RÉSULTATS ET PROGRAMME DE LA VOLLEYBALL NATIONS LEAGUE
VNL CANADA (OTTAWA)
8 juin : France/Italie 3-0 (25-22, 26-24, 25-19)
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9 juin : France/Serbie 3-1 (21-25, 25-22, 25-23, 25-23)
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10 juin : France/Canada 3-0 (25-16, 25-21, 25-23)
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12 juin : France/Pologne 1-3 (25-21, 22-25, 21-25, 22-25)
12 juin : France/Pologne 1-3 (25-21, 22-25, 21-25, 22-25)
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VNL PHILIPPINES (QUEZON CITY)
22 juin : France/Chine 3-0 (25-0, 25-0, 25-0)
23 juin : France/Pays-Bas 3-0 (25-14, 25-23, 25-13)
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25 juin : France/Japon 3-0 (25-22, 27-25, 25-16)
VNL PHILIPPINES (QUEZON CITY)
22 juin : France/Chine 3-0 (25-0, 25-0, 25-0)
23 juin : France/Pays-Bas 3-0 (25-14, 25-23, 25-13)
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25 juin : France/Japon 3-0 (25-22, 27-25, 25-16)
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26 juin : France/Allemagne 3-1 (26-16, 25-19, 19-25, 25-21)
26 juin : France/Allemagne 3-1 (26-16, 25-19, 19-25, 25-21)
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VNL JAPON (OSAKA)
7 juillet : France/Etats-Unis 2-3 (25-15, 22-25, 25-22, 14-25, 8-15)
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8 juillet : France/Brésil 3-0 (25-21, 25-22, 25-21)
VNL JAPON (OSAKA)
7 juillet : France/Etats-Unis 2-3 (25-15, 22-25, 25-22, 14-25, 8-15)
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8 juillet : France/Brésil 3-0 (25-21, 25-22, 25-21)
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9 juillet : France/Argentine 1-3 (22-25, 25-23, 23-25, 19-25)
9 juillet : France/Argentine 1-3 (22-25, 25-23, 23-25, 19-25)
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10 juillet : France/Australie 3-0 (25-16, 25-12, 28-26)
10 juillet : France/Australie 3-0 (25-16, 25-12, 28-26)
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FINAL 8 (BOLOGNE)
Quart de finale
FINAL 8 (BOLOGNE)
Quart de finale
21 juillet: France/Japon 3-0 (26-24, 25-16, 25-20)
> Les stats
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24 juillet: France/Etats-Unis (21h, en direct sur la chaîne L'Equipe)
LA LISTE DES 14 JOUEURS POUR LE FINAL 8 DE LA VNL:
1 - CHINENYEZE Barthélémy - Central - 28/02/98 - Milan (ITA)
2 - GREBENNIKOV Jenia - Libéro - 13/08/90 - Zénith Saint-Pétersbourg (RUS)
4 - PATRY Jean - Pointu - 27/12/96 - Milano (ITA)
6 - TONIUTTI Benjamin - Passeur - 30/10/89 - Jastrzesbski Wegiel (POL)
9 - NGAPETH Earvin - Récep/Attaquant - 12/02/91 - Modène (ITA)
4 - PATRY Jean - Pointu - 27/12/96 - Milano (ITA)
6 - TONIUTTI Benjamin - Passeur - 30/10/89 - Jastrzesbski Wegiel (POL)
9 - NGAPETH Earvin - Récep/Attaquant - 12/02/91 - Modène (ITA)
11 - BRIZARD Antoine - Passeur - 22/05/1994 - Piacenza (ITA)
12 - BOYER Stéphen - Pointu - 10/04/96 - Jastrzesbski Wegiel (POL)
12 - BOYER Stéphen - Pointu - 10/04/96 - Jastrzesbski Wegiel (POL)
14 - LE GOFF Nicolas - Central - 15/02/92 - Montpellier
15 - HENRY Médéric - Central - 20/06/95 - Le Plessis Robinson
17 - CLEVENOT Trevor - Récep/Attaquant - 28/06/94 - Jastrzesbski Wegiel (POL)
19 - LOUATI Yacine - Récep/Attaquant - 04/03/92 - Fenerbahce (TUR)
20 - DIEZ Benjamin - Libéro - 04/04/98 - Paris Volley
22 - DEROUILLON Pierre - Récept/Attaquant - 06/06/99 - Tours
25 - JOUFFROY Quentin - Central - 05/07/93 - Narbonne
LE STAFF :
Entraineur : Andrea GIANI
Entraîneur adjoint : Roberto CIAMARRA
Entraineur adjoint : Loïc GEILER
Manager : Caroline THOMAS
Médecin : Josselin LAFFOND
Kinésithérapeute : Jean-Paul ANDREA
Préparateur physique : Laurent LECINA
Statisticien : Paolo PERRONE
15 - HENRY Médéric - Central - 20/06/95 - Le Plessis Robinson
17 - CLEVENOT Trevor - Récep/Attaquant - 28/06/94 - Jastrzesbski Wegiel (POL)
19 - LOUATI Yacine - Récep/Attaquant - 04/03/92 - Fenerbahce (TUR)
20 - DIEZ Benjamin - Libéro - 04/04/98 - Paris Volley
22 - DEROUILLON Pierre - Récept/Attaquant - 06/06/99 - Tours
25 - JOUFFROY Quentin - Central - 05/07/93 - Narbonne
LE STAFF :
Entraineur : Andrea GIANI
Entraîneur adjoint : Roberto CIAMARRA
Entraineur adjoint : Loïc GEILER
Manager : Caroline THOMAS
Médecin : Josselin LAFFOND
Kinésithérapeute : Jean-Paul ANDREA
Préparateur physique : Laurent LECINA
Statisticien : Paolo PERRONE
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