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Photo : J.M. Hervio
28/08/2022
Mondial 2022 : Les Bleus renversent la Slovénie !
Au terme d'un match d'une incroyable intensité dans une ambiance survoltée, l'équipe de France a dominé la Slovénie dimanche soir au tie-break à Ljubljana, après avoir sauvé trois balles de match (25-21, 22-25, 23-25, 34-32, 15-7). Une victoire qui lui assure sa place en 8e de finale avant d'affronter le Cameroun mardi.
Quel match ! Après sa victoire 3-0 vendredi face à l’Allemagne en ouverture du Championnat du monde dans une Arena Stozice qui sonnait creux, l’équipe de France s’attendait dimanche à une tout autre ambiance face à la Slovénie devant son public de Ljubljana, elle a été servie ! Les plus de 10 000 spectateurs qui ont rempli l'enceinte à ras bord ont en effet fait un bruit du tonnerre pendant les quasiment deux heures de jeu, un soutien sur lequel les locaux, survoltés, se sont appuyés pour être tout près de battre la France, pour finalement s'incliner au tie-break.
Car après avoir subi dans le premier set la loi d’une équipe tricolore bien rentrée dans son match, à l’instar d’Earvin Ngapeth (7 points dans ce set initial remporté 25-21), les doubles vice-champions d’Europe en titre, servant le feu et redoutables d’efficacité offensive, notamment sur les attaques aux 3 mètres, avec en fers de lance le capitaine Tine Urnaut (16 points), Klemen Cebulj (18) et Toncek Stern (17), ont malmené les Bleus, faisant la course en tête dans les deuxième et troisième manches.
Et comme ces derniers, en panne d’engagement (32 fautes directes au service sur l’ensemble du match contre 25 à leurs rivaux) n’ont jamais réussi à enchaîner de série, ils ont logiquement cédé, 22-25 puis 23-25, malgré la très bonne entrée au troisième set de Kevin Tillie (11 points en tout) à la place de Trévor Clevenot.
Le scénario du quatrième aura longtemps été identique à celui du précédent avec des Slovènes devant au score (17-20), un retour tricolore (20-20), puis deux balles de match pour les locaux, sur lesquels les partenaires d’Antoine Brizard n’ont pas tremblé. La tendance s’est alors inversée, et si les coéquipiers du passeur Gregor Ropret ont eu une troisième occasion de conclure à 29-30, les hommes d’Andrea Giani se sont procuré sept balles de set pour finir par l’emporter 34-32. "Je ne vais pas dire qu’on est habitués à ce genre de scénario, mais ça nous est souvent arrivé d’être derrière et de revenir, on savait qu’il fallait rester concentrés parce qu’on pouvait encore gagner ce match", racontera après-coup Barthélémy Chinenyeze, intouchable en attaque (12/13 pour 14 points).
Les Bleus ont ensuite enfoncé le clou, prenant d’entrée le score dans le tie-break, avant de le creuser inexorablement sous la houlette d’un Earvin Ngapeth en état de grâce (30 points, 61% en attaque, 2 blocs, 1 ace) et auteur du dernier point, tout en filouterie (15-7). Avec cette deuxième victoire en poche, l’équipe de France a assuré son billet pour les huitièmes de finale avant d’affronter le Cameroun mardi, toujours à Ljubljana. Un match qui aura son importance, car il s’agira d’abord de gagner, ensuite avec le meilleur score possible, pour figurer en bonne position au classement des 16 équipes qualifiées (le n°1 rencontrera le n°16, le n°2 le n°15 et ainsi de suite).
"C’était super important de gagner ce soir car il faut arriver à terminer le mieux placé possible pour avoir un huitième de finale plus simple, même si avec la formule bizarre de ce Championnat du monde, la Pologne et la Slovénie (pays organisateurs) partiront quoi qu’il arrive têtes de série n°1 et 2 en huitièmes de finale, résume Barthélémy Chinenyeze. Maintenant, avec ce 3-2, comme il y a des poules a priori plus abordables, ça va être difficile d’arriver dans les tout premiers." Les calculs débuteront mardi soir, les Bleus seront fixés 24 heures plus tard une fois tous les matchs de poules terminés.
Les réactions :
Earvin Ngapeth, réceptionneur/attaquant de l’équipe de France : "On n’a encore pas joué un super volley, mais on a montré qu’on avait du caractère pour aller chercher la victoire. On a fait beaucoup de fautes au service, comme au premier match, c’est quelque chose qu’il va falloir un peu rectifier car on a du mal à mettre notre jeu en place quand on fait autant de fautes ; mais l’important est de gagner, on a fait un gros match, surtout mentalement, on a tenu. Place à la suite, le Cameroun, encore un match pour finir de vraiment entrer dans la compétition, avant d’attaquer les matchs couperets."
Antoine Brizard, passeur de l’équipe de France : "L’ambiance dans la salle a énormément porté les Slovènes, ça leur a donné beaucoup d’énergie, c’était impressionnant, mais ça ne nous a pas trop déstabilisés, c’était vraiment un match cool à jouer, on a apprécié. A la fin du quatrième set, on a essayé de rester lucides, de ne pas se faire envahir par l’adrénaline, eux n’ont pas eu d’occasions de finir le match sur des contre-attaques, nous, on en a eu plusieurs, donc on était à peu près sereins, ça nous a permis de faire basculer le set en notre faveur. Ensuite, on a très bien commencé le tie-break, en faisant des breaks sur quasiment tous nos services, c’est devenu dur pour eux. Cette victoire est super importante, après un premier match bizarre contre l’Allemagne avec personne dans les tribunes, là, c’était complètement plein et fou, ça nous donne de la confiance, on a battu une des équipes outsiders de ce Championnat du monde. On a bien joué, maintenant, on sait qu’on peut bien mieux jouer."
Barthélémy Chinenyeze, central de l’équipe de France : "On est tombés sur une grosse ambiance, les supporters faisaient beaucoup de bruit, on avait un peu de mal à s’entendre sur le terrain. On entre très bien dans le premier set, ensuite, les deux sets d’après, on force un peu notre jeu, on fait beaucoup de fautes, surtout au service, c’est chaud pour nous. Le quatrième, pareil, ils ont des balles de match, on arrive à les sauver, et finalement, on réussit à faire la différence dans les moments chauds, c’est ce qu’on va retenir. Après, pendant le tie-break, on a vraiment posé le cerveau, on est revenus aux fondamentaux, on a gardé la tête froide et on l’a remporté assez facilement. Personnellement, j’avais été un peu déçu de ma prestation contre l’Allemagne, je voulais me rattraper par rapport à ce premier match, aujourd’hui, ça s’est super bien passé, les mecs ont réussi à bien tenir en réception, les passeurs m’ont fait confiance, j’y suis allé à 200% et ça a bien marché."
Car après avoir subi dans le premier set la loi d’une équipe tricolore bien rentrée dans son match, à l’instar d’Earvin Ngapeth (7 points dans ce set initial remporté 25-21), les doubles vice-champions d’Europe en titre, servant le feu et redoutables d’efficacité offensive, notamment sur les attaques aux 3 mètres, avec en fers de lance le capitaine Tine Urnaut (16 points), Klemen Cebulj (18) et Toncek Stern (17), ont malmené les Bleus, faisant la course en tête dans les deuxième et troisième manches.
Et comme ces derniers, en panne d’engagement (32 fautes directes au service sur l’ensemble du match contre 25 à leurs rivaux) n’ont jamais réussi à enchaîner de série, ils ont logiquement cédé, 22-25 puis 23-25, malgré la très bonne entrée au troisième set de Kevin Tillie (11 points en tout) à la place de Trévor Clevenot.
Le scénario du quatrième aura longtemps été identique à celui du précédent avec des Slovènes devant au score (17-20), un retour tricolore (20-20), puis deux balles de match pour les locaux, sur lesquels les partenaires d’Antoine Brizard n’ont pas tremblé. La tendance s’est alors inversée, et si les coéquipiers du passeur Gregor Ropret ont eu une troisième occasion de conclure à 29-30, les hommes d’Andrea Giani se sont procuré sept balles de set pour finir par l’emporter 34-32. "Je ne vais pas dire qu’on est habitués à ce genre de scénario, mais ça nous est souvent arrivé d’être derrière et de revenir, on savait qu’il fallait rester concentrés parce qu’on pouvait encore gagner ce match", racontera après-coup Barthélémy Chinenyeze, intouchable en attaque (12/13 pour 14 points).
Les Bleus ont ensuite enfoncé le clou, prenant d’entrée le score dans le tie-break, avant de le creuser inexorablement sous la houlette d’un Earvin Ngapeth en état de grâce (30 points, 61% en attaque, 2 blocs, 1 ace) et auteur du dernier point, tout en filouterie (15-7). Avec cette deuxième victoire en poche, l’équipe de France a assuré son billet pour les huitièmes de finale avant d’affronter le Cameroun mardi, toujours à Ljubljana. Un match qui aura son importance, car il s’agira d’abord de gagner, ensuite avec le meilleur score possible, pour figurer en bonne position au classement des 16 équipes qualifiées (le n°1 rencontrera le n°16, le n°2 le n°15 et ainsi de suite).
"C’était super important de gagner ce soir car il faut arriver à terminer le mieux placé possible pour avoir un huitième de finale plus simple, même si avec la formule bizarre de ce Championnat du monde, la Pologne et la Slovénie (pays organisateurs) partiront quoi qu’il arrive têtes de série n°1 et 2 en huitièmes de finale, résume Barthélémy Chinenyeze. Maintenant, avec ce 3-2, comme il y a des poules a priori plus abordables, ça va être difficile d’arriver dans les tout premiers." Les calculs débuteront mardi soir, les Bleus seront fixés 24 heures plus tard une fois tous les matchs de poules terminés.
Les réactions :
Earvin Ngapeth, réceptionneur/attaquant de l’équipe de France : "On n’a encore pas joué un super volley, mais on a montré qu’on avait du caractère pour aller chercher la victoire. On a fait beaucoup de fautes au service, comme au premier match, c’est quelque chose qu’il va falloir un peu rectifier car on a du mal à mettre notre jeu en place quand on fait autant de fautes ; mais l’important est de gagner, on a fait un gros match, surtout mentalement, on a tenu. Place à la suite, le Cameroun, encore un match pour finir de vraiment entrer dans la compétition, avant d’attaquer les matchs couperets."
Antoine Brizard, passeur de l’équipe de France : "L’ambiance dans la salle a énormément porté les Slovènes, ça leur a donné beaucoup d’énergie, c’était impressionnant, mais ça ne nous a pas trop déstabilisés, c’était vraiment un match cool à jouer, on a apprécié. A la fin du quatrième set, on a essayé de rester lucides, de ne pas se faire envahir par l’adrénaline, eux n’ont pas eu d’occasions de finir le match sur des contre-attaques, nous, on en a eu plusieurs, donc on était à peu près sereins, ça nous a permis de faire basculer le set en notre faveur. Ensuite, on a très bien commencé le tie-break, en faisant des breaks sur quasiment tous nos services, c’est devenu dur pour eux. Cette victoire est super importante, après un premier match bizarre contre l’Allemagne avec personne dans les tribunes, là, c’était complètement plein et fou, ça nous donne de la confiance, on a battu une des équipes outsiders de ce Championnat du monde. On a bien joué, maintenant, on sait qu’on peut bien mieux jouer."
Barthélémy Chinenyeze, central de l’équipe de France : "On est tombés sur une grosse ambiance, les supporters faisaient beaucoup de bruit, on avait un peu de mal à s’entendre sur le terrain. On entre très bien dans le premier set, ensuite, les deux sets d’après, on force un peu notre jeu, on fait beaucoup de fautes, surtout au service, c’est chaud pour nous. Le quatrième, pareil, ils ont des balles de match, on arrive à les sauver, et finalement, on réussit à faire la différence dans les moments chauds, c’est ce qu’on va retenir. Après, pendant le tie-break, on a vraiment posé le cerveau, on est revenus aux fondamentaux, on a gardé la tête froide et on l’a remporté assez facilement. Personnellement, j’avais été un peu déçu de ma prestation contre l’Allemagne, je voulais me rattraper par rapport à ce premier match, aujourd’hui, ça s’est super bien passé, les mecs ont réussi à bien tenir en réception, les passeurs m’ont fait confiance, j’y suis allé à 200% et ça a bien marché."
LE PROGRAMME DES BLEUS AU CHAMPIONNAT DU MONDE (26 oût-11 septembre) :
1er tour (poule D à Ljubljana) :
26 août : France/Allemagne 3-0 (25-22, 28-26, 26-24)
La feuille de match
Les photos
28 août (20h30) : France/Slovénie 3-2 (25-21, 22-25, 23-25, 34-32, 15-7)
La feuille de match
Les photos
30 août (17h30) : France/Cameroun
LA LISTE DES 14 JOUEURS POUR LE CHAMPIONNAT DU MONDE (clubs de la saison 2022/2023) :
1 - CHINENYEZE Barthélémy - Central - 28/02/98 - Lube Civitanova (ITA)
2 - GREBENNIKOV Jenia - Libéro - 13/08/90 - Zénith Saint-Pétersbourg (RUS)
4 - PATRY Jean - Pointu - 27/12/96 - Milan (ITA)
6 - TONIUTTI Benjamin - Passeur - 30/10/89 - Jastrzesbski Wegiel (POL)
7 - TILLIE Kevin - Récep/Attaquant - 02/11/90 - Varsovie (POL)
9 - NGAPETH Earvin - Récep/Attaquant - 12/02/91 - Modène (ITA)
11 - BRIZARD Antoine - Passeur - 22/05/1994 - Piacenza (ITA)
12 - BOYER Stéphen - Pointu - 10/04/96 - Jastrzesbski Wegiel (POL)
14 - LE GOFF Nicolas - Central - 15/02/92 - Montpellier
15 - HENRY Médéric - Central - 20/06/95 - Le Plessis Robinson
17 - CLEVENOT Trevor - Récep/Attaquant - 28/06/94 - Jastrzesbski Wegiel (POL)
19 - LOUATI Yacine - Récep/Attaquant - 04/03/92 - Fenerbahce (TUR)
20 - DIEZ Benjamin - Libéro - 04/04/98 - Tours
25 - JOUFFROY Quentin - Central - 05/07/93 - Narbonne
LE STAFF :
Entraineur : Andrea GIANI
Entraîneurs adjoints : Roberto CIAMARRA et Loïc GEILER
Manager : Caroline THOMAS
Médecin : Josselin LAFFOND
Kiné : Jean-Paul ANDREA
Préparateur physique : Laurent LECINA
Statisticiens : Paolo PERRONE et Valentin ROUTEAU
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