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29/08/2023
EuroVolley : Les Bleus veulent prendre rendez-vous
Au terme d’une préparation d’un mois, l’équipe de France attaque l’EuroVolley 2023 mercredi avec un premier match à Tel-Aviv, face à la Turquie, l’adversaire a priori le plus fort d’une poule D par ailleurs abordable. A moins d’un an des Jeux Olympiques de Paris, les hommes d’Andrea Giani veulent briller sur une compétition qui ne leur réussit guère ces dernières années.
Sacrée championne d’Europe en 2015 dans la foulée de sa première victoire en Ligue Mondiale, l’équipe de France masculine n’a depuis pas connu la même réussite en Championnat d’Europe avec deux éliminations avant les quarts de finale en 2017 et 2021 par la République tchèque, et une quatrième place en 2019 en France, qui reste un souvenir douloureux à cause d’une demi-finale perdue de très peu à l'Accor Arena de Bercy face à la Serbie.
Des souvenirs que les Bleus aimeraient bien effacer à l’occasion de l’EuroVolley 2023 qui, comme depuis quatre ans, se déroule dans quatre pays : Israël, où ont lieu les matchs de la poule D, celle de l’équipe de France, la Macédoine du Nord, la Bulgarie et l’Italie, ces deux derniers accueillant huitièmes et quarts de finale, avant les demi-finales et finales qui se disputeront à Rome du 14 au 16 septembre.
Les champions olympiques ont hérité d’une poule à leur portée, avec trois équipes qu’ils avaient déjà croisées (et battues 3-0) à ce stade de la compétition à Montpellier lors de l’Euro 2019, le Portugal (25e au classement mondial), la Roumanie (31e) et la Grèce (34e), ainsi que le pays organisateur, Israël (67e), et la Turquie (12e), qui sera mercredi au menu de leur entrée dans la compétition (16h, heure française).
Un adversaire qui arrive à Tel-Aviv avec le plein de confiance, vainqueur dans la foulée de la Golden League européenne en juin puis de la Challenger Cup fin juillet au Qatar, ce qui va lui permettre de disputer la saison prochaine la Volleyball Nations League qui regroupe les seize meilleures nations du monde. "Affronter la Turquie d’entrée va nous mettre directement dans la compétition, on sait qu’il faudra bien jouer pour gagner, estime Benjamin Toniutti, le passeur et capitaine des Bleus. C’est une équipe qui a un super pointu qui sort d’une saison incroyable à Modène (Adis Lagumdzija, qui évoluait aux côtés d’Earvin Ngapeth et sous les ordres d’Andrea Giani), un passeur avec beaucoup d’expérience (Arslan Eksi), des centraux qui jouent dans des clubs turcs qui font partie des meilleurs clubs européens, Halkbank Ankara et Ziraat."
Bref, pas une partie de plaisir pour un groupe tricolore au sein duquel Earvin Ngapeth, privé de la Volleyball Nations League cette saison pour cause de douleurs au genou, est de retour, mais sera sans doute préservé en début de compétition. Battue en quarts de finale de la VNL par les Etats-Unis, la France a depuis disputé trois matchs de préparation mi-août dans le cadre du Memorial Wagner à Cracovie (deux défaites dace à l’Italie et la Pologne, une victoire contre la Slovénie), faisant dire à Benjamin Toniutti : "Je trouve qu’on a joué un peu trop en dents de scie, avec un peu trop d’irrégularité pendant les matchs. On peut jouer très bien pendant dix points et avoir ensuite un trou, c’est sur quoi il faut qu’on travaille sur la phase de poules, parce qu’on a envie de faire un bon Euro à moins d’un an des Jeux Olympiques."
Dans la perspective des Jeux, dont ils sont les tenants du titre, les Bleus veulent en effet marquer le coup sur cett EuroVolley 2023 dont les autres favoris sont les trois équipes qui avaient terminé sur le podium il y a deux ans, dans l’ordre l’Italie (également championne du monde en 2022), la Slovénie et la Pologne.
Des souvenirs que les Bleus aimeraient bien effacer à l’occasion de l’EuroVolley 2023 qui, comme depuis quatre ans, se déroule dans quatre pays : Israël, où ont lieu les matchs de la poule D, celle de l’équipe de France, la Macédoine du Nord, la Bulgarie et l’Italie, ces deux derniers accueillant huitièmes et quarts de finale, avant les demi-finales et finales qui se disputeront à Rome du 14 au 16 septembre.
Les champions olympiques ont hérité d’une poule à leur portée, avec trois équipes qu’ils avaient déjà croisées (et battues 3-0) à ce stade de la compétition à Montpellier lors de l’Euro 2019, le Portugal (25e au classement mondial), la Roumanie (31e) et la Grèce (34e), ainsi que le pays organisateur, Israël (67e), et la Turquie (12e), qui sera mercredi au menu de leur entrée dans la compétition (16h, heure française).
Un adversaire qui arrive à Tel-Aviv avec le plein de confiance, vainqueur dans la foulée de la Golden League européenne en juin puis de la Challenger Cup fin juillet au Qatar, ce qui va lui permettre de disputer la saison prochaine la Volleyball Nations League qui regroupe les seize meilleures nations du monde. "Affronter la Turquie d’entrée va nous mettre directement dans la compétition, on sait qu’il faudra bien jouer pour gagner, estime Benjamin Toniutti, le passeur et capitaine des Bleus. C’est une équipe qui a un super pointu qui sort d’une saison incroyable à Modène (Adis Lagumdzija, qui évoluait aux côtés d’Earvin Ngapeth et sous les ordres d’Andrea Giani), un passeur avec beaucoup d’expérience (Arslan Eksi), des centraux qui jouent dans des clubs turcs qui font partie des meilleurs clubs européens, Halkbank Ankara et Ziraat."
Bref, pas une partie de plaisir pour un groupe tricolore au sein duquel Earvin Ngapeth, privé de la Volleyball Nations League cette saison pour cause de douleurs au genou, est de retour, mais sera sans doute préservé en début de compétition. Battue en quarts de finale de la VNL par les Etats-Unis, la France a depuis disputé trois matchs de préparation mi-août dans le cadre du Memorial Wagner à Cracovie (deux défaites dace à l’Italie et la Pologne, une victoire contre la Slovénie), faisant dire à Benjamin Toniutti : "Je trouve qu’on a joué un peu trop en dents de scie, avec un peu trop d’irrégularité pendant les matchs. On peut jouer très bien pendant dix points et avoir ensuite un trou, c’est sur quoi il faut qu’on travaille sur la phase de poules, parce qu’on a envie de faire un bon Euro à moins d’un an des Jeux Olympiques."
Dans la perspective des Jeux, dont ils sont les tenants du titre, les Bleus veulent en effet marquer le coup sur cett EuroVolley 2023 dont les autres favoris sont les trois équipes qui avaient terminé sur le podium il y a deux ans, dans l’ordre l’Italie (également championne du monde en 2022), la Slovénie et la Pologne.
Les 14 joueurs retenus pour l'EuroVolley 2023 (entre parenthèses, clubs de la saison 2023/2024) :
Libero : Jénia Grebennikov (Zénith Saint-Pétersbourg, RUS)
Passeurs : Benjamin Toniutti (Jastrzebski Wegiel, POL), Antoine Brizard (Piacenza, ITA)
Pointus : Jean Patry (Jastrzebski Wegiel, POL), Stephen Boyer (Rzeszow, POL)
Réceptionneurs-attaquants : Kévin Tillie (Varsovie, POL), Trévor Clévenot (Zawiercie, POL), Yacine Louati (Rzeszow, POL), Timothée Carle (Berlin, ALL), Earvin Ngapeth (Halkbank Ankara, TUR)
Centraux : Quentin Jouffroy (Le Plessis-Robinson, FRA), Daryl Bultor (Saint-Jean d'Illac, FRA), Barthélémy Chinenyeze (Lube Civitanova, ITA), Nicolas Le Goff (Montpellier, FRA)
Le staff : Andrea Giani (entraineur), Roberto Ciamarra (entraîneur adjoint), Loïc Geiler (entraineur adjoint), Pascal Foussard (manager), Josselin Laffond (médecin), Sébastien Viau et Romain Raulet-Orfanotti (kinés), Laurent Lecina (préparateur physique), Paolo Perrone et Valentin Routeau (statisticiens)
Programme et résultats :
Poule D, Tel Aviv (Israël), heures françaises
Mercredi 30 août, 16h : Turquie /France
Jeudi 31 août, 16h : France/Portugal
Samedi 2 septembre, 19h30 : Israël/France
Lundi 4 septembre, 16h : France/Roumanie
Mardi 5 septembre, 16h : Grèce/France