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09/09/2023
Andrea Giani : « Le bon état d’esprit »
Interrogé après la victoire 3-0 de l'équipe de France vendredi soir en huitièmes de finale de l'EuroVolley face à la Bulgarie à Varna, le sélectionneur Andrea Giani s'est montré satisfait de la performance de ses joueurs.
C'est un Andrea Giani serein, et sans doute un peu soulagé, qui s'est présenté vendredi soir dans la zone mixte du Palais de la Culture et des Sports, satisfait de la prestation d'une équipe de France qui n'a jamais laissé la Bulgarie espérer. "On a très bien préparé ce match, et notamment à Tel-Aviv, je pense que là-bas, nous avons trouvé la bonne manière d’entrer sur le terrain. Nous avons fait preuve du bon état d’esprit, nous sommes entrés dans le match avec de la concentration."
Cette concentration, qui avait été plus inconstante lors de la phase de poules d'où des prestations en dents de scie, fait dire à la légende du volley italien : "Ça nous a notamment permis d’améliorer notre service. Ce soir (vendredi), la grosse différence se situe là, nous avons très bien servi, nos leaders au service ont répondu présent. Nous avons aussi été très bons en réception, ce qui est important, parce que la Bulgarie a de bons joueurs, comme Sokolov, Nikolov ou Atanasov, c’est difficile de jouer contre eux si on réceptionne loin du filet. Nous avons enfin réussi à être efficaces en bloc/défense et en attaque après défense."
Le coach tricolore n'a pas été pour rien dans cette victoire lui qui, en fin de premier set, alors que la Bulgarie menait de deux points (17-19), a sorti de son chapeau Earvin Ngapeth, remplaçant au coup d'envoi, pour une série de services décisive (21-19), marquée notamment par un ace et deux "monster blocks" de Yacine Louati. "Nous avions préparé cette entrée, nous en avions parlé avec Earvin. J’utilise plus souvent ce système en club, je l’utilisais aussi avec l’équipe d'Allemagne, nous avions besoin d’augmenter la qualité de notre service, cela nous donne plus de chance de faire des breaks, ce que nous avons réussi dans le premier set. Ça a donné une bonne énergie à l’équipe."
Andrea Giani s'est même permis par la suite de jouer avec trois réceptionneurs/attaquants - Timothée Carle, Yacine Louati et Earvin Ngapeth - et un pointu (Jean Patry puis Stephen Boyer), formule inédite, qu'il explique ainsi : "Earvin est meilleur réceptionneur et peut attaquer, nous avions besoin de trouver la meilleure solution et d’utiliser tous nos joueurs." La formule a été gagnante, mais pour autant, à l'image de ses joueurs, qui n'ont pas versé dans l'exubérance après ce succès somme toute logique pour un champion olympique en titre, l'Italien ne s'emballait pas à l'issue de la rencontre : "Cette victoire est importante, mais ce n’est qu’une première étape dans cette seconde phase du Championnat d’Europe."
Et Andrea Giani de se projeter vers les retrouvailles lundi avec la Roumanie, seule formation à avoir battu les Bleus depuis le début de la compétition (3-1) : "On voit que cette équipe s’améliore techniquement, leurs joueurs sont en pleine confiance, on l’a vu en huitièmes de finale, ils menaient 2-0, la Croatie a réussi à revenir, mais ils ont quand même gagné le tie-break. Il faudra entrer sur le terrain avec du respect pour cette équipe, mais avec le même état d’esprit que celui dont on a fait preuve contre la Bulgarie."
Cette concentration, qui avait été plus inconstante lors de la phase de poules d'où des prestations en dents de scie, fait dire à la légende du volley italien : "Ça nous a notamment permis d’améliorer notre service. Ce soir (vendredi), la grosse différence se situe là, nous avons très bien servi, nos leaders au service ont répondu présent. Nous avons aussi été très bons en réception, ce qui est important, parce que la Bulgarie a de bons joueurs, comme Sokolov, Nikolov ou Atanasov, c’est difficile de jouer contre eux si on réceptionne loin du filet. Nous avons enfin réussi à être efficaces en bloc/défense et en attaque après défense."
Le coach tricolore n'a pas été pour rien dans cette victoire lui qui, en fin de premier set, alors que la Bulgarie menait de deux points (17-19), a sorti de son chapeau Earvin Ngapeth, remplaçant au coup d'envoi, pour une série de services décisive (21-19), marquée notamment par un ace et deux "monster blocks" de Yacine Louati. "Nous avions préparé cette entrée, nous en avions parlé avec Earvin. J’utilise plus souvent ce système en club, je l’utilisais aussi avec l’équipe d'Allemagne, nous avions besoin d’augmenter la qualité de notre service, cela nous donne plus de chance de faire des breaks, ce que nous avons réussi dans le premier set. Ça a donné une bonne énergie à l’équipe."
Andrea Giani s'est même permis par la suite de jouer avec trois réceptionneurs/attaquants - Timothée Carle, Yacine Louati et Earvin Ngapeth - et un pointu (Jean Patry puis Stephen Boyer), formule inédite, qu'il explique ainsi : "Earvin est meilleur réceptionneur et peut attaquer, nous avions besoin de trouver la meilleure solution et d’utiliser tous nos joueurs." La formule a été gagnante, mais pour autant, à l'image de ses joueurs, qui n'ont pas versé dans l'exubérance après ce succès somme toute logique pour un champion olympique en titre, l'Italien ne s'emballait pas à l'issue de la rencontre : "Cette victoire est importante, mais ce n’est qu’une première étape dans cette seconde phase du Championnat d’Europe."
Et Andrea Giani de se projeter vers les retrouvailles lundi avec la Roumanie, seule formation à avoir battu les Bleus depuis le début de la compétition (3-1) : "On voit que cette équipe s’améliore techniquement, leurs joueurs sont en pleine confiance, on l’a vu en huitièmes de finale, ils menaient 2-0, la Croatie a réussi à revenir, mais ils ont quand même gagné le tie-break. Il faudra entrer sur le terrain avec du respect pour cette équipe, mais avec le même état d’esprit que celui dont on a fait preuve contre la Bulgarie."