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(Miniature) Où voir jouer les Bleues ?
Photo : Julien Crosnier
02/10/2023
Où voir jouer les Bleues ?
Après un riche été qui aura vu l’équipe de France féminine remporter la Challenger Cup et atteindre les quarts de finale de l’EuroVolley 2023, les internationales tricolores ont retrouvé leurs clubs respectifs. Tour d’horizon des équipes des 17 Bleues qui ont participé à la saison internationale.
France

C’est du côté de Nantes que se trouve cette saison le plus gros contingent d’internationales tricolores de Ligue A féminine, puisqu’elles seront quatre Bleues à évoluer sous les couleurs des Neptunes : en plus de la passeuse Emilie Respaut et de la réceptionneuse/attaquante Leïa Ratahiry, qui disputeront leur deuxième saison sur les bords de la Loire, sont arrivées cet été une autre réceptionneuse/attaquante, Amélie Rotar, en provenance de Béziers, et la libéro Amandine Giardino, qui s’est résolue à quitter Venelles et son Sud pour s’engager en faveur du club nantais, sans doute l’un des principaux candidats au titre cette saison.

Nantes que la centrale Isaline Sager-Weider a de son côté quitté pour signer à Mulhouse, le club de ses débuts professionnels. "Je suis très heureuse de revenir à Mulhouse, que j’ai quitté en 2013, il y a tout pile dix ans. C’est une évidence pour moi de finir ma carrière de joueuse là où tout a commencé", indiquait au moment de signer en Alsace celle qui devrait raccrocher à l’issue de cette saison olympique.

Parmi les autres clubs de Ligue 1, Chamalières a conservé les deux réceptionneuses/attaquantes Sabine Haewegene et Halimatou Bah, mais a perdu la centrale Eva Elouga qui s’est engagée en faveur de Marcq-en-Baroeul. Pas de changement pour une autre centrale, Christina Bauer, qui reste à Pays d’Aix Venelles, tandis que Juliette Gelin, après deux ans à Cannes, s’installe dans la capitale et portera les couleurs de Levallois Paris Saint-Cloud, les deux équipes des Hauts-de-Seine ayant fusionné en une seule, qui évoluera au Palais des Sports Marcel-Cerdan de Levallois.

Enfin, la toute jeune Nawelle Chouikh-Barbez (18 ans), qui faisait partie du groupe à l’EuroVolley, poursuit sa formation à l’IFVB et évoluera sous les couleurs de France Avenir 2024, tandis que la centrale Léandra Olinga Andela, après cinq saisons à Mulhouse, n’a pour l’instant signé nulle part.

13 clubs sont engagés cette saison en Ligue A féminine qui débute le week-end prochain avec notamment le remake de la finale 2022/2023 entre le champion de France sortant, Le Cannet, et le finaliste, Mulhouse.

Etranger

Le contingent des internationales françaises évoluant à l’étranger est passé à cinq joueuses cette saison, soit une de plus que la saison dernière, en l'occurrence la jeune pointue Guewe Diouf (21 ans), qui a quitté Chamalières pour s’engager en Roumanie, plus précisément au CSM Bucarest. Dans la capitale roumaine, évoluera également la passeuse des Bleues, Nina Stojiljkovic, qui, après avoir joué la saison dernière en Serbie (Partizan Belgrade) puis en Slovénie (Calcit Volley), s’est engagée en faveur du club rival du CSM, le Dinamo Bucarest.

L’intersaison en Italie a été synonyme de mouvement pour les Bleues évoluant de l’autre côté des Alpes : Héléna Cazaute a quitté Chieri pour Milan (ex Monza), club très ambitieux cette saison (il jouera la Ligue des champions), avec notamment dans ses rangs plusieurs stars de l’équipe d’Italie (Alessia Orro, Paola Egonu, Myriam Sylla), ainsi que la réceptionneuse/attaquante néerlandaise Nika Daaldreop, troisième du dernier Euro (devant… l’Italie). Milan attaque sa saison dimanche prochain par la réception de Busto Arsizio. Changement de club également pour la centrale Amandha Sylves qui, après deux saisons à Florence, a signé à Cuneo – en déplacement dimanche à Pinerolo pour la 1ere journée.

Cuneo qu’a quitté Lucille Gicquel pour la Turquie : la pointue des Bleues s’est en effet engagée pour Belediyespor, club de Bursa (au nord du pays), qui sera dirigé par le Belge Vital Heynen, ex sélectionneur de l’équipe masculine de Pologne, avec laquelle il a décroché le titre mondial en 2018 – il dirige aujourd’hui l’Allemagne féminine. "J’avais la possibilité de rester en Italie, mais après ma saison compliquée, j’avais vraiment envie de changement, de voir quelque chose de nouveau, confiait-elle pendant l’Euro. J’avais déjà eu une proposition l’année dernière d’un autre club turc, j’avais préféré rester en Italie, mais je n’avais pas caché mon envie d’aller découvrir ce championnat, donc quand l’opportunité s’est de nouveau présentée, je ne suis pas passée à côté." Le coup d’envoi du Championnat sera donné les 14 et 15 octobre, Lucille Gicquel et son équipe recevront Galatasaray.