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Photo : FIVB
21/03/2024
Beach Pro Tour : Le sprint olympique débute à Recife
Après un premier tournoi Elite 16 début mars à Doha, où les deux duos français en lice n’ont pas passé le cap des qualifications, la saison du Beach Pro Tour débute réellement jeudi par le Challenge de Recife (Brésil), qui marque le coup d’envoi du sprint pour la qualification olympique.
A quatre mois du coup d’envoi des Jeux Olympiques de Paris 2024, la saison de beach entre dans le vif du sujet avec, dans les trois mois à venir, un enchaînement de tournois du Beach Pro Tour, Elite 16 (le plus haut niveau) et Challenge, qui vont être décisifs dans la perspective de la qualification olympique. 17 tandems (deux maximum par pays) seront qualifiés au 10 juin via le ranking olympique, qui prend en compte les douze meilleurs résultats enregistrés sur le Beach Pro Tour entre le 1er janvier 2023 et le 9 juin 2024 ainsi que sur les Championnats du monde 2023.
D’ici le 9 juin, il s’agit pour les candidats aux Jeux de marquer le plus de points possible sur les quatre tournois Elite 16 au programme – Tepic (Mexique), Brasilia (Brésil), Espinho (Portugal) et Ostrava (République tchèque) -, les plus pourvoyeurs en points, et les cinq Challenge : Recife et Saquarema (Brésil), Guadalajara (Mexique), Xiamen (Chine) et Stare Jablonski (Pologne). Le classement sera figé au 9 juin, ce qui permettra donc d’attribuer 17 quotas par genre, en plus de celui déjà dans la poche des vainqueurs du Championnat du monde 2023, les Tchèques Perusic/Schweiner chez les hommes, les Américaines Hughes/Cheng chez les femmes.
Il restera ensuite cinq quotas à décerner, ils iront aux cinq pays vainqueurs de leurs Beach Nations Cup continentales respectives (ex Continental Cup), dont les finales auront lieu fin juin. La France, en tant que pays organisateur, s’est vu automatiquement attribuer un quota par genre, elle peut en décrocher un second via le processus décrit ci-dessus. Où en est-on au 21 mars, date du coup d’envoi du Beach Pro Tour Challenge de Recife ?
Côté masculin, la mission de qualifier un tandem par le ranking olympique semble compliquée, après une saison 2023 au cours de laquelle Youssef Krou/Arnaud Gauthier-Rat et Julien Lyneel/ Rémi Bassereau auront accumulé les pépins physiques, ce qui les a empêchés de marquer beaucoup de points. Les premiers avaient pourtant démarré en trombe, avec une deuxième place au Challenge d’Itapema et une cinquième sur l’Elite 16 d’Ostrava, ils n’ont pu enchaîner à cause des blessures successives des deux joueurs. Youssef Krou s’est encore blessé pendant la préparation de la saison (rupture du tendon à l’interception du biceps). "A cause de ces pépins, ils n’ont pas pu participer l’an dernier à quatre tournois très importants pour marquer des points, ça a forcément réduit leurs chances de se qualifier, d’autant qu’ils ne vont pas pouvoir participer aux deux premiers tournois de la saison au Brésil. Ils n’ont plus de joker, ils devront performer sur les quatre-cinq tournois qu’ils vont jouer", commente Christophe Victor, responsable du secteur beach-volley à la Fédération Française de Volley.
Quant à la paire Lyneel/Bassereau, elle aussi bien partie l’an dernier (cinquième au Challenge de La Paz), elle a peu joué par la suite à cause des problèmes de dos de Julien Lyneel, mais selon Christophe Victor, "ils sont désormais débarrassés de leurs soucis physiques, ils sont sur une bonne lancée, ces premiers tournois seront pour eux le juge de paix." Les jeunes Arthur Canet/Téo Rotar, auteurs d’une très bonne saison 2023 (champions d’Europe U20, médaillés de bronze aux Mondiaux U21, cinquièmes au Challenge de Goa et vainqueurs du Future de Montpellier) et les mieux placés au ranking, sont également dans la course à la qualification. Si une ou deux paires se qualifient, la Fédération Française de Volley devra décider fin juin laquelle ou lesquelles elle alignera sur le sable olympique du Champ de Mars fin juillet.
Côté féminin, les Bleues sont en meilleure posture au sortir d’une belle année 2023 : les n°1 tricolores, Lézana Placette et Alexia Richard, demi-finalistes la saison dernière sur le Beach Pro Tour Challenge de Nuvali (Philippines), quart-de-finalistes à Joao Pessoa (Elite 16), Espinho et La Paz (Challenge), sont pour l’instant 14e au ranking olympique (donc en position de décrocher le deuxième quota olympique), à charge pour elles de "faire encore quelques bons résultats d’ici juin, car il y a encore quatre-cinq équipes en compétition pour les trois-quatre dernières places", commente Christophe Victor.
Si elles parvenaient à se qualifier, elles offriraient le second ticket olympique à la paire Aline Chamereau/Clémence Vieira qui a affiché "une belle progession l’an dernier", selon ce dernier, avec deux cinquièmes place en Challenge (Goa et Chiang Mai). "Il y a un enchaînement de cinq tournois d’ici début mai, on en saura alors beaucoup plus pour la qualification", ajoute le responsable du secteur beach-volley. Autant dire que chaque tournoi a son importance, à commencer par celui de Recife sur lequel les deux paires féminines sont engagées, directement admises dans le main draw (tableau principal), tandis que côté masculin, Julien Lyneel et Rémi Bassereau, les frères Quincy et Calvin Ayé et le tandem Samuel Cattet/Olivier Barthélémy devront passer par les qualifications.
D’ici le 9 juin, il s’agit pour les candidats aux Jeux de marquer le plus de points possible sur les quatre tournois Elite 16 au programme – Tepic (Mexique), Brasilia (Brésil), Espinho (Portugal) et Ostrava (République tchèque) -, les plus pourvoyeurs en points, et les cinq Challenge : Recife et Saquarema (Brésil), Guadalajara (Mexique), Xiamen (Chine) et Stare Jablonski (Pologne). Le classement sera figé au 9 juin, ce qui permettra donc d’attribuer 17 quotas par genre, en plus de celui déjà dans la poche des vainqueurs du Championnat du monde 2023, les Tchèques Perusic/Schweiner chez les hommes, les Américaines Hughes/Cheng chez les femmes.
Il restera ensuite cinq quotas à décerner, ils iront aux cinq pays vainqueurs de leurs Beach Nations Cup continentales respectives (ex Continental Cup), dont les finales auront lieu fin juin. La France, en tant que pays organisateur, s’est vu automatiquement attribuer un quota par genre, elle peut en décrocher un second via le processus décrit ci-dessus. Où en est-on au 21 mars, date du coup d’envoi du Beach Pro Tour Challenge de Recife ?
Côté masculin, la mission de qualifier un tandem par le ranking olympique semble compliquée, après une saison 2023 au cours de laquelle Youssef Krou/Arnaud Gauthier-Rat et Julien Lyneel/ Rémi Bassereau auront accumulé les pépins physiques, ce qui les a empêchés de marquer beaucoup de points. Les premiers avaient pourtant démarré en trombe, avec une deuxième place au Challenge d’Itapema et une cinquième sur l’Elite 16 d’Ostrava, ils n’ont pu enchaîner à cause des blessures successives des deux joueurs. Youssef Krou s’est encore blessé pendant la préparation de la saison (rupture du tendon à l’interception du biceps). "A cause de ces pépins, ils n’ont pas pu participer l’an dernier à quatre tournois très importants pour marquer des points, ça a forcément réduit leurs chances de se qualifier, d’autant qu’ils ne vont pas pouvoir participer aux deux premiers tournois de la saison au Brésil. Ils n’ont plus de joker, ils devront performer sur les quatre-cinq tournois qu’ils vont jouer", commente Christophe Victor, responsable du secteur beach-volley à la Fédération Française de Volley.
Quant à la paire Lyneel/Bassereau, elle aussi bien partie l’an dernier (cinquième au Challenge de La Paz), elle a peu joué par la suite à cause des problèmes de dos de Julien Lyneel, mais selon Christophe Victor, "ils sont désormais débarrassés de leurs soucis physiques, ils sont sur une bonne lancée, ces premiers tournois seront pour eux le juge de paix." Les jeunes Arthur Canet/Téo Rotar, auteurs d’une très bonne saison 2023 (champions d’Europe U20, médaillés de bronze aux Mondiaux U21, cinquièmes au Challenge de Goa et vainqueurs du Future de Montpellier) et les mieux placés au ranking, sont également dans la course à la qualification. Si une ou deux paires se qualifient, la Fédération Française de Volley devra décider fin juin laquelle ou lesquelles elle alignera sur le sable olympique du Champ de Mars fin juillet.
Côté féminin, les Bleues sont en meilleure posture au sortir d’une belle année 2023 : les n°1 tricolores, Lézana Placette et Alexia Richard, demi-finalistes la saison dernière sur le Beach Pro Tour Challenge de Nuvali (Philippines), quart-de-finalistes à Joao Pessoa (Elite 16), Espinho et La Paz (Challenge), sont pour l’instant 14e au ranking olympique (donc en position de décrocher le deuxième quota olympique), à charge pour elles de "faire encore quelques bons résultats d’ici juin, car il y a encore quatre-cinq équipes en compétition pour les trois-quatre dernières places", commente Christophe Victor.
Si elles parvenaient à se qualifier, elles offriraient le second ticket olympique à la paire Aline Chamereau/Clémence Vieira qui a affiché "une belle progession l’an dernier", selon ce dernier, avec deux cinquièmes place en Challenge (Goa et Chiang Mai). "Il y a un enchaînement de cinq tournois d’ici début mai, on en saura alors beaucoup plus pour la qualification", ajoute le responsable du secteur beach-volley. Autant dire que chaque tournoi a son importance, à commencer par celui de Recife sur lequel les deux paires féminines sont engagées, directement admises dans le main draw (tableau principal), tandis que côté masculin, Julien Lyneel et Rémi Bassereau, les frères Quincy et Calvin Ayé et le tandem Samuel Cattet/Olivier Barthélémy devront passer par les qualifications.
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