HOME
| Actualités FFvolley | ||
| << Coupe de France M : pour qui le premier titre ? | Voir tout | Beach Pro Tour Saquarema : Lyneel/Bassereau 3e >> |
Photo : Jean-Marie Hervio
30/03/2024
Nantes s’offre sa première Coupe !
Nantes a remporté samedi soir à la Halle Carpentier la première Coupe de France de son histoire – et son premier titre tout court - en battant nettement Mulhouse en finale en trois sets (25-19, 25-18, 25-20). Les « Boys » du NRMV, opposés à Montpellier pour la finale masculine, vont tenter dimanche de faire aussi bien que les Neptunes.
Une victoire nette et sans bavure pour un titre historique ! Après trois finales de Coupe perdues (2014, 2016 et 2019), deux en Ligue A (2014 et 2019) et une en Challenge Cup cette saison, Nantes s’est enfin offert samedi soir dans une Halle Carpentier bondée et bruyante le premier titre de son histoire, avec cette Coupe de France qui restera à jamais gravée dans le coeur d'un club qui devient peu à peu une place forte du volley-ball français.
Cette Coupe, les Neptunes sont allées le chercher en mode rouleau compresseur, ne laissant jamais leurs adversaires respirer et se montrant supérieures dans tous les compartiments du jeu. Ce que soulignera, beau joueur, à l'issue de la rencontre, le coach alsacien François Salvagni, estimant qu'à chaque poste, Nantes aura été au-dessus de son rival.
La première manche est pourtant longtemps équilibrée, les deux équipes se rendant coup pour coup jusqu’à 16-16. Moment choisi par les Nantaises pour accélérer, avec une série de quatre points de suite sur le service de la centrale américaine, Jaelyn Keene, qui leur permet de se détacher (16-20), grâce à une défense plus présente et surtout davantage de percussion offensive, notamment du duo Taylor Mims-Amélie Rotar (6 et 4 points sur ce set). Le mot de la fin de ce premier set revient à la jeune centrale serbe Helena Kurtagic (19-25), récompensée de son très bon début de match (5 points dans cette manche).
Le deuxième débute sur des bases très élevées, avec de superbes rallyes, qui tournent tous en faveur des Neptunes (3-8, 9-15), omniprésentes en défense, notamment la libéro internationale Amandine Giardino, et disposant surtout de beaucoup plus de solutions en attaque, entre Amélie Rotar (12 points en tout), devenue bouillante au fil du set, Taylor Mimms (12 points également), Marrit Jasper (8 points) ou les centrales Jaelyn Keene (12 points) et Helena Kurtagic, meilleure marqueuse de la rencontre du haut de ses 19 ans (14 points dont 6 blocs).
Grâce à son bloc et ses entrantes, notamment la jeune Mija Siftar (18 ans), le VMA revient à trois longueurs (13-16), mais Nantes reste solide sur son side-out (phase de réception) et refait le break sur deux blocs d’Helena Kurtagic, consécutifs à une nouvelle série de services percutants de Jaelyn Keene (18-24), Taylor Mims concluant dans la foulée cette série de quatre points de rang (18-25).
Sonnées, sans solutions offensives (35% d’efficacité sur tout le match), les Alsaciennes tentent de relever la tête en début de troisième manche (4-1), mais sur une série au service d’Amélie Rotar, Nantes reprend les commandes, avec quatre points de rang (5-8) puis une nouvelle série au service signée Helena Kurtagic qui met la réception mulhousienne au supplice (6-12). Le VMA s’accroche (10-13 puis 17-20), mais les Nantaises ne se laissent jamais rattraper par l’enjeu ou par la peur de gagner, et un ultime service dehors adverse envoie les Neptunes au paradis.
Aux anges après avoir reçu la Coupe des mains du président de la Fédération Française de Volley, Eric Tanguy, les Neptunes ne semblaient pour autant pas rassasiées, se promettant de finir cette saison historique avec un deuxième trophée, celui de champion de France. Place désormais à la finale masculine, dimanche à 15h30, avec une opposition qui promet entre Montpellier et Nantes Rezé qui rêve d'imiter les Neptunes et offrir à Nantes sa deuxième Coupe du week-end !
Les réactions :
Amandine Giardino, libéro de Nantes : "C’était le match parfait parce qu’on a vraiment joué à notre niveau, on savait que c’était une équipe athlétique, avec de bonnes armes offensives mais dont le point faible était le fond de jeu, on devait vraiment pousser au service et être « carré » sur notre bloc/défense, c’est ce qu’on a fait. Il n’y a pas une balle qui est tombée sans qu’on se jette, on a très bien servi, on a bien tenu notre « side out », donc c’était le match idéal, il n’y a pas une fille qui n’a pas été au niveau de notre équipe, même celles qui sont rentrées, le 3-0 est mérité. On fait une super saison, on s’entraîne vraiment bien, on savait que Mulhouse était une équipe qui avait plus l’habitude de jouer des finales que nous, mais qu’elles allaient nous craindre un peu parce qu’on les avait battues deux fois assez sèchement cette saison. Il ne fallait pas les laisser respirer, c’est vraiment ce qu’on a fait, on a pris du plaisir. Ce trophée pour Nantes, c’est vingt ans de travail acharné, en essayant de toujours plus se professionnaliser ; cette saison, on a un groupe exceptionnel avec de super joueuses, avec cette victoire, on restera dans l’histoire du club. On l’était déjà en gagnant autant de matchs et en se qualifiant pour une finale européenne, on espère maintenant un second trophée car on n’est pas rassasiées."
Amélie Rotar, réceptionneuse/attaquante de Nantes : "C’est le genre de match dont on rêve, on ne les a pas laissées jouer leur volley-ball et on a réussi à mettre en place le nôtre, on a été très performantes dans tous les secteurs de jeu. C’est ce dont on rêvait, on voulait apporter un trophée à ce club des Neptunes, on l’a fait ce soir. On est vraiment trop contentes, en plus avec ce groupe de filles, ce staff, c’est vraiment magique ce qu’on vit cette saison, maintenant, à nous de continuer en playoffs, on a envie d’aller aussi loin en Championnat. On est soulagées parce qu’on a ramené un trophée à Nantes, c’était notre objectif cette saison de remporter au moins un titre, c’est coché, mais on voit plus loin et on espère aller jusqu’à la fin, parce qu’on veut rester au maximum, ensemble, on s’aime trop, je n’ai pas envie de quitter ces filles-là."
François Salvagni, entraîneur de Mulhouse : "D’abord bravo à la Fédération, ce soir, l’organisation était magnifique, bravo aux fans de Mulhouse et de Nantes qui ont mis une ambiance extraordinaire. Et bravo à Nantes qui a fait un super match, je pense que ce soir, tout l’effectif de Nantes a mieux joué que celui de Mulhouse. Je sais que les filles ont très bien travaillé, ont bien préparé ce match, mais une finale est un match complètement différent, pas beaucoup de joueuses dans notre équipe n’avaient joué de finale, pour beaucoup, c’était la première de leur vie. Pour certaines, la pression est stimulante pour mieux jouer, pour d’autres, c’est très difficile, on a eu du mal à jouer à notre niveau."
Cesar Gonzalez, entraîneur de Nantes : "C’était un très bon match. Nous avons bien servi, nous avons été aussi performants au bloc et en défense, c’est dans la continuité de notre saison, nous sommes également restés stables en réception, ce qui était important parce qu’on savait que Mulhouse servait bien, ça nous a permis de bien contrôler notre « side out », notre bloc/défense a ensuite fait la différence. Nous travaillons tous les jours pour gagner chaque match et des trophées, le club avait jusqu’ici perdu six finales, toutes perdues (toutes compétitions confondues), c’est important d’en gagner une. Ce trophée n’est pas venu tout seul, nous l’avons gagné parce que nous avons fait ce qu’il fallait pour ça, je suis content pour les joueuses, mais aussi pour les gens au club, beaucoup d’entre eux y travaillent depuis six-sept ans, ils ont perdu des finales, je suis content qu’ils aient ce sentiment de la victoire."
Cette Coupe, les Neptunes sont allées le chercher en mode rouleau compresseur, ne laissant jamais leurs adversaires respirer et se montrant supérieures dans tous les compartiments du jeu. Ce que soulignera, beau joueur, à l'issue de la rencontre, le coach alsacien François Salvagni, estimant qu'à chaque poste, Nantes aura été au-dessus de son rival.
La première manche est pourtant longtemps équilibrée, les deux équipes se rendant coup pour coup jusqu’à 16-16. Moment choisi par les Nantaises pour accélérer, avec une série de quatre points de suite sur le service de la centrale américaine, Jaelyn Keene, qui leur permet de se détacher (16-20), grâce à une défense plus présente et surtout davantage de percussion offensive, notamment du duo Taylor Mims-Amélie Rotar (6 et 4 points sur ce set). Le mot de la fin de ce premier set revient à la jeune centrale serbe Helena Kurtagic (19-25), récompensée de son très bon début de match (5 points dans cette manche).
Le deuxième débute sur des bases très élevées, avec de superbes rallyes, qui tournent tous en faveur des Neptunes (3-8, 9-15), omniprésentes en défense, notamment la libéro internationale Amandine Giardino, et disposant surtout de beaucoup plus de solutions en attaque, entre Amélie Rotar (12 points en tout), devenue bouillante au fil du set, Taylor Mimms (12 points également), Marrit Jasper (8 points) ou les centrales Jaelyn Keene (12 points) et Helena Kurtagic, meilleure marqueuse de la rencontre du haut de ses 19 ans (14 points dont 6 blocs).
Grâce à son bloc et ses entrantes, notamment la jeune Mija Siftar (18 ans), le VMA revient à trois longueurs (13-16), mais Nantes reste solide sur son side-out (phase de réception) et refait le break sur deux blocs d’Helena Kurtagic, consécutifs à une nouvelle série de services percutants de Jaelyn Keene (18-24), Taylor Mims concluant dans la foulée cette série de quatre points de rang (18-25).
Sonnées, sans solutions offensives (35% d’efficacité sur tout le match), les Alsaciennes tentent de relever la tête en début de troisième manche (4-1), mais sur une série au service d’Amélie Rotar, Nantes reprend les commandes, avec quatre points de rang (5-8) puis une nouvelle série au service signée Helena Kurtagic qui met la réception mulhousienne au supplice (6-12). Le VMA s’accroche (10-13 puis 17-20), mais les Nantaises ne se laissent jamais rattraper par l’enjeu ou par la peur de gagner, et un ultime service dehors adverse envoie les Neptunes au paradis.
Aux anges après avoir reçu la Coupe des mains du président de la Fédération Française de Volley, Eric Tanguy, les Neptunes ne semblaient pour autant pas rassasiées, se promettant de finir cette saison historique avec un deuxième trophée, celui de champion de France. Place désormais à la finale masculine, dimanche à 15h30, avec une opposition qui promet entre Montpellier et Nantes Rezé qui rêve d'imiter les Neptunes et offrir à Nantes sa deuxième Coupe du week-end !
Les réactions :
Amandine Giardino, libéro de Nantes : "C’était le match parfait parce qu’on a vraiment joué à notre niveau, on savait que c’était une équipe athlétique, avec de bonnes armes offensives mais dont le point faible était le fond de jeu, on devait vraiment pousser au service et être « carré » sur notre bloc/défense, c’est ce qu’on a fait. Il n’y a pas une balle qui est tombée sans qu’on se jette, on a très bien servi, on a bien tenu notre « side out », donc c’était le match idéal, il n’y a pas une fille qui n’a pas été au niveau de notre équipe, même celles qui sont rentrées, le 3-0 est mérité. On fait une super saison, on s’entraîne vraiment bien, on savait que Mulhouse était une équipe qui avait plus l’habitude de jouer des finales que nous, mais qu’elles allaient nous craindre un peu parce qu’on les avait battues deux fois assez sèchement cette saison. Il ne fallait pas les laisser respirer, c’est vraiment ce qu’on a fait, on a pris du plaisir. Ce trophée pour Nantes, c’est vingt ans de travail acharné, en essayant de toujours plus se professionnaliser ; cette saison, on a un groupe exceptionnel avec de super joueuses, avec cette victoire, on restera dans l’histoire du club. On l’était déjà en gagnant autant de matchs et en se qualifiant pour une finale européenne, on espère maintenant un second trophée car on n’est pas rassasiées."
Amélie Rotar, réceptionneuse/attaquante de Nantes : "C’est le genre de match dont on rêve, on ne les a pas laissées jouer leur volley-ball et on a réussi à mettre en place le nôtre, on a été très performantes dans tous les secteurs de jeu. C’est ce dont on rêvait, on voulait apporter un trophée à ce club des Neptunes, on l’a fait ce soir. On est vraiment trop contentes, en plus avec ce groupe de filles, ce staff, c’est vraiment magique ce qu’on vit cette saison, maintenant, à nous de continuer en playoffs, on a envie d’aller aussi loin en Championnat. On est soulagées parce qu’on a ramené un trophée à Nantes, c’était notre objectif cette saison de remporter au moins un titre, c’est coché, mais on voit plus loin et on espère aller jusqu’à la fin, parce qu’on veut rester au maximum, ensemble, on s’aime trop, je n’ai pas envie de quitter ces filles-là."
François Salvagni, entraîneur de Mulhouse : "D’abord bravo à la Fédération, ce soir, l’organisation était magnifique, bravo aux fans de Mulhouse et de Nantes qui ont mis une ambiance extraordinaire. Et bravo à Nantes qui a fait un super match, je pense que ce soir, tout l’effectif de Nantes a mieux joué que celui de Mulhouse. Je sais que les filles ont très bien travaillé, ont bien préparé ce match, mais une finale est un match complètement différent, pas beaucoup de joueuses dans notre équipe n’avaient joué de finale, pour beaucoup, c’était la première de leur vie. Pour certaines, la pression est stimulante pour mieux jouer, pour d’autres, c’est très difficile, on a eu du mal à jouer à notre niveau."
Cesar Gonzalez, entraîneur de Nantes : "C’était un très bon match. Nous avons bien servi, nous avons été aussi performants au bloc et en défense, c’est dans la continuité de notre saison, nous sommes également restés stables en réception, ce qui était important parce qu’on savait que Mulhouse servait bien, ça nous a permis de bien contrôler notre « side out », notre bloc/défense a ensuite fait la différence. Nous travaillons tous les jours pour gagner chaque match et des trophées, le club avait jusqu’ici perdu six finales, toutes perdues (toutes compétitions confondues), c’est important d’en gagner une. Ce trophée n’est pas venu tout seul, nous l’avons gagné parce que nous avons fait ce qu’il fallait pour ça, je suis content pour les joueuses, mais aussi pour les gens au club, beaucoup d’entre eux y travaillent depuis six-sept ans, ils ont perdu des finales, je suis content qu’ils aient ce sentiment de la victoire."
.png){kind=small}
.jpg)
