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29/05/2024
VNL : L'Italie trop forte pour les Bleues
L'équipe de France s'est inclinée mercredi à Macao à l'occasion de son premier match de la poule 3 de la Volleyball Nations League, logiquement battue 3-0 par une formation italienne qui lui était supérieure. Les Bleues affrontent le Japon jeudi, la Thaïlande vendredi et les Pays-Bas dimanche.
Deux semaines après avoir fait ses premiers pas dans la Volleyball Nations League à Antalya (une victoire pour trois défaites), l’équipe de France féminine retrouvait ce mercredi la compétition avec un affrontement a priori déséquilibré face à l’Italie, cinquième nation mondiale, qui l’avait dominée 3-0 en septembre dernier en quarts de finale de l’EuroVolley.
Le score final de cette rencontre a été identique, avec une défaite en trois sets pour les Bleues qui, malgré leurs efforts, n’ont rien pu faire pour contrarier la belle mécanique adverse, l'Italie s'étant montrée supérieure dans tous les compartiments du jeu. Dans une configuration encore différente, avec les débuts internationaux cette saison de la libéro Juliette Gelin, de la centrale Christina Bauer, de Sabine Haewegene et de la capitaine Héléna Cazaute, qui a joué les débuts de set puis fait quelques entrées, les Françaises ont d’entrée subi la force de frappe adverse (4-12). En attaque, avec la surpuissante pointue Paola Egonu (13 points, meilleure marqueuse du match) – et coéquipière à Milan d’Héléna Cazaute, tout comme la passeuse Alessia Orro et la réceptionneuse/attaquante Miriam Sylla - mais également au service, la réception tricolore ayant du mal à lire les trajectoires transalpines.
Et si les joueuses d’Emile Rousseaux recollent (9-13) après une bonne série au service de Nina Stojiljkovic, les Italiennes reprennent le large (12-20) grâce notamment à la qualité de leur défense (10 blocs contre 3 en tout), leur entraîneur Julio Velasco se permettant même le luxe de changer de pointue dans le money-time, Ekaterina Antropova entrant en jeu pour claquer deux points de suite (15-25). Malgré ces débuts difficiles, les Bleues vont offrir un joli visage en début de seconde manche, menant 6-4 après deux points signés Sabine Haewegene, mais une nouvelle fois, la machine adverse va alors se mettre en route, avec deux séries de plusieurs points consécutifs fatales aux Bleues (10-14 puis 12-21), notamment sur le service de la centrale Marina Lubian (9 points, dont 2 aces) qui aura fait mal à ces dernières sur son engagement.
Menées deux sets à rien (14-25), les Françaises subissent encore la domination adverse en début de troisième manche (0-4), Emile Rousseaux procédant à de nombreux changements (entrées successives d’Amélie Rotar, Maeva Schalk, Emilie Respaut, Iman Ndiaye et Léandra Olinga Andela) pour donner du temps de jeu à l’ensemble de son groupe, intimant lors des temps morts à ses joueuses de prendre des risques en attaque. Une nouvelle série au service de Lubian scelle définitivement le sort de ce set (de 5-11 à 5-17), le mot de la fin revenant à l’entrante Sara Bonifacio (14-25).
A l’arrivée, une victoire sans appel de l’Italie, mais logique au vu de l’écart séparant les deux équipes, l’objectif sur ce type de rencontre étant pour l’effectif tricolore de prendre de l’expérience et de mesurer le travail à fournir pour, progressivement, se rapprocher du très haut niveau. Ce sera encore le cas jeudi (10h) pour le deuxième match de la poule 3 face au Japon (8e au classement mondial), battu mardi de peu par le Brésil (3-2) et en quête sur cette VNL de son ticket olympique.
La réaction de Juliette Gelin, libéro de l'équipe de France : "Pour mes débuts dans la VNL, c'est un match qui met bien dans l'ambiance, le niveau de cette équipe d'Italie était assez impressionnant à voir. Maintenant, il faut voir le bon côté des choses, c'est une grande chance et une belle opportunité de jouer face à des formations de ce niveau, et personnellement, j'ai pris énormément de plaisir. Sur ce genre de match, il faut tout tenter et essayer de prendre le positif de chaque situation. Il y a toujours moyen de faire mieux, mais c'est la première fois que ce six de départ jouait ensemble cette saison, il faut le prendre comme un point de départ et travailler pour progresser lors des prochains matchs. Franchement, sur ce match, si on est convaincues d'avoir tout donné et d'avoir profité du moment, il n'y a rien à regretter. Contre le Japon, on va tenter, là encore, de jouer notre carte à fond, si elles nous laissent une porte ouverte, on va essayer de s'y engrouffrer."
Le score final de cette rencontre a été identique, avec une défaite en trois sets pour les Bleues qui, malgré leurs efforts, n’ont rien pu faire pour contrarier la belle mécanique adverse, l'Italie s'étant montrée supérieure dans tous les compartiments du jeu. Dans une configuration encore différente, avec les débuts internationaux cette saison de la libéro Juliette Gelin, de la centrale Christina Bauer, de Sabine Haewegene et de la capitaine Héléna Cazaute, qui a joué les débuts de set puis fait quelques entrées, les Françaises ont d’entrée subi la force de frappe adverse (4-12). En attaque, avec la surpuissante pointue Paola Egonu (13 points, meilleure marqueuse du match) – et coéquipière à Milan d’Héléna Cazaute, tout comme la passeuse Alessia Orro et la réceptionneuse/attaquante Miriam Sylla - mais également au service, la réception tricolore ayant du mal à lire les trajectoires transalpines.
Et si les joueuses d’Emile Rousseaux recollent (9-13) après une bonne série au service de Nina Stojiljkovic, les Italiennes reprennent le large (12-20) grâce notamment à la qualité de leur défense (10 blocs contre 3 en tout), leur entraîneur Julio Velasco se permettant même le luxe de changer de pointue dans le money-time, Ekaterina Antropova entrant en jeu pour claquer deux points de suite (15-25). Malgré ces débuts difficiles, les Bleues vont offrir un joli visage en début de seconde manche, menant 6-4 après deux points signés Sabine Haewegene, mais une nouvelle fois, la machine adverse va alors se mettre en route, avec deux séries de plusieurs points consécutifs fatales aux Bleues (10-14 puis 12-21), notamment sur le service de la centrale Marina Lubian (9 points, dont 2 aces) qui aura fait mal à ces dernières sur son engagement.
Menées deux sets à rien (14-25), les Françaises subissent encore la domination adverse en début de troisième manche (0-4), Emile Rousseaux procédant à de nombreux changements (entrées successives d’Amélie Rotar, Maeva Schalk, Emilie Respaut, Iman Ndiaye et Léandra Olinga Andela) pour donner du temps de jeu à l’ensemble de son groupe, intimant lors des temps morts à ses joueuses de prendre des risques en attaque. Une nouvelle série au service de Lubian scelle définitivement le sort de ce set (de 5-11 à 5-17), le mot de la fin revenant à l’entrante Sara Bonifacio (14-25).
A l’arrivée, une victoire sans appel de l’Italie, mais logique au vu de l’écart séparant les deux équipes, l’objectif sur ce type de rencontre étant pour l’effectif tricolore de prendre de l’expérience et de mesurer le travail à fournir pour, progressivement, se rapprocher du très haut niveau. Ce sera encore le cas jeudi (10h) pour le deuxième match de la poule 3 face au Japon (8e au classement mondial), battu mardi de peu par le Brésil (3-2) et en quête sur cette VNL de son ticket olympique.
La réaction de Juliette Gelin, libéro de l'équipe de France : "Pour mes débuts dans la VNL, c'est un match qui met bien dans l'ambiance, le niveau de cette équipe d'Italie était assez impressionnant à voir. Maintenant, il faut voir le bon côté des choses, c'est une grande chance et une belle opportunité de jouer face à des formations de ce niveau, et personnellement, j'ai pris énormément de plaisir. Sur ce genre de match, il faut tout tenter et essayer de prendre le positif de chaque situation. Il y a toujours moyen de faire mieux, mais c'est la première fois que ce six de départ jouait ensemble cette saison, il faut le prendre comme un point de départ et travailler pour progresser lors des prochains matchs. Franchement, sur ce match, si on est convaincues d'avoir tout donné et d'avoir profité du moment, il n'y a rien à regretter. Contre le Japon, on va tenter, là encore, de jouer notre carte à fond, si elles nous laissent une porte ouverte, on va essayer de s'y engrouffrer."
Résultats et programme de la VNL :
Poule 1, Antalya (Turquie)
Mercredi 15 mai : France/Allemagne 0-3 (22-25, 14-25, 22-25)
Vendredi 17 mai : France/Pologne 0-3 (20-25, 16-25, 17-25)
Samedi 18 mai : France/Bulgarie 3-1 (19-25, 25-21, 25-11, 29-27)
Dimanche 19 mai : France/Turquie 0-3 (19-25, 16-25, 19-25)
Poule 3, Macao (Chine)
Mercredi 29 mai : Italie/France 3-0 (25-15, 25-14, 25-14)
Jeudi 30 mai, 10h : France/Japon
Vendredi 31 mai, 6h30 : France/Thaïlande
Dimanche 2 juin, 6h30 : France/Pays-Bas
Poule 6, Fukuoka (Japon)
Mardi 11 juin, 8h30 : Etats-Unis/France
Jeudi 13 juin, 8h30 : France/Corée du Sud
Vendredi 14 juin, 5h : Serbie/France
Samedi 15 juin, 5h : Canada/France
Les 15 joueuses à Macao :
Passeuses : Nina Stojiljkovic (Cukurova/Turquie), Emilie Respaut (Nantes)
Libéros : Amandine Giardino (Nantes), Juliette Gelin (Levallois Paris)
Centrales : Léandra Olinga Andela (Ilisiakos/Grèce), Christina Bauer (Venelles), Amandha Sylves (Cuneo/Italie), Fatoumata Fanguédou (Chamalières)
Pointues : Lucille Gicquel (Nilüfer Bursa/Turquie), Iman Ndiaye (Chamalières)
Réceptionneuses/attaquantes : Héléna Cazaute (Milan/Italie), Amélie Rotar (Nantes), Halimatou Bah (Chamalières), Sabine Haewegene (Chamalières), Maeva Schalk (Le Cannet)