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29/06/2024
VNL : La France en finale !
Quel exploit ! L'équipe de France masculine a réussi samedi à se qualifier pour la finale de la Volleyball Nations League en battant la Pologne en cinq sets devant son public de Lodz. Les Bleus, assurés d'une quatrième médaille en VNL, affronteront dimanche le Japon.
A un mois de son entrée dans les Jeux Olympiques de Paris 2024, l’équipe de France masculine a frappé un très grand coup ce samedi après-midi dans la Lodz Arena en s’offrant le scalp de la Pologne, tenante du titre de la Volleyball Nations League et sacrée championne d’Europe en septembre dernier en Italie. Les hommes d’Andrea Giani ont été chercher cette qualification « à la française », s’accrochant sur tous les points - avec une mention spéciale dans cet exercice à "Monsieur" Jenia Grebennikov, incroyable en défense tout au long du match -, notamment dans un tie-break que les Polonais ont mené, se procurant deux balles de match, avant de céder sur une ultime attaque signée Théo Faure, lui aussi décisif (20 points en un peu moins de trois sets, 59% en attaque).
Pourtant, comme la veille face à l’Italie en demi-finale, les Bleus, qui avaient eu 24 heures de récupération en moins que leurs adversaires, ont d’abord couru derrière le score, dominés par des Polonais supérieurs au service, ce qui a permis aux coéquipiers de Thomas Fornal (12 points) de prendre les devants (22-25). Et même de faire la différence au début du deuxième set (5-10), conduisant Andrea Giani à procéder à ses premiers changements, avec les entrées en jeu d’Antoine Brizard, Quentin Jouffroy et Théo Faure au relais de Benjamin Toniutti, Joris Seddik et Jean Patry.
Les Bleus reviennent au contact sur une énorme série de Nicolas Le Goff, auteur de 3 points consécutifs, dont 2 blocs (pour 11 points au final, dont 6 des 10 blocs tricolores), puis un ace croisé de Trévor Clevenot (19-19). Earvin Ngapeth, rentré pour ça, y va lui aussi de son ace pour permettre à la France de passer devant (22-21), le mot de la fin revenant à Théo Faure (25-22). Les champions olympiques enchaînent en créant un petit écart dans le troisième set (17-14, puis 21-17), grâce notamment à la régularité offensive de Yacine Louati (21 points, meilleur marqueur du match) et de Trévor Clevenot (14 points), et si la Pologne recolle à 22-22, les Bleus gardent leur sang-froid dans le money-time et prennent les devants sur une « pipe » signé de ce dernier (25-23).
C’est au tour de Nikola Grbic de faire tourner, et comme côté français, ses changements – entrées de Bartosz Bednorz, Jakub Kochanowski, Lukasz Kaczmarek – produisent leurs effets, avec une présence défensive plus forte et un jeu offensif tourné vers le central, Norbert Huber, meilleur marqueur de son équipe (18 points, dont 14/21 en attaque). Les Polonais égalisent ainsi à 2-2 (20-25), avant un tie-break pendant lequel les deux équipes se rendent coup sur coup. Comme contre l’Italie en demi-finale, la France semble sur le point de craquer (9-12), mais trouve les ressouces pour recoller sur une série au service de Théo Faure et un gros bloc signé Nicolas Le Goff (12-12).
Les hommes de Nikola Grbic se procurent deux balles de match (13-14 et 14-15), les deux sauvées par Théo Faure, impeccablement servi par Antoine Brizard. Ce dernier, d’un ace magistral, donne à son tour une première balle de match aux Bleus, la seconde est la bonne, encore conclue par Théo Faure (18-16).
Après 2018 (deuxième place à Lille), 2021 (bronze à Rimini) et 2022 (victoire à Bologne), l’équipe de France, qui a par ailleurs remporté la Ligue Mondiale (ancien nom de la VNL) en 2015 et 2017 et fini troisième en 2016, terminera sur le podium de la Volleyball Nations League, une grosse performance qui tombe à pic, à un mois des Jeux. Reste à tenter de décrocher le plus beau métal, dimanche face au Japon, vainqueur 3-0 de la Slovénie dans la seconde demi-finale. Nul doute que ces Bleus mettront une nouvelle fois toute leur énergie pour terminer en beauté cette édition 2024.
La réaction de Jenia Grebennikov, libéro de l'équipe de France : "Je ne sais pas si c'était notre meilleur match de la compétition, mais on a réussi à rester très agressifs jusqu'à la fin, même si c'était très difficile parce que les Polonais nous ont mis beaucoup de pression au service, en attaque et avec leur bloc. On a tenu, tenu, et réussi à saisir les bonnes opportunités quand elles se sont présentées, sur les sets qu'on gagne et au tie-break. C'est vraiment difficile de faire face à une équipe comme ça, ils sont tellement puissants, ont un effectif tellement étoffé... Mais on l'a fait et chacun a apporté quelque chose, notamment les entrants, tout le monde a vraiment donné un truc en plus, c'est super positif de sentir ça en pleine préparation pour les Jeux. Et c'est beau de battre la Pologne chez elle, devant autant de personnes. Mon match ? J'ai essayé de tout donner. On avait vraiment été en difficulté vendredi contre l'Italie, on avait notamment fait une mauvaise entame de match parce que les Italiens nous avaient mis une grosse pression, il fallait rebondir, réagir, on a bien discuté avec le staff pour ne pas répéter la même entame, ça a été bien mieux de ce côté. C'est top d'être en finale, d'autant qu'on est vraiment en phase de préparation. C'est dur physiquement, on a fait de longs voyages, mais c'est toujours plaisant de jouer une finale et de marquer notre territoire contre une grosse nation comme la Pologne."
Pourtant, comme la veille face à l’Italie en demi-finale, les Bleus, qui avaient eu 24 heures de récupération en moins que leurs adversaires, ont d’abord couru derrière le score, dominés par des Polonais supérieurs au service, ce qui a permis aux coéquipiers de Thomas Fornal (12 points) de prendre les devants (22-25). Et même de faire la différence au début du deuxième set (5-10), conduisant Andrea Giani à procéder à ses premiers changements, avec les entrées en jeu d’Antoine Brizard, Quentin Jouffroy et Théo Faure au relais de Benjamin Toniutti, Joris Seddik et Jean Patry.
Les Bleus reviennent au contact sur une énorme série de Nicolas Le Goff, auteur de 3 points consécutifs, dont 2 blocs (pour 11 points au final, dont 6 des 10 blocs tricolores), puis un ace croisé de Trévor Clevenot (19-19). Earvin Ngapeth, rentré pour ça, y va lui aussi de son ace pour permettre à la France de passer devant (22-21), le mot de la fin revenant à Théo Faure (25-22). Les champions olympiques enchaînent en créant un petit écart dans le troisième set (17-14, puis 21-17), grâce notamment à la régularité offensive de Yacine Louati (21 points, meilleur marqueur du match) et de Trévor Clevenot (14 points), et si la Pologne recolle à 22-22, les Bleus gardent leur sang-froid dans le money-time et prennent les devants sur une « pipe » signé de ce dernier (25-23).
C’est au tour de Nikola Grbic de faire tourner, et comme côté français, ses changements – entrées de Bartosz Bednorz, Jakub Kochanowski, Lukasz Kaczmarek – produisent leurs effets, avec une présence défensive plus forte et un jeu offensif tourné vers le central, Norbert Huber, meilleur marqueur de son équipe (18 points, dont 14/21 en attaque). Les Polonais égalisent ainsi à 2-2 (20-25), avant un tie-break pendant lequel les deux équipes se rendent coup sur coup. Comme contre l’Italie en demi-finale, la France semble sur le point de craquer (9-12), mais trouve les ressouces pour recoller sur une série au service de Théo Faure et un gros bloc signé Nicolas Le Goff (12-12).
Les hommes de Nikola Grbic se procurent deux balles de match (13-14 et 14-15), les deux sauvées par Théo Faure, impeccablement servi par Antoine Brizard. Ce dernier, d’un ace magistral, donne à son tour une première balle de match aux Bleus, la seconde est la bonne, encore conclue par Théo Faure (18-16).
Après 2018 (deuxième place à Lille), 2021 (bronze à Rimini) et 2022 (victoire à Bologne), l’équipe de France, qui a par ailleurs remporté la Ligue Mondiale (ancien nom de la VNL) en 2015 et 2017 et fini troisième en 2016, terminera sur le podium de la Volleyball Nations League, une grosse performance qui tombe à pic, à un mois des Jeux. Reste à tenter de décrocher le plus beau métal, dimanche face au Japon, vainqueur 3-0 de la Slovénie dans la seconde demi-finale. Nul doute que ces Bleus mettront une nouvelle fois toute leur énergie pour terminer en beauté cette édition 2024.
La réaction de Jenia Grebennikov, libéro de l'équipe de France : "Je ne sais pas si c'était notre meilleur match de la compétition, mais on a réussi à rester très agressifs jusqu'à la fin, même si c'était très difficile parce que les Polonais nous ont mis beaucoup de pression au service, en attaque et avec leur bloc. On a tenu, tenu, et réussi à saisir les bonnes opportunités quand elles se sont présentées, sur les sets qu'on gagne et au tie-break. C'est vraiment difficile de faire face à une équipe comme ça, ils sont tellement puissants, ont un effectif tellement étoffé... Mais on l'a fait et chacun a apporté quelque chose, notamment les entrants, tout le monde a vraiment donné un truc en plus, c'est super positif de sentir ça en pleine préparation pour les Jeux. Et c'est beau de battre la Pologne chez elle, devant autant de personnes. Mon match ? J'ai essayé de tout donner. On avait vraiment été en difficulté vendredi contre l'Italie, on avait notamment fait une mauvaise entame de match parce que les Italiens nous avaient mis une grosse pression, il fallait rebondir, réagir, on a bien discuté avec le staff pour ne pas répéter la même entame, ça a été bien mieux de ce côté. C'est top d'être en finale, d'autant qu'on est vraiment en phase de préparation. C'est dur physiquement, on a fait de longs voyages, mais c'est toujours plaisant de jouer une finale et de marquer notre territoire contre une grosse nation comme la Pologne."
Programme et résultats de la Volleyball Nations League
Poule 1 à Antalya (Turquie)
Mardi 21 mai : Bulgarie/France 0-3 (21-25, 24-26, 14-25)
Jeudi 23 mai : Slovénie/France 3-1 (25-18, 25-22, 23-25, 25-21)
Vendredi 24 mai : France/Etats-Unis 3-0 (25-22, 25-21, 25-21)
Samedi 25 mai : Turquie/France 1-3 (25-27, 25-23, 25-16, 25-14)
Poule 4 à Ottawa (Canada)
Jeudi 6 juin : France/Italie 3-2 (25-23, 18-25, 25-23, 19-25, 15-10)
Vendredi 7 juin : France/Pays-Bas 3-1 (25-20, 20-25, 25-19, 25-22)
Samedi 8 juin : Cuba/France 3-2 (25-18, 20-25, 23-25, 25-22, 15-10)
Dimanche 9 juin : Argentine/France 2-3 (19-25, 17-25, 25-22, 28-26, 9-15)
Poule 6 à Manille (Philippines)
Mercredi 19 juin : Allemagne/France 3-1 (25-23, 25-27, 25-20, 25-23)
Vendredi 21 juin : Iran/France 0-3 (21-25, 17-25, 20-25)
Samedi 22 juin : France/Japon 2-3 (25-17, 25-19, 16-25, 23-25, 10-15)
Dimanche 23 juin : France/Brésil 3-2 (25-23, 27-29, 13-25, 25-19, 18-16)
Final 8 à Lodz (Pologne)
Vendredi 28 juin, quart de finale : Italie/France 2-3 (25-19, 20-25, 25-22, 22-25, 11-15)
Samedi 29 juin, demi-finale : Pologne/France 2-3 (25-22, 22-25, 23-25, 25-20, 16-18)
Dimanche 30 juin, 20h : France/Japon
Poule 4 à Ottawa (Canada)
Jeudi 6 juin : France/Italie 3-2 (25-23, 18-25, 25-23, 19-25, 15-10)
Vendredi 7 juin : France/Pays-Bas 3-1 (25-20, 20-25, 25-19, 25-22)
Samedi 8 juin : Cuba/France 3-2 (25-18, 20-25, 23-25, 25-22, 15-10)
Dimanche 9 juin : Argentine/France 2-3 (19-25, 17-25, 25-22, 28-26, 9-15)
Poule 6 à Manille (Philippines)
Mercredi 19 juin : Allemagne/France 3-1 (25-23, 25-27, 25-20, 25-23)
Vendredi 21 juin : Iran/France 0-3 (21-25, 17-25, 20-25)
Samedi 22 juin : France/Japon 2-3 (25-17, 25-19, 16-25, 23-25, 10-15)
Dimanche 23 juin : France/Brésil 3-2 (25-23, 27-29, 13-25, 25-19, 18-16)
Final 8 à Lodz (Pologne)
Vendredi 28 juin, quart de finale : Italie/France 2-3 (25-19, 20-25, 25-22, 22-25, 11-15)
Samedi 29 juin, demi-finale : Pologne/France 2-3 (25-22, 22-25, 23-25, 25-20, 16-18)
Dimanche 30 juin, 20h : France/Japon
Les 15 Bleus à Lodz :
Passeurs : Antoine Brizard (Piacenza/Italie), Benjamin Toniutti (Jastrzebski Wegiel/Pologne)
Réceptionneurs/attaquants : Yacine Louati (Rzeszow/Pologne), Timothée Carle (Berlin/Allemagne), Trévor Clevenot (Zawiercie/Pologne), Kevin Tillie (Varsovie/Pologne), Earvin Ngapeth (Halkbank Ankara/Turquie)
Pointus : Théo Faure (Cisterna/Italie), Jean Patry (Jastrzebski Wegiel/Pologne)
Centraux : Daryl Bultor (Saint-Jean d’Illac), Quentin Jouffroy (Le Plessis-Robinson), Joris Seddik (Montpellier), Nicolas Le Goff (Montpellier)
Libéros : Jenia Grebennikov (Zénith Saint-Pétersbourg/Russie), Benjamin Diez (Belchatow/Pologne)