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17/07/2024
VNL : La Pologne trop forte pour les Bleues
L'équipe de France féminine a été de nouveau battue vendredi à Antalya à l'occasion de son deuxième match de la Volleyball Nations League, logiquement dominée en trois sets par la Pologne (25-20, 25-16, 25-17). Elle enchaîne samedi et dimanche en affrontant la Bulgarie et la Turquie devant son public.
Comme on pouvait s’y attendre, l’équipe de France féminine a le droit à un baptême du feu compliqué en Volleyball Nations League, compétition qu’elle dispute pour la première fois de son histoire. Après avoir été dominée mercredi en ouverture de sa poule à Antalya par l’Allemagne en trois sets (25-22, 25-14, 25-22), la formation tricolore a subi un deuxième revers en trois manches ce vendredi contre la Pologne, sixième nation mondiale et troisième de cette VNL en 2023.
Les Bleues, dans une configuration mixte au coup d’envoi, avec les titularisations des jeunes Iman Ndiaye, Maeva Schalk et Emile Respaut aux côtés d’Amandine Giardino, Amélie Rotar, Léandra Olinga Andela et Eva Elouga, ont senti une vraie différence de niveau avec cette formation polonaise extrêmement physique et présente au bloc (13 en tout contre 6 à la France), certaines joueuses, comme la centrale et capitaine Agnieszka Korneliuk (15 points dont 6 blocs et 4 aces), culminant à 2 mètres.
"Les Polonaises ont été souveraines, c’est le bon mot, c’est une équipe qui maîtrise bien son jeu, c’était très dur de lutter contre leurs points forts", note le manager de l’équipe de France, Emmanuel Fouchet. Pour autant, même si le score paraît sévère, les joueuses d’Emile Rousseaux ont, dans chaque set, été un moment au contact de leurs rivales, revenant par exemple à deux points (11-13) dans le premier après un bon bloc d’Iman Ndiaye (8 points), avant de s’incliner 20-25. Dans le deuxième, les coéquipières de la capitaine Léandra Olinga Andela (3 points), mal parties (5-9), ont recollé à une longueur (13-14) suite à un enchaînement au service d’Amélie Rotar au service (10 points dont 2 aces), avant de subir en réception sur la mise en jeu de Korneliuk (16-25), tandis que dans le troisième, très mal engagé (3-13), elles ne sont pas passées d’une belle remontée, perdant de peu deux rallyes à 15-21 (17-25 pour finir).
"Ce qu’on peut retenir, c’est que dans la difficulté, les filles n’ont pas lâché. Le meilleur exemple est cette fin de match, où, alors qu’elles ne maîtrisent plus leur volley, sont dans une configuration inédite avec les nombreux changements et larguées au score, elles font de très bons rallyes qu’elles n’ont malheureusement pas pu conclure", commente Emmanuel Fouchet. Point positif de ces deux premières rencontres, les quatorze joueuses de l’effectif ont eu du temps de jeu, ce qui a notamment été le cas dans le troisième set de la dernière débutante (premier match en compétition officielle), la centrale Fatoumata Fanguédou.
"Tout le monde a maintenant pu éprouver la compétition, j’espère que les filles retiennent de ces deux matchs que l’apprentissage est encore en cours. Elles ont pu se rendre compte que ce monde ne pardonne rien, ni les approximations, ni les doutes", poursuit le manager tricolore. L’apprentissage va se poursuivre samedi et dimanche, avec un premier match samedi contre la Bulgarie (21e nation mondiale), l’adversaire a priori le plus abordable de cette poule 1, également battue 3-0 lors de ses deux premiers matchs, par les Pays-Bas et le Japon.
Un rival que les Bleues avaient battu 3-2 à la surprise générale en août 2019 en ouverture de l’Euro. "Ça peut paraître plus abordable, mais les Bulgares se disent la même chose, sourit Emmanuel Fouchet. Il va falloir remettre en place les choses qu’on a bien faites, tenter de corriger celles qu’on a moins bien faites et essayer de ressortir avec une première victoire." Qui serait historique et ferait beaucoup de bien avant de défier dimanche la Turquie, n°1 mondiale, devant son bouillant public.
Résultats et programme de la poule à Antalya :
Mercredi 15 mai : France/Allemagne 0-3 (22-25, 14-25, 22-25)
Vendredi 17 mai (16h) : France/Pologne 0-3 (20-25, 16-25, 17-25)
Samedi 18 mai (16h) : France/Bulgarie
Dimanche 19 mai (19h) : France/Turquie
Les 14 joueuses à Antalya :
Passeuses : Nina Stojiljkovic (Cukurova/Turquie), Emilie Respaut (Nantes)
Libéros : Amandine Giardino (Nantes), Manon Bernard (Chamalières)
Centrales : Léandra Olinga Andela (Ilisiakos/Grèce), Eva Elouga (Marcq-en-Baroeul), Amandha Sylves (Cuneo/Italie), Fatoumata Fanguédou (Chamalières)
Pointues : Lucille Gicquel (Nilüfer Bursa/Turquie), Iman Ndiaye (Chamalières)
Réceptionneuses/attaquantes : Amélie Rotar (Nantes), Halimatou Bah (Chamalières), Guewe Diouf (CSM Bucarest/Roumanie), Maeva Schalk (Le Cannet)
Les Bleues, dans une configuration mixte au coup d’envoi, avec les titularisations des jeunes Iman Ndiaye, Maeva Schalk et Emile Respaut aux côtés d’Amandine Giardino, Amélie Rotar, Léandra Olinga Andela et Eva Elouga, ont senti une vraie différence de niveau avec cette formation polonaise extrêmement physique et présente au bloc (13 en tout contre 6 à la France), certaines joueuses, comme la centrale et capitaine Agnieszka Korneliuk (15 points dont 6 blocs et 4 aces), culminant à 2 mètres.
"Les Polonaises ont été souveraines, c’est le bon mot, c’est une équipe qui maîtrise bien son jeu, c’était très dur de lutter contre leurs points forts", note le manager de l’équipe de France, Emmanuel Fouchet. Pour autant, même si le score paraît sévère, les joueuses d’Emile Rousseaux ont, dans chaque set, été un moment au contact de leurs rivales, revenant par exemple à deux points (11-13) dans le premier après un bon bloc d’Iman Ndiaye (8 points), avant de s’incliner 20-25. Dans le deuxième, les coéquipières de la capitaine Léandra Olinga Andela (3 points), mal parties (5-9), ont recollé à une longueur (13-14) suite à un enchaînement au service d’Amélie Rotar au service (10 points dont 2 aces), avant de subir en réception sur la mise en jeu de Korneliuk (16-25), tandis que dans le troisième, très mal engagé (3-13), elles ne sont pas passées d’une belle remontée, perdant de peu deux rallyes à 15-21 (17-25 pour finir).
"Ce qu’on peut retenir, c’est que dans la difficulté, les filles n’ont pas lâché. Le meilleur exemple est cette fin de match, où, alors qu’elles ne maîtrisent plus leur volley, sont dans une configuration inédite avec les nombreux changements et larguées au score, elles font de très bons rallyes qu’elles n’ont malheureusement pas pu conclure", commente Emmanuel Fouchet. Point positif de ces deux premières rencontres, les quatorze joueuses de l’effectif ont eu du temps de jeu, ce qui a notamment été le cas dans le troisième set de la dernière débutante (premier match en compétition officielle), la centrale Fatoumata Fanguédou.
"Tout le monde a maintenant pu éprouver la compétition, j’espère que les filles retiennent de ces deux matchs que l’apprentissage est encore en cours. Elles ont pu se rendre compte que ce monde ne pardonne rien, ni les approximations, ni les doutes", poursuit le manager tricolore. L’apprentissage va se poursuivre samedi et dimanche, avec un premier match samedi contre la Bulgarie (21e nation mondiale), l’adversaire a priori le plus abordable de cette poule 1, également battue 3-0 lors de ses deux premiers matchs, par les Pays-Bas et le Japon.
Un rival que les Bleues avaient battu 3-2 à la surprise générale en août 2019 en ouverture de l’Euro. "Ça peut paraître plus abordable, mais les Bulgares se disent la même chose, sourit Emmanuel Fouchet. Il va falloir remettre en place les choses qu’on a bien faites, tenter de corriger celles qu’on a moins bien faites et essayer de ressortir avec une première victoire." Qui serait historique et ferait beaucoup de bien avant de défier dimanche la Turquie, n°1 mondiale, devant son bouillant public.
Résultats et programme de la poule à Antalya :
Mercredi 15 mai : France/Allemagne 0-3 (22-25, 14-25, 22-25)
Vendredi 17 mai (16h) : France/Pologne 0-3 (20-25, 16-25, 17-25)
Samedi 18 mai (16h) : France/Bulgarie
Dimanche 19 mai (19h) : France/Turquie
Les 14 joueuses à Antalya :
Passeuses : Nina Stojiljkovic (Cukurova/Turquie), Emilie Respaut (Nantes)
Libéros : Amandine Giardino (Nantes), Manon Bernard (Chamalières)
Centrales : Léandra Olinga Andela (Ilisiakos/Grèce), Eva Elouga (Marcq-en-Baroeul), Amandha Sylves (Cuneo/Italie), Fatoumata Fanguédou (Chamalières)
Pointues : Lucille Gicquel (Nilüfer Bursa/Turquie), Iman Ndiaye (Chamalières)
Réceptionneuses/attaquantes : Amélie Rotar (Nantes), Halimatou Bah (Chamalières), Guewe Diouf (CSM Bucarest/Roumanie), Maeva Schalk (Le Cannet)