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03/08/2024
Placette et Richard sorties et lucides
Il n’y a pas plus d’équipes françaises dans le tournoi olympique de beach-volley. La paire Lézana Placette/Alexia Richard, la seule tricolore à être parvenue à sortir de sa poule, s’est inclinée samedi soir en barrage face aux Japonaises Hasegawa/Ishii (21-15, 21-18).
Un cri de rage sur la dernière faute, synonyme de match perdu et d’élimination, beaucoup de larmes et un dernier salut au public, Lézana Placette et Alexia Richard ont vécu des émotions fortes samedi soir sous la pluie du stade Tour Eiffel. Parvenues à sortir troisièmes d’une poule C particulièrement relevée, malgré une nette défaite lors de leur troisième match dans l'après-midi contre les championnes d’Europe suisses Nina Hüberli/Tanja Brunner (21-11, 21-8), les n°1 tricolores espéraient se qualifier pour les huitièmes de finale de leur premier tournoi olympique.
Ce qui passait par une victoire en barrage dans la soirée face à la paire japonaise Akiko Hasegawa/Miki Ishii, moins bien classée au ranking mondial (33e contre 24e). Malheureusement pour elles, les Françaises sont passées à côté de leur premier set (15-21), commettant trop de fautes directes face à des adversaires très stables et précises. Et si elles ont su relever la tête dans le second en se montrant plus agressives en attaque, le nombre de fautes directes leur a encore été fatal (16 contre 7 en tout), notamment lorsqu’il s’est agi de breaker à 11-10 en leur faveur ou en fin de set. Le dernier point, dans le filet sur une attaque d’Alexia Richard (18-21), résume finalement la différence entre les deux paires.
Effondrées au moment de commenter leur élimination, les deux joueuses n’ont pour autant pas fui leurs responsabilités, faisant un constat lucide de ce qui leur a manqué pour voir les huitièmes de finale. "Je ne suis pas satisfaite de notre niveau, commentera ainsi Alexia Richard en essuyant ses larmes. Six ans de travail pour arriver à ne pas être à 100% le jour J, c’est compliqué. Ce match était pour nous, contre une équipe qu’on a déjà battue, mais on n’a pas réussi à répondre présent, donc il y a des regrets."
A ses côtés, Lézana Placette fait front : "Il y a forcément de la déception. Sur les deux derniers matchs, ça a été très compliqué de mettre en place notre jeu et de retrouver notre dynamique et de la confiance. Contre les Japonaises, on a eu des difficultés à se mettre dans le rythme. Comme elles ont un jeu très technique, rapide et précis, c’est le genre de match où tu n’as pas le droit à l’erreur et nous, on a manqué de précision, on a fait énormément de fautes au premier set, ça nous met un peu dedans." Et Alexia Richard de compléter : "Il y a beaucoup de déception et de frustration parce que le deuxième set, on l’a, mais on ne convertit pas les balles qu’on doit faire, c’est triste, parce que ça fait six ans qu’on bosse pour ces balles-là."
Au moment de dresser le bilan de cette première expérience olympique, Lézana Placette voulait cependant positiver : "On a quand même réussi à sortir d’une très grosse poule, donc je pense qu’on peut quitter ce tournoi la tête haute. On tombe contre une équipe qui a plus de vécu et de bouteille que nous, elles ont toutes les deux plus de 30 ans et déjà une expérience des Jeux, nous c'est la première fois. On peut être très fières de notre parcours, parce que cette compétition ne se résume pas aux quelques jours qu’on a passés ici, mais aux six années de travail en amont avec le staff brésilien qui a ramené le beach-volley français féminin sous la tour Eiffel, aux JO, après 24 ans d’absence. On a forcément beaucoup de frustration, mais on pourra retirer de belles choses et on a quand même su montrer beaucoup de caractère."
Pour les deux Bleues, cette première campagne olympique, passée la déception, sera riche d’enseignements en vue de la suite : "Sur les Jeux, tous les sentiments sont décuplés, on a vécu des choses extraordinaires, on a aussi été au fond du trou. Et c’est la première fois qu’on jouait devant autant de personnes, tout ça va nous servir, on a emmagasiné beaucoup d’expérience", confirme Lézana Placette. Le duo, qui confie avoir déjà "Los Angeles en ligne de mire", va d'ailleurs devoir vite tourner la page de Paris, puisque se profilent dans dix jours les Championnats d’Europe aux Pays-Bas (13-18 août).
"On va prendre un peu de temps pour digérer, mais comme le dit si bien Lissandro Carvalho (l’entraîneur de l’équipe de France), en beach, il y a peu de temps pour « enjoy », et peu de temps pour « cry », analyse Alexia Richard. Il y a un autre objectif qui arrive avec les Championnats d’Europe, ce n’est certes pas aussi important que les Jeux, mais il faut savoir rebasculer, c’est la grande force des sportifs de haut niveau. On va devoir prouver qu’on a du mental et sortir de cette tristesse, de toutes ces émotions « up and down » qui se mélangent pour aller aux Championnats d’Europe la tête haute."
Ce qui passait par une victoire en barrage dans la soirée face à la paire japonaise Akiko Hasegawa/Miki Ishii, moins bien classée au ranking mondial (33e contre 24e). Malheureusement pour elles, les Françaises sont passées à côté de leur premier set (15-21), commettant trop de fautes directes face à des adversaires très stables et précises. Et si elles ont su relever la tête dans le second en se montrant plus agressives en attaque, le nombre de fautes directes leur a encore été fatal (16 contre 7 en tout), notamment lorsqu’il s’est agi de breaker à 11-10 en leur faveur ou en fin de set. Le dernier point, dans le filet sur une attaque d’Alexia Richard (18-21), résume finalement la différence entre les deux paires.
Effondrées au moment de commenter leur élimination, les deux joueuses n’ont pour autant pas fui leurs responsabilités, faisant un constat lucide de ce qui leur a manqué pour voir les huitièmes de finale. "Je ne suis pas satisfaite de notre niveau, commentera ainsi Alexia Richard en essuyant ses larmes. Six ans de travail pour arriver à ne pas être à 100% le jour J, c’est compliqué. Ce match était pour nous, contre une équipe qu’on a déjà battue, mais on n’a pas réussi à répondre présent, donc il y a des regrets."
A ses côtés, Lézana Placette fait front : "Il y a forcément de la déception. Sur les deux derniers matchs, ça a été très compliqué de mettre en place notre jeu et de retrouver notre dynamique et de la confiance. Contre les Japonaises, on a eu des difficultés à se mettre dans le rythme. Comme elles ont un jeu très technique, rapide et précis, c’est le genre de match où tu n’as pas le droit à l’erreur et nous, on a manqué de précision, on a fait énormément de fautes au premier set, ça nous met un peu dedans." Et Alexia Richard de compléter : "Il y a beaucoup de déception et de frustration parce que le deuxième set, on l’a, mais on ne convertit pas les balles qu’on doit faire, c’est triste, parce que ça fait six ans qu’on bosse pour ces balles-là."
Au moment de dresser le bilan de cette première expérience olympique, Lézana Placette voulait cependant positiver : "On a quand même réussi à sortir d’une très grosse poule, donc je pense qu’on peut quitter ce tournoi la tête haute. On tombe contre une équipe qui a plus de vécu et de bouteille que nous, elles ont toutes les deux plus de 30 ans et déjà une expérience des Jeux, nous c'est la première fois. On peut être très fières de notre parcours, parce que cette compétition ne se résume pas aux quelques jours qu’on a passés ici, mais aux six années de travail en amont avec le staff brésilien qui a ramené le beach-volley français féminin sous la tour Eiffel, aux JO, après 24 ans d’absence. On a forcément beaucoup de frustration, mais on pourra retirer de belles choses et on a quand même su montrer beaucoup de caractère."
Pour les deux Bleues, cette première campagne olympique, passée la déception, sera riche d’enseignements en vue de la suite : "Sur les Jeux, tous les sentiments sont décuplés, on a vécu des choses extraordinaires, on a aussi été au fond du trou. Et c’est la première fois qu’on jouait devant autant de personnes, tout ça va nous servir, on a emmagasiné beaucoup d’expérience", confirme Lézana Placette. Le duo, qui confie avoir déjà "Los Angeles en ligne de mire", va d'ailleurs devoir vite tourner la page de Paris, puisque se profilent dans dix jours les Championnats d’Europe aux Pays-Bas (13-18 août).
"On va prendre un peu de temps pour digérer, mais comme le dit si bien Lissandro Carvalho (l’entraîneur de l’équipe de France), en beach, il y a peu de temps pour « enjoy », et peu de temps pour « cry », analyse Alexia Richard. Il y a un autre objectif qui arrive avec les Championnats d’Europe, ce n’est certes pas aussi important que les Jeux, mais il faut savoir rebasculer, c’est la grande force des sportifs de haut niveau. On va devoir prouver qu’on a du mental et sortir de cette tristesse, de toutes ces émotions « up and down » qui se mélangent pour aller aux Championnats d’Europe la tête haute."