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Photo : FIVB
04/08/2024
Christina Bauer : « Des émotions indescriptibles »
A 36 ans, Christina Bauer a porté pour la dernière fois le maillot de l’équipe de France dimanche à l’Arena Paris Sud 1 à l’occasion du match perdu face aux Etats-Unis. A l’issue de la rencontre, la grande centrale des Bleues a reçu l’hommage du public, avant de confier, les larmes aux yeux, son émotion.
Christina, peux-tu nous raconter l’émotion qui est la tienne après cette ultime sélection ?
J’ai très mal dormi hier, parce que je ne pouvais pas imaginer que ce serait le dernier match. En fait, on se prépare depuis tellement longtemps pour les Jeux Olympiques qu’on avait peur de ne pas savourer l’instant et que ça passe trop vite. Et effectivement, c’est passé très vite, mais ça a été des émotions indescriptibles de jouer devant autant de personnes en France. C’était mon dernier match, en France, ça m’a beaucoup touchée. Maintenant, je suis vraiment contente de voir que cette équipe de France progresse, je suis sûre qu’il y aura de super résultats par la suite. Aujourd’hui, on a livré deux sets incroyables contre les Etats-Unis, c’est ce qu’il faudra retenir de ces Jeux Olympiques, on avait quand même en face les championnes olympiques, c’est de bon augure pour la suite.
Tu as l’impression de laisser cette équipe de France sur une bonne dynamique ?
Oui, ça fait longtemps que je sais que cette équipe de France a énormément de potentiel. La plupart des filles jouent aujourd’hui dans des clubs qui ont beaucoup d’ambitions, elles-mêmes ont beaucoup d’ambitions. Aujourd’hui, quand je vois une fille comme Halimatou (Bah), aussi jeune (20 ans) et aussi talentueuse, je ressens énormément de bonheur, je sais que cette équipe continuera à grandir, j’espère vraiment qu’elle sera à Los Angeles dans quatre ans.
Y a-t-il des regrets sur l’ensemble du tournoi ou la marche était-elle vraiment trop haute ?
C’est vrai qu’on était lucides sur le fait que les équipes qu’on allait rencontrer étaient meilleures que nous, ne serait-ce qu’au classement mondial, et avaient plus d’expérience que nous. Sur le match d’aujourd’hui, il y a des regrets parce qu’on aurait pu prendre un set, mais on sort de là avec la fierté d’avoir tout donné, c’est important de quitter cette compétition avec cet état d’esprit. On a montré un beau visage, ça nous tenait à cœur, surtout devant autant de personnes venues nous voir, on sort la tête haute.
Tu étais sur le banc aujourd’hui, as-tu eu le temps de voir ta carrière internationale défiler ?
J’ai essayé de me concentrer sur le match d’aujourd’hui, en plus, on jouait contre des joueuses que je vais être amenée à rencontrer (elle évoluera la saison prochaine dans le nouveau championnat professionnel américain, lancé cette année), donc j’ai essayé de penser au fait qu’il y aura un futur pour ne pas me laisser envahir par les émotions du dernier match. Hier soir, c’était un peu difficile de m’endormir, mais il fallait que je reste objective sur le match. Et je suis contente parce que Léandra (Olinga Andela) a eu la possibilité de vivre un match aux Jeux Olympiques, je suis contente pour elle parce qu’elle fait d’énormes progrès.
Etais-tu au courant de l’hommage qui était prévu pour toi à la fin du match ?
Non, pas du tout, c’était très beau. Quand j’y pense, les larmes viennent rapidement. Mon conjoint était au courant, il a réussi à garder le secret, merci à tout le public !
Tu as eu une longue carrière internationale, débutée en 2007, ces Jeux resteront-ils comme le moment le plus fort ?
En tout cas, ça restera un des meilleurs. Je pense que je prendrai du temps pour réfléchir à tout ce qu’on a vécu, parce que j’ai connu tellement de groupes différents. Vika (Victoria Ravva), qui était là pour l’hommage, a été ma coéquipière lors de ma première année en équipe de France, j’étais toute jeune, et aujourd’hui qu'elle est encore là, je suis la plus ancienne, c'est un beau flash-back. Toutes les belles choses ont une fin, je pars avec le sentiment que plein de belles choses vont arriver pour cette équipe de France, mais aussi pour moi, à titre individuel, avec de nouveaux projets.
J’ai très mal dormi hier, parce que je ne pouvais pas imaginer que ce serait le dernier match. En fait, on se prépare depuis tellement longtemps pour les Jeux Olympiques qu’on avait peur de ne pas savourer l’instant et que ça passe trop vite. Et effectivement, c’est passé très vite, mais ça a été des émotions indescriptibles de jouer devant autant de personnes en France. C’était mon dernier match, en France, ça m’a beaucoup touchée. Maintenant, je suis vraiment contente de voir que cette équipe de France progresse, je suis sûre qu’il y aura de super résultats par la suite. Aujourd’hui, on a livré deux sets incroyables contre les Etats-Unis, c’est ce qu’il faudra retenir de ces Jeux Olympiques, on avait quand même en face les championnes olympiques, c’est de bon augure pour la suite.
Tu as l’impression de laisser cette équipe de France sur une bonne dynamique ?
Oui, ça fait longtemps que je sais que cette équipe de France a énormément de potentiel. La plupart des filles jouent aujourd’hui dans des clubs qui ont beaucoup d’ambitions, elles-mêmes ont beaucoup d’ambitions. Aujourd’hui, quand je vois une fille comme Halimatou (Bah), aussi jeune (20 ans) et aussi talentueuse, je ressens énormément de bonheur, je sais que cette équipe continuera à grandir, j’espère vraiment qu’elle sera à Los Angeles dans quatre ans.
Y a-t-il des regrets sur l’ensemble du tournoi ou la marche était-elle vraiment trop haute ?
C’est vrai qu’on était lucides sur le fait que les équipes qu’on allait rencontrer étaient meilleures que nous, ne serait-ce qu’au classement mondial, et avaient plus d’expérience que nous. Sur le match d’aujourd’hui, il y a des regrets parce qu’on aurait pu prendre un set, mais on sort de là avec la fierté d’avoir tout donné, c’est important de quitter cette compétition avec cet état d’esprit. On a montré un beau visage, ça nous tenait à cœur, surtout devant autant de personnes venues nous voir, on sort la tête haute.
Tu étais sur le banc aujourd’hui, as-tu eu le temps de voir ta carrière internationale défiler ?
J’ai essayé de me concentrer sur le match d’aujourd’hui, en plus, on jouait contre des joueuses que je vais être amenée à rencontrer (elle évoluera la saison prochaine dans le nouveau championnat professionnel américain, lancé cette année), donc j’ai essayé de penser au fait qu’il y aura un futur pour ne pas me laisser envahir par les émotions du dernier match. Hier soir, c’était un peu difficile de m’endormir, mais il fallait que je reste objective sur le match. Et je suis contente parce que Léandra (Olinga Andela) a eu la possibilité de vivre un match aux Jeux Olympiques, je suis contente pour elle parce qu’elle fait d’énormes progrès.
Etais-tu au courant de l’hommage qui était prévu pour toi à la fin du match ?
Non, pas du tout, c’était très beau. Quand j’y pense, les larmes viennent rapidement. Mon conjoint était au courant, il a réussi à garder le secret, merci à tout le public !
Tu as eu une longue carrière internationale, débutée en 2007, ces Jeux resteront-ils comme le moment le plus fort ?
En tout cas, ça restera un des meilleurs. Je pense que je prendrai du temps pour réfléchir à tout ce qu’on a vécu, parce que j’ai connu tellement de groupes différents. Vika (Victoria Ravva), qui était là pour l’hommage, a été ma coéquipière lors de ma première année en équipe de France, j’étais toute jeune, et aujourd’hui qu'elle est encore là, je suis la plus ancienne, c'est un beau flash-back. Toutes les belles choses ont une fin, je pars avec le sentiment que plein de belles choses vont arriver pour cette équipe de France, mais aussi pour moi, à titre individuel, avec de nouveaux projets.
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