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28/08/2024
“Un beau challenge à relever” pour les Bleus
L’équipe de France masculine de volley assis fera son entrée en lice jeudi soir dans les Jeux Paralympiques avec une rencontre face au Kazakhstan, à l’Arena Paris Nord. C’est une grande première pour les Bleus, et le sélectionneur Dominique Duvivier nous présente les objectifs de son groupe avant cet évènement historique.
Dominique, quel est l’état d’esprit du groupe avant ces Jeux Paralympiques ?
L’état d’esprit est plutôt bon ! C’est quand même une belle expérience à vivre, et un beau challenge à relever. Le groupe est conscient de la chance qu’il a de pouvoir participer à ces Jeux Paralympiques.
Comment s’est déroulée la préparation ?
On a eu une préparation en deux phases, qui a commencé début juillet avec le tournoi d’Assen aux Pays-Bas. Malheureusement, avant le début de ce tournoi, on a perdu un joueur titulaire qui s’est blessé à un doigt, ce qui a un peu chamboulé nos plans. Et pour la deuxième partie, avant d’arriver au Village samedi dernier, on a organisé un stage de 10 jours à Vichy, où l’on a pu augmenter la charge d’entraînement, faire beaucoup de collectif et d’ajustements. On a pu travailler plusieurs systèmes, pour essayer de contrecarrer nos adversaires, et avoir plus de solutions, de possibilités dans notre jeu. Et depuis samedi, au Village, le but était de découvrir l’évènement, de ne pas être submergé, avant de reprendre les entraînements pour retrouver les automatismes. On a pu se confronter aux Brésiliens, ce qui nous a donné un aperçu du niveau de ces équipes qu’on n’a pas l’habitude de rencontrer. On croise plutôt des équipes classées entre la 15e et la 30e place mondiale, alors que là on va affronter des équipes du top niveau.
L’état d’esprit est plutôt bon ! C’est quand même une belle expérience à vivre, et un beau challenge à relever. Le groupe est conscient de la chance qu’il a de pouvoir participer à ces Jeux Paralympiques.
Comment s’est déroulée la préparation ?
On a eu une préparation en deux phases, qui a commencé début juillet avec le tournoi d’Assen aux Pays-Bas. Malheureusement, avant le début de ce tournoi, on a perdu un joueur titulaire qui s’est blessé à un doigt, ce qui a un peu chamboulé nos plans. Et pour la deuxième partie, avant d’arriver au Village samedi dernier, on a organisé un stage de 10 jours à Vichy, où l’on a pu augmenter la charge d’entraînement, faire beaucoup de collectif et d’ajustements. On a pu travailler plusieurs systèmes, pour essayer de contrecarrer nos adversaires, et avoir plus de solutions, de possibilités dans notre jeu. Et depuis samedi, au Village, le but était de découvrir l’évènement, de ne pas être submergé, avant de reprendre les entraînements pour retrouver les automatismes. On a pu se confronter aux Brésiliens, ce qui nous a donné un aperçu du niveau de ces équipes qu’on n’a pas l’habitude de rencontrer. On croise plutôt des équipes classées entre la 15e et la 30e place mondiale, alors que là on va affronter des équipes du top niveau.
"Montrer que le volley assis existe en France"
Vous joueurs ont obtenu de bons résultats en fin d’année dernière, avec une 10e place lors de la Coupe du monde et une troisième place en Bronze Nations League. Etes-vous satisfait de leur évolution ?
Je suis totalement satisfait de leur progression ! On manquait beaucoup de repères, on n’avait jamais pu jouer de grande compétition internationale. Pouvoir disputer la Coupe du monde, se confronter à des nations qui ont l’habitude de ce type de rencontres, c’était une bonne chose. Cela nous a permis de nous étalonner. Mais on voit que l’on arrive encore dans un autre monde. On croise des équipes qui, en plus de nous être supérieures sur le plan physique, ont plus d’expérience du haut niveau. C’est un accélérateur pour le développement de cette équipe, et ce sera le cas encore aux Jeux Paralympiques. Si on doit comparer avec le volley des valides, prenez l’équipe de France et faites-la jouer contre, disons, la Grande-Bretagne. Sauf que c’est l’inverse, nous sommes la Grande-Bretagne, et on va jouer contre des équipes qui visent le podium. Mais l’important pour nous est de montrer que le volley assis existe en France. On veut montrer que c’est un vrai sport, déjà, et on va se bagarrer pour faire les meilleures prestations possibles.
Avec ce format à huit équipes, c’était inévitable d’avoir d’une poule relevée ?
Vous avez les sept meilleures nations du monde. Vous voyez ce que cela peut représenter en valide, c’est la même chose en volley assis. Et vous avez la France qui a la chance d’y être. C’est une super expérience pour nous, pour pouvoir progresser techniquement, dans l’approche de la compétition, etc... Concernant notre poule, on a déjà la chance de ne pas jouer l’Iran (favorite du tournoi avec son géant de 2,46m Morteza Mehrzad, ndlr). Mais on va jouer la troisième nation mondiale (l'Egypte), la quatrième (la Bosnie) et la septième (le Kazakhstan). C’est énorme. On a joué la Bosnie en 2022, on n’avait pas trop existé. On va voir si on a progressé en deux ans. J’espère seulement que l’équipe ne sera pas submergée d’émotions par le fait de jouer en France. Il ne faut pas que cela devienne un fardeau de jouer à domicile. C’est le risque. Mais comme on part en outsider total, on n’a pas de pression. Donc je pense que ça devrait le faire.
Quels sont vos objectifs ? Remporter un set ?
En voilà un. L’objectif est de faire des scores plus qu’honorables dans cette phase de poule, et d’aller chercher à grappiller un set, pour avoir ce plaisir d’amener nos adversaires dans la difficulté, de les pousser dans leurs retranchements. On veut qu’ils fassent l’effort de nous battre, on ne doit pas être des victimes faciles à attraper. On n’a aucune prétention, nos adversaires nous connaissent, on ne leur fait pas peur. Mais on doit faire en sorte que nos adversaires alignent leurs titulaires en face de nous. On ne lâchera pas. Si on perd honorablement, en faisant le maximum, on aura déjà bien avancé dans notre compétition.
Quoi qu’il arrive, vous l’avez dit, c’est un bel évènement à vivre...
Ce doit être un accélérateur de progrès. Jouer contre ces équipes là, dans ce contexte là... Il y a trois ans, des nations comme l’Allemagne ne savaient même pas qu’il y avait une équipe de France de volley assis. Aujourd’hui, ces gens-là viennent nous saluer quand on les recroise. On commence à être respectés de nos adversaires. On veut leur montrer qu’il y a quelque chose qui se passe en France, et qu’il faudra compter sur nous pour les années à venir.
Je suis totalement satisfait de leur progression ! On manquait beaucoup de repères, on n’avait jamais pu jouer de grande compétition internationale. Pouvoir disputer la Coupe du monde, se confronter à des nations qui ont l’habitude de ce type de rencontres, c’était une bonne chose. Cela nous a permis de nous étalonner. Mais on voit que l’on arrive encore dans un autre monde. On croise des équipes qui, en plus de nous être supérieures sur le plan physique, ont plus d’expérience du haut niveau. C’est un accélérateur pour le développement de cette équipe, et ce sera le cas encore aux Jeux Paralympiques. Si on doit comparer avec le volley des valides, prenez l’équipe de France et faites-la jouer contre, disons, la Grande-Bretagne. Sauf que c’est l’inverse, nous sommes la Grande-Bretagne, et on va jouer contre des équipes qui visent le podium. Mais l’important pour nous est de montrer que le volley assis existe en France. On veut montrer que c’est un vrai sport, déjà, et on va se bagarrer pour faire les meilleures prestations possibles.
Avec ce format à huit équipes, c’était inévitable d’avoir d’une poule relevée ?
Vous avez les sept meilleures nations du monde. Vous voyez ce que cela peut représenter en valide, c’est la même chose en volley assis. Et vous avez la France qui a la chance d’y être. C’est une super expérience pour nous, pour pouvoir progresser techniquement, dans l’approche de la compétition, etc... Concernant notre poule, on a déjà la chance de ne pas jouer l’Iran (favorite du tournoi avec son géant de 2,46m Morteza Mehrzad, ndlr). Mais on va jouer la troisième nation mondiale (l'Egypte), la quatrième (la Bosnie) et la septième (le Kazakhstan). C’est énorme. On a joué la Bosnie en 2022, on n’avait pas trop existé. On va voir si on a progressé en deux ans. J’espère seulement que l’équipe ne sera pas submergée d’émotions par le fait de jouer en France. Il ne faut pas que cela devienne un fardeau de jouer à domicile. C’est le risque. Mais comme on part en outsider total, on n’a pas de pression. Donc je pense que ça devrait le faire.
Quels sont vos objectifs ? Remporter un set ?
En voilà un. L’objectif est de faire des scores plus qu’honorables dans cette phase de poule, et d’aller chercher à grappiller un set, pour avoir ce plaisir d’amener nos adversaires dans la difficulté, de les pousser dans leurs retranchements. On veut qu’ils fassent l’effort de nous battre, on ne doit pas être des victimes faciles à attraper. On n’a aucune prétention, nos adversaires nous connaissent, on ne leur fait pas peur. Mais on doit faire en sorte que nos adversaires alignent leurs titulaires en face de nous. On ne lâchera pas. Si on perd honorablement, en faisant le maximum, on aura déjà bien avancé dans notre compétition.
Quoi qu’il arrive, vous l’avez dit, c’est un bel évènement à vivre...
Ce doit être un accélérateur de progrès. Jouer contre ces équipes là, dans ce contexte là... Il y a trois ans, des nations comme l’Allemagne ne savaient même pas qu’il y avait une équipe de France de volley assis. Aujourd’hui, ces gens-là viennent nous saluer quand on les recroise. On commence à être respectés de nos adversaires. On veut leur montrer qu’il y a quelque chose qui se passe en France, et qu’il faudra compter sur nous pour les années à venir.
La liste des 12 Bleus : Mamadou Bah, Thomas Laronce, Cyrille Chahboune, Matthieu Jagu, Jean-Christophe Rambeau, Gildas Guiheneuf-Lalere, Morgan Troussard, Benjamin Lacroix-Desmazes, Romain Wolniewicz, Thibaud Lefrançois, Damien Roget, Benjamin Pillerault
Réserviste : Guillaume Ducrocq
Le programme des Bleus :
Jeudi 29 août, 20h : France/Kazakhstan
Samedi 31 août, 18h : France/Egypte
Lundi 2 septembre, 20h : Bosnie/France