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Photo : World Para Volley
02/09/2024
Les Bleus joueront pour la 7e place
Opposée à une des meilleures formations du monde, la Bosnie-Herzégovine, l’équipe de France masculine s’est inclinée lundi soir en trois sets lors de son troisième et dernier match de poule des Jeux Paralympiques de Paris 2024, non sans livrer une très belle prestation. Les Bleus viseront mercredi la 7e place du tournoi contre l’Ukraine.
Après ses défaites contre le Kazakhstan jeudi dernier et face à l’Egypte samedi, l’équipe de France masculine affrontait lundi soir à l’Arena Paris Nord l’adversaire le plus coriace de la poule A, la Bosnie-Herzégovine, sur le podium des trois derniers Jeux Paralympiques (or à Londres, argent à Rio, bronze à Tokyo), vice-championne du monde en titre et 4e au classement mondial, rien que ça !
Autant dire que les Bleus s’attendaient à souffrir face aux partenaires du puissant Stevan Crnobrnja (10 points), mais comme lors des deux précédentes rencontres, ils ont offert une belle résistance à leurs prestigieux adversaires, qui sont professionnels, livrant à n’en pas douter leur meilleure prestation depuis leur entrée dans la compétition, au plus grand plaisir de leurs supporters.
S’ils ont été menés d’entrée de premier set (3-7) puis encaissé une série au service du redoutable Adnan Manko (13 points, meilleur marqueur du match), synonyme de grand écart (4-17), les hommes de Dominique Duvivier se sont accrochés. Grâce à une belle solidarité défensive, les attaques en bout de filet de Damien Roget (9 points en tout) et un bloc de Romain Wolniewicz (7 points), ils ont réussi à réduire l’écart (8-19) pour finalement s’incliner avec les honneurs sur une attaque signée Stevan Crnobrnja (12-25).
Mieux, ils ont mené d’entrée de seconde manche grâce au service de Gildas Guiheneuf (2-0), réussissant à pousser leurs rivaux à la faute (4-4), Damien Roget enflammant une nouvelle fois l’Arena Paris Nord d’une belle attaque (5-6). Héroïques en défense, les Bleus restent au contact (8-11), avant de subir une nouvelle série au service d’Adnan Manko qui permet à la Bosnie de faire le trou (8-17). Mais comme au premier set, les coéquipiers du capitaine Benjamin Lacroix-Desmazes n’abdiquent pas, se montrant notamment présents au bloc (12-20) et précis en attaque, à l’instar de Thibaud Lefrançois sur la première balle de set adverse, brillamment sauvée (13-24), la seconde étant la bonne pour le cinquantenaire Dzevad Mazic (13-25).
Comme au set précédent, les Bleus tiennent tête aux coéquipiers du solide Mirzet Duran en début de troisième manche (3-3), mais une fois de plus, Adnan Manko leur fait mal sur son engagement (3-8), les Bosniens creusant ensuite l’écart (7-18), sous l’impulsion notamment de leur attaquant Ermin Jusufovic (10 points). Ce qui n’empêche pas les Français d’offrir au public de très beaux rallyes, comme celui victorieusement conclu au centre par Romain Wolniewicz (11-19). Insuffisant cependant pour menacer jusqu’au bout les vice-champions du monde, qui finissent par s’imposer au bout de 57 minutes d’un beau spectacle sur leur quatrième balle de match (15-24) après un block-out d’Edin Dino.
Les Français peuvent alors sortir la tête haute de ce troisième match des Jeux et s'offir un beau moment de communion avec leurs supporters. Quatrièmes de leur poule, ils tenteront de finir leurs Jeux en beauté mercredi (12h) face au quatrième de la poule B, l’Ukraine.
Les réactions :
Dominique Duvivier, entraîneur de l’équipe de France : "C’était un bon match, j’ai trouvé qu’il y avait une bonne énergie. On avait été un peu timorés et tendus lors de nos deux premiers matchs, avec la peur de mal faire, là, on s’est plus livrés. On n’a aucune pression sur ces Jeux, on aurait dû montrer ce visage pendant neuf sets, on l’a fait pendant trois aujourd’hui, un contre les Kazakhs la première journée, moins contre l’Egypte. Mais je suis très fier de ce que les joueurs ont produit ce soir, de l’intensité qu’ils ont mise, le match s’est joué en plus dans un super état d’esprit des deux côtés, c’était une soirée très agréable. Maintenant, il reste un match de classement, on va rester mesurés au regard de ce qu’on a produit lors des deux premières journées, le premier objectif va être de prendre un set, ensuite, on ne sait pas ce qui peut se produire, peut-être qu’on arrivera à mettre un peu le doute à nos adversaires. Les Ukrainiens, on les connaît par cœur, les Brésiliens, on a juste fait deux petits sets d’entraînement contre eux, mais quel que soit l’adversaire, il faudra rester dans le même état d’esprit que ce soir, détendus et appliqués dans le plan de jeu."
Damien Roget : "On avait pris du plaisir sur nos deux premiers matchs, mais le plaisir n’avait pas été complet car on avait joué des moitiés de set, alors que ce soir, on a tenu collectivement tout le long, sans prendre de série. Il y a eu beaucoup de rotations sur pas mal de postes qui ont fait du bien à tout le monde et ont créé un bel engouement. Ils nous ont parfois fait danser la samba, parce que c’est très stable et que ça va dans tous les sens, mais même sur les points qu’on a perdus, on leur a rendu les points difficiles, et rien que ça, ce sont des petites victoires à notre niveau. On a réussi à les embêter, à leur faire commettre des fautes alors qu’en général, ce sont des gars qui sont assez réglés, même leurs petites feintes, on a réussi à les défendre, ça nous a servis. Et nous, on est aussi parvenus à se créer des occasions, à attaquer depuis les 2 mètres, du centre, et on a facilement fait certains points. Et même quand il y avait le bloc en face, on avait les copains au soutien, c’était un match plein. Si on joue comme ça, on peut faire douter notre prochain adversaire, même si on sait que sur le papier, on sera encore outsiders, car on est en-dessous au niveau du ranking mondial. Mais quand on joue comme ça, les uns pour les autres, on n’a pas à rougir de qui que ce soit. Peu importe l’adversaire, on se devra de mettre les mêmes ingrédients."
Autant dire que les Bleus s’attendaient à souffrir face aux partenaires du puissant Stevan Crnobrnja (10 points), mais comme lors des deux précédentes rencontres, ils ont offert une belle résistance à leurs prestigieux adversaires, qui sont professionnels, livrant à n’en pas douter leur meilleure prestation depuis leur entrée dans la compétition, au plus grand plaisir de leurs supporters.
S’ils ont été menés d’entrée de premier set (3-7) puis encaissé une série au service du redoutable Adnan Manko (13 points, meilleur marqueur du match), synonyme de grand écart (4-17), les hommes de Dominique Duvivier se sont accrochés. Grâce à une belle solidarité défensive, les attaques en bout de filet de Damien Roget (9 points en tout) et un bloc de Romain Wolniewicz (7 points), ils ont réussi à réduire l’écart (8-19) pour finalement s’incliner avec les honneurs sur une attaque signée Stevan Crnobrnja (12-25).
Mieux, ils ont mené d’entrée de seconde manche grâce au service de Gildas Guiheneuf (2-0), réussissant à pousser leurs rivaux à la faute (4-4), Damien Roget enflammant une nouvelle fois l’Arena Paris Nord d’une belle attaque (5-6). Héroïques en défense, les Bleus restent au contact (8-11), avant de subir une nouvelle série au service d’Adnan Manko qui permet à la Bosnie de faire le trou (8-17). Mais comme au premier set, les coéquipiers du capitaine Benjamin Lacroix-Desmazes n’abdiquent pas, se montrant notamment présents au bloc (12-20) et précis en attaque, à l’instar de Thibaud Lefrançois sur la première balle de set adverse, brillamment sauvée (13-24), la seconde étant la bonne pour le cinquantenaire Dzevad Mazic (13-25).
Comme au set précédent, les Bleus tiennent tête aux coéquipiers du solide Mirzet Duran en début de troisième manche (3-3), mais une fois de plus, Adnan Manko leur fait mal sur son engagement (3-8), les Bosniens creusant ensuite l’écart (7-18), sous l’impulsion notamment de leur attaquant Ermin Jusufovic (10 points). Ce qui n’empêche pas les Français d’offrir au public de très beaux rallyes, comme celui victorieusement conclu au centre par Romain Wolniewicz (11-19). Insuffisant cependant pour menacer jusqu’au bout les vice-champions du monde, qui finissent par s’imposer au bout de 57 minutes d’un beau spectacle sur leur quatrième balle de match (15-24) après un block-out d’Edin Dino.
Les Français peuvent alors sortir la tête haute de ce troisième match des Jeux et s'offir un beau moment de communion avec leurs supporters. Quatrièmes de leur poule, ils tenteront de finir leurs Jeux en beauté mercredi (12h) face au quatrième de la poule B, l’Ukraine.
Les réactions :
Dominique Duvivier, entraîneur de l’équipe de France : "C’était un bon match, j’ai trouvé qu’il y avait une bonne énergie. On avait été un peu timorés et tendus lors de nos deux premiers matchs, avec la peur de mal faire, là, on s’est plus livrés. On n’a aucune pression sur ces Jeux, on aurait dû montrer ce visage pendant neuf sets, on l’a fait pendant trois aujourd’hui, un contre les Kazakhs la première journée, moins contre l’Egypte. Mais je suis très fier de ce que les joueurs ont produit ce soir, de l’intensité qu’ils ont mise, le match s’est joué en plus dans un super état d’esprit des deux côtés, c’était une soirée très agréable. Maintenant, il reste un match de classement, on va rester mesurés au regard de ce qu’on a produit lors des deux premières journées, le premier objectif va être de prendre un set, ensuite, on ne sait pas ce qui peut se produire, peut-être qu’on arrivera à mettre un peu le doute à nos adversaires. Les Ukrainiens, on les connaît par cœur, les Brésiliens, on a juste fait deux petits sets d’entraînement contre eux, mais quel que soit l’adversaire, il faudra rester dans le même état d’esprit que ce soir, détendus et appliqués dans le plan de jeu."
Damien Roget : "On avait pris du plaisir sur nos deux premiers matchs, mais le plaisir n’avait pas été complet car on avait joué des moitiés de set, alors que ce soir, on a tenu collectivement tout le long, sans prendre de série. Il y a eu beaucoup de rotations sur pas mal de postes qui ont fait du bien à tout le monde et ont créé un bel engouement. Ils nous ont parfois fait danser la samba, parce que c’est très stable et que ça va dans tous les sens, mais même sur les points qu’on a perdus, on leur a rendu les points difficiles, et rien que ça, ce sont des petites victoires à notre niveau. On a réussi à les embêter, à leur faire commettre des fautes alors qu’en général, ce sont des gars qui sont assez réglés, même leurs petites feintes, on a réussi à les défendre, ça nous a servis. Et nous, on est aussi parvenus à se créer des occasions, à attaquer depuis les 2 mètres, du centre, et on a facilement fait certains points. Et même quand il y avait le bloc en face, on avait les copains au soutien, c’était un match plein. Si on joue comme ça, on peut faire douter notre prochain adversaire, même si on sait que sur le papier, on sera encore outsiders, car on est en-dessous au niveau du ranking mondial. Mais quand on joue comme ça, les uns pour les autres, on n’a pas à rougir de qui que ce soit. Peu importe l’adversaire, on se devra de mettre les mêmes ingrédients."
La liste des 12 Bleus : Mamadou Bah, Thomas Laronce, Cyrille Chahboune, Matthieu Jagu, Jean-Christophe Rambeau, Gildas Guiheneuf-Lalere, Morgan Troussard, Benjamin Lacroix-Desmazes, Romain Wolniewicz, Thibaud Lefrançois, Damien Roget, Benjamin Pillerault
Réserviste : Guillaume Ducrocq
Le programme des Bleus :
Poule A :
Jeudi 29 août : France/Kazakhstan 0-3 (25-7, 25-20, 25-7) > Les stats
Samedi 31 août : France/Egypte 0-3 (25-11, 25-3, 25-12) > Les stats
Lundi 2 septembre : Bosnie/France 3-0 (25-12, 25-13, 25-14) > Les stats
Match pour la 7e place :
Mercredi 4 septembre, 12h : France/Ukraine
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