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09/07/2024
Formation professionnelle, confiance renouvelée
Comme tout Organisme de Formation (OF) possédant un numéro de déclaration d’activité et étant éligible aux fonds de la formation professionnelle ou au CPF, la FFvolley a passé son audit de renouvellement Qualiopi les 19 et 20 juin derniers.
Après une certification initiale obtenue en août 2020 et un premier renouvellement en octobre 2022, il était obligatoire pour la FFvolley de renouveler à nouveau son label avant la rentrée de septembre 2024.
Préparé et mené par Nicolas Sauerbrey, le DTN Adjoint en charge du pôle formation professionnalisation, et secondé lors de l’audit par Mme Plasse, secrétaire et M Tosi, observateur, ce sont 2 journées de questionnements très intenses auxquelles il a fallu faire face.
Nicolas, dis-nous en un peu plus sur Qualiopi ? A quoi cela sert-il ?
Qualiopi est une certification que chaque OF doit obligatoirement détenir, s’il souhaite que ses stagiaires en formation, salariés d’un GSA puissent soit mobiliser leur CPF, soit mobiliser les fonds de l’AFDAS par exemple. Pour rappel le pôle formation à traité plus de 1000 dossiers de stagiaires en 2023, dont presque 40% sont des professionnels, pour un total de 26500 heures stagiaires. Il est donc normal que la FFVolley, dans sa mission de service public, puisse permettre aux structures de bénéficier des prises en charge financières.
Plus en détails, quels sont les attendus ?
Le ministère du travail édite un cahier des charges constitué de 7 critères et 32 indicateurs. Ce cahier des charges va permettre à l’organisme certificateur de vérifier que l’ensemble des process de fonctionnement de l’OF en question y répond en tout point, au risque de se voir attribuer des non-conformités majeures ou mineures qu’il conviendrait de corriger.
Pour être très schématique, cela va de la manière dont la FFvolley communique sur ses formations, gère les stagiaires, s’adapte aux besoins et suit ses stagiaires, s’adapte aux évolutions règlementaires, innove, forme ses formateurs…
Pour résumer, l’organisme certificateur vérifie que l’OF a mis en place et suit un ensemble de process qui encadre le dispositif de formation. En aucun cas il ne s’agit de mesurer les aspects pédagogiques ou les contenus de formation.
Comment cela se passe ?
Il y a nécessité de programmer très en amont l’audit de manière à pouvoir éventuellement anticiper certains points faibles, les corriger, rassembler tous les éléments qui permettent de répondre aux critères. Et lors de l’audit, il faut démontrer à l'oral, tout en s’appuyant sur des éléments de preuve réels, comment l’OF prend en compte et répond au cahier des charges Qualiopi ; un échantillonnage aléatoire est fait par l’auditeur de manière à vérifier qu’il n’y a rien de factice.
C’était ton 3ème audit de la sorte, comment s’est-il déroulé ?
C’est toujours un fort moment de pression, car le travail de préparation est énorme et très long, tout n’est pas toujours très clair entre la rédaction des indicateurs, l’interprétation que l’on en fait et celle de l’auditeur. Et le jour J, la manière dont l’auditeur va mener son questionnement, soit en étant très « robotique » sur l’application des indicateurs, soit en cernant le contexte, influe beaucoup sur la qualité des échanges. Malgré tout, in fine, c’est conforme ou non, et là, nous n’avons pas la main.
Ce 3ème audit s’est bien déroulé puisqu’une nouvelle fois, aucune non-conformité n’a été relevée. C’est toujours une satisfaction et en quelque sorte de se rassurer sur la manière dont le pôle formation gère son activité.
Malgré tout, nous avons encore à progresser pour fluidifier certaines choses à l’externe ou à l’interne. Nous en sommes tout à fait conscients.
La suite pour le pôle formation, c’est quoi ? Quelles incidences pour la FFvolley d’avoir réussi ce « grand oral » ?
Tout d’abord, le prochain audit est dans 18 mois, donc il nous faut dès la rentrée corriger et améliorer certains process sur lesquels nous sommes passés sur le fil. Certes Qualiopi est une réelle contrainte, car nous ne sommes jamais certains que l’audit soit validé du premier coup. Malgré tout, cela permet d’interroger nos process, et de les améliorer continuellement. C’est donc une vraie source de progrès. La « Formation », telle qu’elle existe aujourd’hui n’a plus rien à voir avec ce qu’il se passait ne serait-ce que 5 ou 10 ans auparavant. Il y a par ailleurs de telles contraintes qu’il est impératif de fonctionner de manière professionnelle.
Pour ce qui est des aspects purement formation, de très gros chantiers vont s’ouvrir :
Préparé et mené par Nicolas Sauerbrey, le DTN Adjoint en charge du pôle formation professionnalisation, et secondé lors de l’audit par Mme Plasse, secrétaire et M Tosi, observateur, ce sont 2 journées de questionnements très intenses auxquelles il a fallu faire face.
Nicolas, dis-nous en un peu plus sur Qualiopi ? A quoi cela sert-il ?
Qualiopi est une certification que chaque OF doit obligatoirement détenir, s’il souhaite que ses stagiaires en formation, salariés d’un GSA puissent soit mobiliser leur CPF, soit mobiliser les fonds de l’AFDAS par exemple. Pour rappel le pôle formation à traité plus de 1000 dossiers de stagiaires en 2023, dont presque 40% sont des professionnels, pour un total de 26500 heures stagiaires. Il est donc normal que la FFVolley, dans sa mission de service public, puisse permettre aux structures de bénéficier des prises en charge financières.
Plus en détails, quels sont les attendus ?
Le ministère du travail édite un cahier des charges constitué de 7 critères et 32 indicateurs. Ce cahier des charges va permettre à l’organisme certificateur de vérifier que l’ensemble des process de fonctionnement de l’OF en question y répond en tout point, au risque de se voir attribuer des non-conformités majeures ou mineures qu’il conviendrait de corriger.
Pour être très schématique, cela va de la manière dont la FFvolley communique sur ses formations, gère les stagiaires, s’adapte aux besoins et suit ses stagiaires, s’adapte aux évolutions règlementaires, innove, forme ses formateurs…
Pour résumer, l’organisme certificateur vérifie que l’OF a mis en place et suit un ensemble de process qui encadre le dispositif de formation. En aucun cas il ne s’agit de mesurer les aspects pédagogiques ou les contenus de formation.
Comment cela se passe ?
Il y a nécessité de programmer très en amont l’audit de manière à pouvoir éventuellement anticiper certains points faibles, les corriger, rassembler tous les éléments qui permettent de répondre aux critères. Et lors de l’audit, il faut démontrer à l'oral, tout en s’appuyant sur des éléments de preuve réels, comment l’OF prend en compte et répond au cahier des charges Qualiopi ; un échantillonnage aléatoire est fait par l’auditeur de manière à vérifier qu’il n’y a rien de factice.
C’était ton 3ème audit de la sorte, comment s’est-il déroulé ?
C’est toujours un fort moment de pression, car le travail de préparation est énorme et très long, tout n’est pas toujours très clair entre la rédaction des indicateurs, l’interprétation que l’on en fait et celle de l’auditeur. Et le jour J, la manière dont l’auditeur va mener son questionnement, soit en étant très « robotique » sur l’application des indicateurs, soit en cernant le contexte, influe beaucoup sur la qualité des échanges. Malgré tout, in fine, c’est conforme ou non, et là, nous n’avons pas la main.
Ce 3ème audit s’est bien déroulé puisqu’une nouvelle fois, aucune non-conformité n’a été relevée. C’est toujours une satisfaction et en quelque sorte de se rassurer sur la manière dont le pôle formation gère son activité.
Malgré tout, nous avons encore à progresser pour fluidifier certaines choses à l’externe ou à l’interne. Nous en sommes tout à fait conscients.
La suite pour le pôle formation, c’est quoi ? Quelles incidences pour la FFvolley d’avoir réussi ce « grand oral » ?
Tout d’abord, le prochain audit est dans 18 mois, donc il nous faut dès la rentrée corriger et améliorer certains process sur lesquels nous sommes passés sur le fil. Certes Qualiopi est une réelle contrainte, car nous ne sommes jamais certains que l’audit soit validé du premier coup. Malgré tout, cela permet d’interroger nos process, et de les améliorer continuellement. C’est donc une vraie source de progrès. La « Formation », telle qu’elle existe aujourd’hui n’a plus rien à voir avec ce qu’il se passait ne serait-ce que 5 ou 10 ans auparavant. Il y a par ailleurs de telles contraintes qu’il est impératif de fonctionner de manière professionnelle.
Pour ce qui est des aspects purement formation, de très gros chantiers vont s’ouvrir :
- Tout d’abord, l’hybridation des formations et la mise en place d’une plateforme d’enseignement à distance. Cela implique d’encapsuler les modules, ajuster les contenus, préparer les scenarii, les modalités de certification etc. De manière raisonnable, nous tablons sur a minima 2 ans de travail avec malgré tout un mise en route progressive sur certains modules ciblés.
- La nouvelle rédaction des 3 diplômes d’Etat (BP DE DESJEPS) en bloc de compétences, qui devra être achevée dans 18 mois également.
- La rédaction d’un CQP volley (de niveau 3) de manière à répondre plus en profondeur aux besoins de professionnalisation. Ce qui implique préalablement le déploiement d’un observatoire de l’emploi.
- Par ailleurs, nous continuons à ajuster notre formation fédérale au regard des besoins que les stagiaires nous font remonter. Une plus large place va être laissée à la pédagogie et à la connaissance plus approfondie de l’activité. Les modalités de certification pour chaque module doivent être systématisées, certains volumes adaptés. Nous savons par ailleurs que le passage des diplômes d’Etat en blocs de compétences va faire disparaitre les équivalences dont nous bénéficions actuellement.
- Enfin, la mise en route prochainement d’un outil de gestion administrative qui va véritablement changer la vie, à la fois des stagiaires et clubs, mais aussi du secrétariat des formations.
Nous avons de quoi bien nous occuper pour les mois à venir, d’autant que les formations et diplômes d’Etat ne s’arrêtent pas. Le calendrier 2024-25 devrait sortir très bientôt.