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10/07/2024
Earvin Ngapeth : « Ce serait une immense fierté d’être porte-drapeau »
C’est jeudi 11 juillet que seront connus les porte-drapeaux de la délégation française pour les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. Parmi les candidats, le réceptionneur/attaquant de l'équipe de France, Earvin Ngapeth, 33 ans, qui s’apprête à disputer ses troisièmes Jeux et explique les raisons de sa candidature.
Peux-tu nous dire ce qui t’a poussé à candidater pour être le porte-drapeau de la délégation française ?
C'est d'abord mon entourage qui m'en a parlé. Ça me paraissait très gros au début, mais les copains, la famille, m’ont dit que je devrais candidater parce que je le méritais au vu de mon parcours. L’idée a peu à peu fait son chemin et m’a motivé de plus en plus, d’autant que je trouvais qu’avoir un représentant du volley parmi les candidats était quelque chose d’important pour notre sport. Et évidemment, le fait que ces Jeux se passent à Paris a joué, on sait tous que ça va être un moment exceptionnel, qui fait rêver tout le monde. Tous ces éléments cumulés m’ont poussé à présenter ma candidature.
Qu’est-ce que ça représenterait pour toi d’être le porte-drapeau ?
Ce serait un grand honneur, une immense fierté, mais aussi un beau message pour le volley. Et par rapport à tout ce que j’ai pu traverser et vivre toutes ces années, je pense que ça peut être un message d’espoir pour les jeunes.
Un message d’espoir pour les jeunes, ça veut dire quoi ?
Ça veut dire que les choses n’ont pas toujours été faciles et linéaires pour moi, j’ai eu quelques problèmes, des embûches dans mon parcours, j’ai quand même commencé mon épopée en équipe de France en me faisant renvoyer en plein Championnat du monde en 2010 ! Mais malgré cela, je me suis toujours relevé, je trouve que ce serait une belle histoire que, quatorze ans plus tard, je porte le drapeau chez moi, à Paris.
Quand tu regardes la liste des autres candidats, comment te situes-tu ?
Franchement, le choix est compliqué, parce que tous ceux qui sont dans la liste des candidats méritent de porter ce drapeau, il n’y a que des grands sportifs, qui ont tous accompli de belles choses, des personnalités différentes. Ce que je trouve bien, c’est que ce sont les athlètes qui votent, ça donnera une vraie légitimité à celui et celle qui seront élus. Et quoi qu’il arrive, on sera tous derrière notre porte-drapeau.
Tu le disais tout à l’heure, si tu es élu, ce serait l’occasion de mettre en avant le volley et ce que vous avez accompli en dix ans avec l’équipe de France masculine ?
C’est clair qu’avoir un volleyeur porte-drapeau serait vraiment gratifiant pour notre génération. Pour certains, c’est le seizième été en équipe de France ! Donc ce serait une super récompense pour tout ce groupe de joueurs, on est plusieurs à disputer nos troisièmes Jeux (six sur les douze sélectionnés), on est champions olympiques en titre, on a traversé des tempêtes jusqu’à arriver au Graal à Tokyo, je serais vraiment super content pour mes copains, mais aussi pour l’ensemble du volley français, de les représenter en portant le drapeau.
Tu as découvert les Jeux à Rio en 2016, décroché le titre suprême à Tokyo en 2021 en étant en plus élu MVP de la compétition, mais sans public pour cause de Covid, ces troisièmes Jeux à Paris, c’est une sorte d’apothéose ?
Oui, c’est clair que tout est réuni pour que ce soit une immense fête, c’est un rêve de pouvoir défendre notre titre olympique à la maison, tu nous aurais dit ça il y a dix ans, jamais on n’y aurait cru. Et pourtant, c’est ce qui va arriver, on va avoir la chance de défendre ce titre devant nos familles et nos supporters, comme j’aime le dire, c’est le rendez-vous de notre vie. A nous de bien terminer notre préparation pour répondre présent.
Pour finir, tu es père de famille, on imagine que ce serait aussi une fierté pour toi de porter ce drapeau devant tes trois enfants ?
Oui, devant les enfants, mais aussi les parents, les frère et sœur, mon épouse, ce serait un moment plein d’émotion pour mes proches et pour moi. Et les enfants, c’est sûr que ça leur mettrait des étoiles dans les yeux, ce serait le petit bonus en plus !
C'est d'abord mon entourage qui m'en a parlé. Ça me paraissait très gros au début, mais les copains, la famille, m’ont dit que je devrais candidater parce que je le méritais au vu de mon parcours. L’idée a peu à peu fait son chemin et m’a motivé de plus en plus, d’autant que je trouvais qu’avoir un représentant du volley parmi les candidats était quelque chose d’important pour notre sport. Et évidemment, le fait que ces Jeux se passent à Paris a joué, on sait tous que ça va être un moment exceptionnel, qui fait rêver tout le monde. Tous ces éléments cumulés m’ont poussé à présenter ma candidature.
Qu’est-ce que ça représenterait pour toi d’être le porte-drapeau ?
Ce serait un grand honneur, une immense fierté, mais aussi un beau message pour le volley. Et par rapport à tout ce que j’ai pu traverser et vivre toutes ces années, je pense que ça peut être un message d’espoir pour les jeunes.
Un message d’espoir pour les jeunes, ça veut dire quoi ?
Ça veut dire que les choses n’ont pas toujours été faciles et linéaires pour moi, j’ai eu quelques problèmes, des embûches dans mon parcours, j’ai quand même commencé mon épopée en équipe de France en me faisant renvoyer en plein Championnat du monde en 2010 ! Mais malgré cela, je me suis toujours relevé, je trouve que ce serait une belle histoire que, quatorze ans plus tard, je porte le drapeau chez moi, à Paris.
Quand tu regardes la liste des autres candidats, comment te situes-tu ?
Franchement, le choix est compliqué, parce que tous ceux qui sont dans la liste des candidats méritent de porter ce drapeau, il n’y a que des grands sportifs, qui ont tous accompli de belles choses, des personnalités différentes. Ce que je trouve bien, c’est que ce sont les athlètes qui votent, ça donnera une vraie légitimité à celui et celle qui seront élus. Et quoi qu’il arrive, on sera tous derrière notre porte-drapeau.
Tu le disais tout à l’heure, si tu es élu, ce serait l’occasion de mettre en avant le volley et ce que vous avez accompli en dix ans avec l’équipe de France masculine ?
C’est clair qu’avoir un volleyeur porte-drapeau serait vraiment gratifiant pour notre génération. Pour certains, c’est le seizième été en équipe de France ! Donc ce serait une super récompense pour tout ce groupe de joueurs, on est plusieurs à disputer nos troisièmes Jeux (six sur les douze sélectionnés), on est champions olympiques en titre, on a traversé des tempêtes jusqu’à arriver au Graal à Tokyo, je serais vraiment super content pour mes copains, mais aussi pour l’ensemble du volley français, de les représenter en portant le drapeau.
Tu as découvert les Jeux à Rio en 2016, décroché le titre suprême à Tokyo en 2021 en étant en plus élu MVP de la compétition, mais sans public pour cause de Covid, ces troisièmes Jeux à Paris, c’est une sorte d’apothéose ?
Oui, c’est clair que tout est réuni pour que ce soit une immense fête, c’est un rêve de pouvoir défendre notre titre olympique à la maison, tu nous aurais dit ça il y a dix ans, jamais on n’y aurait cru. Et pourtant, c’est ce qui va arriver, on va avoir la chance de défendre ce titre devant nos familles et nos supporters, comme j’aime le dire, c’est le rendez-vous de notre vie. A nous de bien terminer notre préparation pour répondre présent.
Pour finir, tu es père de famille, on imagine que ce serait aussi une fierté pour toi de porter ce drapeau devant tes trois enfants ?
Oui, devant les enfants, mais aussi les parents, les frère et sœur, mon épouse, ce serait un moment plein d’émotion pour mes proches et pour moi. Et les enfants, c’est sûr que ça leur mettrait des étoiles dans les yeux, ce serait le petit bonus en plus !