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27/04/2024
Les Bleus au pied de l'Olympe
L’équipe de France masculine attaque dimanche la défense de son titre olympique en affrontant la Serbie à l’Arena Paris Sud (17h). Un adversaire redoutable contre lequel les hommes d’Andrea Giani savent qu’ils n’ont pas le droit à l’erreur.
Pour la troisième fois consécutive, une première pour le volley-ball tricolore, l’équipe de France masculine est au rendez-vous des Jeux Olympiques. Neuvièmes en 2016 à Rio, médaillés d’or cinq ans plus tard à Tokyo, les Bleus, qui évoluent ensemble pour certains depuis près de quinze ans sous le maillot de la sélection - 6 des 12 joueurs retenus étaient présents à Rio, 10 à Tokyo -, s’avancent vers ces Jeux de Paris 2024 avec des voyants qui sont tous au vert.
Les blessés de la première partie de saison internationale, Earvin Ngapeth et Barthélémy Chinenyeze, ont eu le temps de se soigner et de monter en puissance, sans eux (le premier a joué des bouts de match), leurs partenaires ont remporté l’édition 2024 de la Volleyball Nations League fin juin à Lodz, ils ont enchaîné sur une victoire convaincante face au Canada le 17 juillet dernier au Vendéspace (3-0) pour leur dernier match de préparation, tandis que le public français s’annonce au rendez-vous et bouillant pour porter cette équipe de France jusqu’à, espère-t-on, un nouveau graal.
"Ils sont en forme après une très bonne préparation, plus motivés que jamais, donc je pense que la médaille est tout à fait possible, pourquoi pas le plus beau métal ? Ce qui ferait rentrer la France dans l’histoire du volley-ball, puisque jusqu’ici seuls les Etats-Unis et l’URSS ont réussi à décrocher deux titres olympiques consécutifs", confiait mercredi, lors de la présentation de l’équipe à la presse au Club France, le président de la Fédération Française de Volley, Eric Tanguy.
La motivation qui anime cette équipe de France a été dans la foulée expliquée par le pointu Jean Patry : "On sait ce que c’est que de gagner les Jeux, le bonheur que ça représente, on en a tous un souvenir incroyable, à la fois collectif, mais aussi personnel quand on était revenus chez nous. On se dit qu’à Paris, devant nos familles et nos supporters, ça peut être encore plus beau. L’envie et la motivation sont énormes."
Pour ces Bleus, qui, depuis 2015, ont permis à la France d’ouvrir son compteur sur la scène internationale, désormais bien garni – championne d’Europe en 2015, quatre victoires en Ligue mondiale puis Volleyball Nations League (2015, 2017, 2022 et 2024), titre historique à Tokyo - les ingrédients d’un succès olympique sont connus, résumés par leur capitaine et passeur Benjamin Toniutti : "Notre force collective a été incroyable à Tokyo. Tout le temps, que ce soit pendant la préparation puis pendant le tournoi, tout le monde a apporté quelque chose, a servi à l’équipe et a permis d’arriver à cette médaille d’or. C’est la chose la plus importante qu’il faut essayer de reproduire sur ces Jeux Olympiques à Paris."
Cette force du groupe a souvent permis à cette équipe atypique de retourner des situations compromises, ce fut le cas à Tokyo, ça l’a encore été lors du Final 8 de la dernière VNL, en quarts de finale face à l’Italie puis en demi-finales contre la Pologne. Ce qui fait dire à Benjamin Toniutti : "Collectivement, chacun a été important sur cette VNL, et ça, c’est un signe important pour le staff, parce qu’on aura besoin de tout le monde à Paris."
Earvin Ngapeth, MVP de la compétition à Tokyo, ajoute, au moment d’attaquer ses troisièmes Jeux : "On se sent bien, on a récupéré beaucoup de confiance en gagnant la VNL, on a retrouvé le plaisir de jouer ensemble et on a fait une grosse préparation. Maintenant, à nous de débuter correctement et de ne pas passer à côté du premier match, comme lors des deux derniers JO." Le réceptionneur/attaquant fait bien de le rappeler : à Rio et Tokyo, les Bleus étaient passés à côté de leur entame (défaites 3-0 face à l’Italie en 2016, contre les Etats-Unis en 2021). Et s’ils étaient parvenus à retourner la situation au Japon, un tel scénario ne sera sans doute pas possible sur ces Jeux de Paris 2024, avec seulement trois matchs de poule (Serbie, Canada, Slovénie), contre cinq auparavant.
"Nous devrons être prêts dès le premier match car à la différence des précédents JO, il n’y a pas le droit à l’erreur", confirme le sélectionneur de l’équipe de France (depuis 2022), la légende du volley italien, Andrea Giani, qui n’hésite pas à parler du "tournoi le plus rélevé de l’histoire du volley", en évoquant ces Jeux de Paris 2024. Ce premier match sera donc contre la Serbie, championne d’Europe en 2019 en France (elle avait battu la France 3-2 en demi-finale à l’Accor Hotels Arena) et dernière qualifiée (via le classement mondial) pour la compétition. "C’est une équipe d’expérience avec des joueurs de qualité qui, sur un match, peuvent vraiment être en folie. En plus, ils auront sûrement moins de pression sur ce début des Jeux", commente Benjamin Toniutti.
Entraîneur adjoint des Bleus, Loïc Geiler détaille les forces serbes : "La Serbie est une sacrée nation de volley, avec notamment une grande culture de bloc, des centraux imposants, (Marko) Podrascanin qu’on ne présente plus, (Aleksandar) Nedeljkovic qui est une sacrée armoire, ça va nous mettre au défi sur notre qualité d’attaque. Ils ont aussi un pointu un peu sous-coté, mais très performant, (Drazen) Luburic, le jeu repose beaucoup sur lui et son efficacité, tandis qu’ils font pas mal tourner sur les réceptionneurs/attaquants, entre (Miran) Kujundzic, (Marko) Ivovic, le gaucher Uros Kovacevic et (Pavle) Peric, ce qui les rend difficilement prévisibles."
Bref, un ensemble solide, mais que la France, si elle joue sur ses forces, a les moyens de dominer. Surtout si le public lui donne un supplément d’âme, atout sur lequel les Bleus comptent bien s’appuyer. "On n’a pas beaucoup d’occasions de jouer en France, mais à chaque fois que c’est le cas, on reçoit beaucoup d’amour et de force de la part du public, j’espère que ce sera encore le cas", confirme Earvin Ngapeth. "On espère que le public va nous mettre en feu, on en a besoin pour se transcender et arriver tout là-haut", ajoute Benjamin Toniutti.
Les blessés de la première partie de saison internationale, Earvin Ngapeth et Barthélémy Chinenyeze, ont eu le temps de se soigner et de monter en puissance, sans eux (le premier a joué des bouts de match), leurs partenaires ont remporté l’édition 2024 de la Volleyball Nations League fin juin à Lodz, ils ont enchaîné sur une victoire convaincante face au Canada le 17 juillet dernier au Vendéspace (3-0) pour leur dernier match de préparation, tandis que le public français s’annonce au rendez-vous et bouillant pour porter cette équipe de France jusqu’à, espère-t-on, un nouveau graal.
"Ils sont en forme après une très bonne préparation, plus motivés que jamais, donc je pense que la médaille est tout à fait possible, pourquoi pas le plus beau métal ? Ce qui ferait rentrer la France dans l’histoire du volley-ball, puisque jusqu’ici seuls les Etats-Unis et l’URSS ont réussi à décrocher deux titres olympiques consécutifs", confiait mercredi, lors de la présentation de l’équipe à la presse au Club France, le président de la Fédération Française de Volley, Eric Tanguy.
La motivation qui anime cette équipe de France a été dans la foulée expliquée par le pointu Jean Patry : "On sait ce que c’est que de gagner les Jeux, le bonheur que ça représente, on en a tous un souvenir incroyable, à la fois collectif, mais aussi personnel quand on était revenus chez nous. On se dit qu’à Paris, devant nos familles et nos supporters, ça peut être encore plus beau. L’envie et la motivation sont énormes."
Pour ces Bleus, qui, depuis 2015, ont permis à la France d’ouvrir son compteur sur la scène internationale, désormais bien garni – championne d’Europe en 2015, quatre victoires en Ligue mondiale puis Volleyball Nations League (2015, 2017, 2022 et 2024), titre historique à Tokyo - les ingrédients d’un succès olympique sont connus, résumés par leur capitaine et passeur Benjamin Toniutti : "Notre force collective a été incroyable à Tokyo. Tout le temps, que ce soit pendant la préparation puis pendant le tournoi, tout le monde a apporté quelque chose, a servi à l’équipe et a permis d’arriver à cette médaille d’or. C’est la chose la plus importante qu’il faut essayer de reproduire sur ces Jeux Olympiques à Paris."
Cette force du groupe a souvent permis à cette équipe atypique de retourner des situations compromises, ce fut le cas à Tokyo, ça l’a encore été lors du Final 8 de la dernière VNL, en quarts de finale face à l’Italie puis en demi-finales contre la Pologne. Ce qui fait dire à Benjamin Toniutti : "Collectivement, chacun a été important sur cette VNL, et ça, c’est un signe important pour le staff, parce qu’on aura besoin de tout le monde à Paris."
Earvin Ngapeth, MVP de la compétition à Tokyo, ajoute, au moment d’attaquer ses troisièmes Jeux : "On se sent bien, on a récupéré beaucoup de confiance en gagnant la VNL, on a retrouvé le plaisir de jouer ensemble et on a fait une grosse préparation. Maintenant, à nous de débuter correctement et de ne pas passer à côté du premier match, comme lors des deux derniers JO." Le réceptionneur/attaquant fait bien de le rappeler : à Rio et Tokyo, les Bleus étaient passés à côté de leur entame (défaites 3-0 face à l’Italie en 2016, contre les Etats-Unis en 2021). Et s’ils étaient parvenus à retourner la situation au Japon, un tel scénario ne sera sans doute pas possible sur ces Jeux de Paris 2024, avec seulement trois matchs de poule (Serbie, Canada, Slovénie), contre cinq auparavant.
"Nous devrons être prêts dès le premier match car à la différence des précédents JO, il n’y a pas le droit à l’erreur", confirme le sélectionneur de l’équipe de France (depuis 2022), la légende du volley italien, Andrea Giani, qui n’hésite pas à parler du "tournoi le plus rélevé de l’histoire du volley", en évoquant ces Jeux de Paris 2024. Ce premier match sera donc contre la Serbie, championne d’Europe en 2019 en France (elle avait battu la France 3-2 en demi-finale à l’Accor Hotels Arena) et dernière qualifiée (via le classement mondial) pour la compétition. "C’est une équipe d’expérience avec des joueurs de qualité qui, sur un match, peuvent vraiment être en folie. En plus, ils auront sûrement moins de pression sur ce début des Jeux", commente Benjamin Toniutti.
Entraîneur adjoint des Bleus, Loïc Geiler détaille les forces serbes : "La Serbie est une sacrée nation de volley, avec notamment une grande culture de bloc, des centraux imposants, (Marko) Podrascanin qu’on ne présente plus, (Aleksandar) Nedeljkovic qui est une sacrée armoire, ça va nous mettre au défi sur notre qualité d’attaque. Ils ont aussi un pointu un peu sous-coté, mais très performant, (Drazen) Luburic, le jeu repose beaucoup sur lui et son efficacité, tandis qu’ils font pas mal tourner sur les réceptionneurs/attaquants, entre (Miran) Kujundzic, (Marko) Ivovic, le gaucher Uros Kovacevic et (Pavle) Peric, ce qui les rend difficilement prévisibles."
Bref, un ensemble solide, mais que la France, si elle joue sur ses forces, a les moyens de dominer. Surtout si le public lui donne un supplément d’âme, atout sur lequel les Bleus comptent bien s’appuyer. "On n’a pas beaucoup d’occasions de jouer en France, mais à chaque fois que c’est le cas, on reçoit beaucoup d’amour et de force de la part du public, j’espère que ce sera encore le cas", confirme Earvin Ngapeth. "On espère que le public va nous mettre en feu, on en a besoin pour se transcender et arriver tout là-haut", ajoute Benjamin Toniutti.
Résultats et programme de l'équipe de France (Arena Paris Sud) :
Poule A :
Dimanche 28 juillet, 17h : France/Serbie
Mardi 30 juillet, 21h : France/Canada
Vendredi 2 août, 17h : France/Slovénie
La sélection française aux JO (entre parenthèses, les clubs de la saison 2023/2024) :
Passeurs : Antoine Brizard (Piacenza/Italie), Benjamin Toniutti (Jastrzebski Wegiel/Pologne, capitaine)
Réceptionneurs/attaquants : Yacine Louati (Rzeszow/Pologne), Trévor Clevenot (Zawiercie/Pologne), Kevin Tillie (Varsovie/Pologne), Earvin Ngapeth (Halkbank Ankara/Turquie)
Pointus : Théo Faure (Cisterna/Italie), Jean Patry (Jastrzebski Wegiel/Pologne)
Centraux : Nicolas Le Goff (Montpellier), Barthélémy Chinenyeze (Lube Civitanova/Italie), Quentin Jouffroy (Le Plessis-Robinson)
Libéro : Jenia Grebennikov (Zénith Saint-Pétersbourg/Russie)
Réserviste : Timothée Carle (Berlin/Allemagne)