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28/07/2024
Les Bleues à l’assaut de trois montagnes
Pour la première fois de son histoire, l’équipe de France féminine dispute les Jeux Olympiques. Dans une poule A extrêmement relevée, les joueuses d’Emile Rousseaux débutent la compétition lundi (21h) contre les doubles championnes du monde serbes. Mission impossible ?
L’émotion des premiers Jeux est bien présente pour l’équipe de France féminine. Jeudi, lors de sa présentation à la presse au Club France, situé parc de La Villette, quelques larmes ont coulé sur les joues de plusieurs joueuses, et sur celles de la principale intéressée en particulier, en entendant Léandra Olinga Andela raconter son long combat passé pour obtenir la nationalité française et porter ce maillot bleu auquel elle est tant attachée. Un moment qui en dit long sur la solidarité qui anime ces Bleues et qui résume finalement bien les embûches qu’elles ont dû surmonter pour, enfin, disputer leur premiers JO.
Car si elles n’ont pas décroché leur sésame olympique sur le terrain, qualifiées d’office en tant que pays organisateur, les partenaires d’Héléna Cazaute, 55e mondiales il y a huit ans, ont réussi en quelques années, à force de travail et d’abnégation, parfaitement encadrées par un coach spécialisé dans la formation des jeunes, le Belge Emile Rousseaux, à gravir peu à peu les échelons internationaux. Au point de décrocher en 2022 leur premier titre majeur, la Golden League européenne, puis, un an plus tard, de remporter la Challenger Cup, synonyme de qualification pour la Volleyball Nations League, compétition annuelle qui réunit les 16 meilleures équipes du monde et qu’elles ont disputée en mai et juin (14e place finale).
"Au début, ce n’était pas facile, on n’avait pas beaucoup de victoires, mais été après été, on a gagné un peu plus de matchs, subi moins de défaites, jusqu’à remporter une première médaille ensemble qui reste un souvenir incroyable, raconte la centrale Léandra Olinga Andela. On a un noyau qui a grandi ensemble, on est amies depuis dix ans, des jeunes se sont accrochées au wagon, on s’appuie sur l’expérience de Chris (Christina Bauer, la centrale de 36 ans est la doyenne de l’équipe), on a un bon mélange et c’est vrai qu’on est hyper soudées. On ressent beaucoup de fierté et d’émotion d’être aux Jeux, c’est un rêve qu’on n’osait même pas faire qui se réalise."
La capitaine Héléna Cazaute, présente depuis le début de ce plan lancé en 2017, baptisé à l'époque Génération 2024, tout comme Amandine Giardino, Nina Stojiljkovic ou Lucille Gicquel, confirme : "On ressent beaucoup de fierté parce qu’on est vraiment parties de rien. Au début, on devait avoir un mois ou un mois et demi de stage par été, et après, quand la Fédération a commencé à mettre les moyens, on s’est retrouvées à faire des stages de quatre mois pleins. On a tout de suite vu la différence et qu’en travaillant, ça payait, jusqu’à cette victoire l’année dernière en Challenger Cup et la qualification pour la VNL. Ce qu’on a aujourd’hui, on ne l’a pas volé."
Car si elles n’ont pas décroché leur sésame olympique sur le terrain, qualifiées d’office en tant que pays organisateur, les partenaires d’Héléna Cazaute, 55e mondiales il y a huit ans, ont réussi en quelques années, à force de travail et d’abnégation, parfaitement encadrées par un coach spécialisé dans la formation des jeunes, le Belge Emile Rousseaux, à gravir peu à peu les échelons internationaux. Au point de décrocher en 2022 leur premier titre majeur, la Golden League européenne, puis, un an plus tard, de remporter la Challenger Cup, synonyme de qualification pour la Volleyball Nations League, compétition annuelle qui réunit les 16 meilleures équipes du monde et qu’elles ont disputée en mai et juin (14e place finale).
"Au début, ce n’était pas facile, on n’avait pas beaucoup de victoires, mais été après été, on a gagné un peu plus de matchs, subi moins de défaites, jusqu’à remporter une première médaille ensemble qui reste un souvenir incroyable, raconte la centrale Léandra Olinga Andela. On a un noyau qui a grandi ensemble, on est amies depuis dix ans, des jeunes se sont accrochées au wagon, on s’appuie sur l’expérience de Chris (Christina Bauer, la centrale de 36 ans est la doyenne de l’équipe), on a un bon mélange et c’est vrai qu’on est hyper soudées. On ressent beaucoup de fierté et d’émotion d’être aux Jeux, c’est un rêve qu’on n’osait même pas faire qui se réalise."
La capitaine Héléna Cazaute, présente depuis le début de ce plan lancé en 2017, baptisé à l'époque Génération 2024, tout comme Amandine Giardino, Nina Stojiljkovic ou Lucille Gicquel, confirme : "On ressent beaucoup de fierté parce qu’on est vraiment parties de rien. Au début, on devait avoir un mois ou un mois et demi de stage par été, et après, quand la Fédération a commencé à mettre les moyens, on s’est retrouvées à faire des stages de quatre mois pleins. On a tout de suite vu la différence et qu’en travaillant, ça payait, jusqu’à cette victoire l’année dernière en Challenger Cup et la qualification pour la VNL. Ce qu’on a aujourd’hui, on ne l’a pas volé."
Non, elles l’ont mérité, reste désormais à "montrer la meilleure version de nous-mêmes", selon l’expression partagée par les joueuses, pour ce tournoi olympique qui, sur le papier, a tout de la mission impossible. Car entre lundi et dimanche, les Bleues vont affronter trois monstres du volley, la Serbie double championne du monde en titre, la Chine, trois titres olympiques au compteur (1984, 2004 et 2016), et les Etats-Unis, qui ont décroché l’or il y a trois ans à Tokyo. "Nous sommes lucides, on sait très bien qu’on va jouer trois finales olympiques en une semaine", analyse Emile Rousseaux.
La première est donc programmée lundi soir dans l’Arena Paris Sud de la porte de Versailles, un adversaire sur le papier nettement supérieur à la France, double champion du monde, médaillé d’argent aux Jeux de Rio, de bronze à Tokyo. "La Serbie, c’est le pays de Boskovic, une pointue gauchère qui est une des trois meilleures du monde, poursuit le sélectionneur français. C’est aussi une équipe qui a énormément de maturité, trois centrales de très haut niveau (Hena Kurtagic, Maja Aleksic et Jovana Stevanovic), sans oublier Maja Ognjenovic, la passeuse, qui, à 39 ans, a une expérience absolument incroyable et des qualités de toucher de balle étonnantes."
Comment parvenir à contrarier cette équipe serbe sur le papier intouchable ? "Déjà, il faudra être capable de reproduire, malgré le contexte, ce qu’on a déjà fait des centaines de fois, arriver à mettre de côté cet aspect émotionnel, répond Emile Rousseaux. Maintenant, on sait que si on joue à notre niveau normal, on ne va pas se donner la chance de surprendre l’adversaire, donc, il faudra aussi oser, prendre le risque de faire la faute. Il faudra avoir ce grain de folie de penser qu’on peut leur faire mal et s’engouffrer dans leurs brèches, même si on sait qu’elles sont petites."
"Je pense que l’intensité, l’engagement et l’envie qu’on va mettre seront primordiaux, complète Héléna Cazaute. On est une équipe jeune [la plus jeune de la compétition, 24 ans de moyenne d’âge, NDLR], encore en construction, et même si on a commencé à remporter quelques compétitions, au niveau mondial, ça ne suffit pas pour l’instant. On veut rentrer à la maison en se disant qu’on a tout donné". La pointue Lucille Gicquel, fer de lance de l’attaque tricolore conclut : "On a envie d’avoir zéro regret quand on va sortir de ces Jeux et de vivre les choses à fond." Le mot d’ordre, donc, de ce premier match olympique de l’histoire de l’équipe de France féminine.
Résultats et programme des Bleues (poule A, Arena Paris Sud 6) :
Lundi 29 juillet, 21h : France/Serbie
Jeudi 1er août, 21h : France/Chine
Dimanche 4 août, 13h : France/Etats-Unis
L'équipe de France aux JO (entre parenthèses, les clubs de la saison 2023/2024) :Lundi 29 juillet, 21h : France/Serbie
Jeudi 1er août, 21h : France/Chine
Dimanche 4 août, 13h : France/Etats-Unis
Passeuses : Nina Stojiljkovic (Cukurova/Turquie), Emilie Respaut (Nantes)
Réceptionneuses/attaquantes : Héléna Cazaute (Milan/Italie, capitaine), Amélie Rotar (Nantes), Halimatou Bah (Chamalières)
Pointues : Lucille Gicquel (Nilüfer Bursa/Turquie), Iman Ndiaye (Chamalières)
Centrales : Léandra Olinga Andela (Ilisiakos/Grèce), Christina Bauer (Venelles), Amandha Sylves (Cuneo/Italie)
Libéros : Amandine Giardino (Nantes), Juliette Gelin (Levallois Paris)
Réserviste : Maeva Schalk (Le Cannet)