HOME
Actualités FFvolley | ||
<< Du spectacle et les quarts ! | Voir tout | Youssef Krou et Arnaud Gauthier-Rat : « On a pu exprimer notre beach-volley » >> |
30/07/2024
Lyneel/Bassereau tombés sur une muraille
Pour leur premier match des JO, Julien Lyneel et Rémi Bassereau se sont inclinés mardi matin face aux Allemands Nils Ehlers/Clemens Wickler (21-15, 21-17). Après la rencontre, les deux anciens joueurs de salle ont confié leurs sentiments.
Vous êtes tombés sur une sacrée muraille aujourd’hui avec le grand Nils Elhers (2,10 m, 8 blocs sur le match)…
Julien Lyneel : Oui, je pense que vous avez bien trouvé les mots. Ils ne sont pas n°4 mondiaux pour rien, on savait que ce serait un très gros morceau, ce sont des mecs qui ont l’habitude de faire des podiums sur les Elite 16, ils sont très consistants, sont habitués à ces matchs et effectivement, le bloqueur, qui est plutôt assez grand, m’a posé beaucoup de soucis, ils ont bien joué tactiquement et géré cette rencontre. Nous, de notre côté, on n’a pas fait notre meilleur match de beach, si on avait un peu mieux servi et su s’adapter un peu mieux tactiquement par moments, on aurait pu leur poser plus de soucis. A nous d’analyser ça et d’essayer de modifier pour le prochain match.
Comment avez-vous géré l’ambiance de ce stade Tour Eiffel ?
Rémi Bassereau : Jusqu’ici, quand on a joué avec du public, ça nous a toujours servis, ça ne change pas grand-chose. Honnêtement, on n’a pas fait notre meilleur match, ils nous ont fait jouer, ça leur a suffi.
Julien Lyneel : On n’a pas eu de pression supplémentaire, juste du kif de pouvoir jouer devant notre public, on avait à cœur de le rendre encore plus fier et de gagner pour avancer dans cette compétition. Quand on est sur le terrain, on ne se rend pas vraiment compte, parce qu’on est dans notre bulle, on fait abstraction de tout ça, et heureusement car sinon, on serait plus spectateurs qu’acteurs, mais quand on prend un peu de recul après, on se dit « Waou ! » On a quand même joué un match de fous furieux face aux n°4 mondiaux sur le central, au pied de la Tour Eiffel, devant 13 000 personnes, c’est fantastique.
Julien, on connaît ton histoire contrariée avec les Jeux (il n’a pas été sélectionné au sein de l’équipe de France indoor à Rio puis Tokyo), peux-tu nous raconter l’émotion que tu as ressentie au moment de rentrer sur le terrain ?
Julien Lyneel : Quand tu me poses la question, je l’ai, cette émotion. C’est fou, c’est un truc particulier, parce que les Jeux, quand tu les rates deux fois, ça fait mal au cœur, c’est un rêve de sportif. Et là, rentrer dans cette arène devant ta famille, tes amis et le public, c’est significatif. Et je suis d’autant plus heureux de le faire avec Rémi, avec qui on partage les mêmes valeurs.
Arrivez-vous à prendre la mesure du chemin que vous avez parcouru depuis que votre association a été lancée il y a deux ans ?
Julien Lyneel : On en a un peu parlé, mais pas en profondeur, on aura sans doute une discussion après les Jeux, et on se dira que c’est fou de voir tout le chemin qu’on a parcouru depuis deux ans, tout ce par quoi on est passés, le travail qu’on a accompli, les sacrifices qu’on a faits, les moments durs traversés. C’est aussi de tout ça qu’il faut se souvenir avant de jouer les matchs, comment on a évolué et grandi en tant que joueurs et en tant qu’hommes, pour essayer de jouer notre meilleur beach.
Rémi Bassereau : Le beach et la salle n’ont rien à voir. Même si on connaissait déjà un peu le beach, on ne pensait pas qu’il y aurait autant de différences, elles sont monumentales. Il ne faut pas imaginer que tu vas mettre une super star d’indoor au beach et qu’il va devenir très fort, non, ça ne marche pas comme ça. Les gens ne réalisent pas trop.
Julien Lyneel : On l’a vu avec l’Américain (Taylor) Sander, un des meilleurs réceptionneurs/attaquants du monde, qui est arrivé en beach et n’est même pas dans le top 5 américain.
Un mot sur le prochain match contre les Polonais Michal Bryl/Bartosz Losiak, vainqueurs juste avant votre match des Australiens Thomas Hodges/Zachery Schubert ?
Julien Lyneel : C’est du même acabit que les Allemands, des mecs qui jouent pour la médaille. Ils sont médaillés de bronze aux derniers Championnats du monde, on les a joués deux fois, on a perdu les deux fois, mais ça a toujours été relativement serré, au moins le premier set. Mais je pense qu’il ne faut pas qu’on se focalise sur nos adversaires, ça dépend vraiment de nous, si on joue bien, on peut battre tout le monde, il faut qu’on pense à nous et qu’on se mette en tête de se lâcher.
Julien Lyneel : Oui, je pense que vous avez bien trouvé les mots. Ils ne sont pas n°4 mondiaux pour rien, on savait que ce serait un très gros morceau, ce sont des mecs qui ont l’habitude de faire des podiums sur les Elite 16, ils sont très consistants, sont habitués à ces matchs et effectivement, le bloqueur, qui est plutôt assez grand, m’a posé beaucoup de soucis, ils ont bien joué tactiquement et géré cette rencontre. Nous, de notre côté, on n’a pas fait notre meilleur match de beach, si on avait un peu mieux servi et su s’adapter un peu mieux tactiquement par moments, on aurait pu leur poser plus de soucis. A nous d’analyser ça et d’essayer de modifier pour le prochain match.
Comment avez-vous géré l’ambiance de ce stade Tour Eiffel ?
Rémi Bassereau : Jusqu’ici, quand on a joué avec du public, ça nous a toujours servis, ça ne change pas grand-chose. Honnêtement, on n’a pas fait notre meilleur match, ils nous ont fait jouer, ça leur a suffi.
Julien Lyneel : On n’a pas eu de pression supplémentaire, juste du kif de pouvoir jouer devant notre public, on avait à cœur de le rendre encore plus fier et de gagner pour avancer dans cette compétition. Quand on est sur le terrain, on ne se rend pas vraiment compte, parce qu’on est dans notre bulle, on fait abstraction de tout ça, et heureusement car sinon, on serait plus spectateurs qu’acteurs, mais quand on prend un peu de recul après, on se dit « Waou ! » On a quand même joué un match de fous furieux face aux n°4 mondiaux sur le central, au pied de la Tour Eiffel, devant 13 000 personnes, c’est fantastique.
Julien, on connaît ton histoire contrariée avec les Jeux (il n’a pas été sélectionné au sein de l’équipe de France indoor à Rio puis Tokyo), peux-tu nous raconter l’émotion que tu as ressentie au moment de rentrer sur le terrain ?
Julien Lyneel : Quand tu me poses la question, je l’ai, cette émotion. C’est fou, c’est un truc particulier, parce que les Jeux, quand tu les rates deux fois, ça fait mal au cœur, c’est un rêve de sportif. Et là, rentrer dans cette arène devant ta famille, tes amis et le public, c’est significatif. Et je suis d’autant plus heureux de le faire avec Rémi, avec qui on partage les mêmes valeurs.
Arrivez-vous à prendre la mesure du chemin que vous avez parcouru depuis que votre association a été lancée il y a deux ans ?
Julien Lyneel : On en a un peu parlé, mais pas en profondeur, on aura sans doute une discussion après les Jeux, et on se dira que c’est fou de voir tout le chemin qu’on a parcouru depuis deux ans, tout ce par quoi on est passés, le travail qu’on a accompli, les sacrifices qu’on a faits, les moments durs traversés. C’est aussi de tout ça qu’il faut se souvenir avant de jouer les matchs, comment on a évolué et grandi en tant que joueurs et en tant qu’hommes, pour essayer de jouer notre meilleur beach.
Rémi Bassereau : Le beach et la salle n’ont rien à voir. Même si on connaissait déjà un peu le beach, on ne pensait pas qu’il y aurait autant de différences, elles sont monumentales. Il ne faut pas imaginer que tu vas mettre une super star d’indoor au beach et qu’il va devenir très fort, non, ça ne marche pas comme ça. Les gens ne réalisent pas trop.
Julien Lyneel : On l’a vu avec l’Américain (Taylor) Sander, un des meilleurs réceptionneurs/attaquants du monde, qui est arrivé en beach et n’est même pas dans le top 5 américain.
Un mot sur le prochain match contre les Polonais Michal Bryl/Bartosz Losiak, vainqueurs juste avant votre match des Australiens Thomas Hodges/Zachery Schubert ?
Julien Lyneel : C’est du même acabit que les Allemands, des mecs qui jouent pour la médaille. Ils sont médaillés de bronze aux derniers Championnats du monde, on les a joués deux fois, on a perdu les deux fois, mais ça a toujours été relativement serré, au moins le premier set. Mais je pense qu’il ne faut pas qu’on se focalise sur nos adversaires, ça dépend vraiment de nous, si on joue bien, on peut battre tout le monde, il faut qu’on pense à nous et qu’on se mette en tête de se lâcher.