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31/07/2024
Les Bleues face à la muraille de Chine
Battue lundi par la Serbie, l’équipe de France féminine dispute jeudi soir à l’Arena Paris Sud 1 son deuxième match des Jeux Olympiques de Paris 2024 face à la Chine. Là encore, un sacré challenge contre un monument du volley mondial, qui a dominé les championnes olympiques américaines en ouverture du tournoi.
Le moment d’histoire désormais passé - premier match du volley féminin français aux Jeux –, l’équipe de France s’attaque jeudi à son second sommet olympique de la semaine, porte de Versailles, sous la forme d’une formation chinoise qui a idéalement entamé ses JO en venant à bout en cinq sets des tenantes du titre américaines.
Triple championne olympique (1984, 2004, 2016), double championne du monde (1982 et 1986), 5e au classement mondial et de la Volleyball Nations League en juin dernier, la Chine est une référence sur la planète volley, comme le sont la Serbie et les Etats-Unis, les deux autres adversaires des filles d’Emile Rousseaux dans la poule A.
"Après le titre à Rio, elles sont reparties sur une nouvelle génération et ont fait de très mauvais Jeux à Tokyo (la Chine ne s’est pas qualifiée pour les quarts de finale), commente ce dernier. L'équipe a peut-être peu moins d’expérience que la Serbie ou les Etats-Unis, 26 ans de moyenne d’âge, mais la Chine semble sur la bonne voie pour revenir au sommet."
Et le technicien belge de détailler : "Elles ont une passeuse (Linyu Diao), qui est une digne représentante du style asiatique avec une très bonne qualité de toucher, et surtout une centrale (Xinjue Yuan, la capitaine) qui mesure plus de 2 mètres (2,02), elle n’est pas seulement grande, elle est aussi fluide, coulée dans ses mouvements, et a une certaine explosivité pour sa taille, ce qui lui permet de mettre entre 10 et 20 points sur chaque match. En attaque enfin, la Chine s'appuie sur une gauchère (Yingying Li, 26 points contre les Etats-Unis), plus jeune (24 ans), qui a des angles en attaque très marqués et est très perturbante."
Bref, sur le papier, l’équipe de France, 19e au classement mondial, ne part clairement pas avec la faveur des pronostics, mais pour les joueuses tricolores, l’essentiel n’est pas là, il est surtout de confirmer les belles choses vues lundi en ouverture de leur tournoi contre la Serbie (défaite 3-0, 25-17, 25-17, 25-21). "On a réussi à accrocher les Serbes un peu plus sur le troisième set, peut-être que, au fur et à mesure des matchs, on va réussir à se lâcher et à oser un peu plus, confirme la pointue Lucille Gicquel. On sait qu’on est dans une poule très relevée, on est encore une petite nation à côté de nos adversaires, mais on a envie de montrer une belle image de notre équipe."
La plus expérimentée de l’effectif tricolore, la centrale Christina Bauer (36 ans), ajoute : "On a réussi par moments à faire de belles choses sur notre premier match, c’est ce qu’il faut retenir. C’est en jouant contre ces équipes qu’on deviendra meilleures et j’espère que le troisième set plus accroché sera de bon augure pour les prochains matchs. En tout cas, il faut qu’on ressorte de chaque rencontre avec la satisfaction d’avoir tout donné." Ce qui a été le cas face à la Serbie, au grand bonheur des supporters présents lundi dans les tribunes de l’Arena Paris Sud 1. Ce qui fait dire à Christina Bauer : "Je pense qu’il y a énormément de gens qui n’avaient jamais vu un match de volley avant, j’espère que ce qu’on a produit leur a plu et qu’ils vont continuer à nous suivre."
Triple championne olympique (1984, 2004, 2016), double championne du monde (1982 et 1986), 5e au classement mondial et de la Volleyball Nations League en juin dernier, la Chine est une référence sur la planète volley, comme le sont la Serbie et les Etats-Unis, les deux autres adversaires des filles d’Emile Rousseaux dans la poule A.
"Après le titre à Rio, elles sont reparties sur une nouvelle génération et ont fait de très mauvais Jeux à Tokyo (la Chine ne s’est pas qualifiée pour les quarts de finale), commente ce dernier. L'équipe a peut-être peu moins d’expérience que la Serbie ou les Etats-Unis, 26 ans de moyenne d’âge, mais la Chine semble sur la bonne voie pour revenir au sommet."
Et le technicien belge de détailler : "Elles ont une passeuse (Linyu Diao), qui est une digne représentante du style asiatique avec une très bonne qualité de toucher, et surtout une centrale (Xinjue Yuan, la capitaine) qui mesure plus de 2 mètres (2,02), elle n’est pas seulement grande, elle est aussi fluide, coulée dans ses mouvements, et a une certaine explosivité pour sa taille, ce qui lui permet de mettre entre 10 et 20 points sur chaque match. En attaque enfin, la Chine s'appuie sur une gauchère (Yingying Li, 26 points contre les Etats-Unis), plus jeune (24 ans), qui a des angles en attaque très marqués et est très perturbante."
Bref, sur le papier, l’équipe de France, 19e au classement mondial, ne part clairement pas avec la faveur des pronostics, mais pour les joueuses tricolores, l’essentiel n’est pas là, il est surtout de confirmer les belles choses vues lundi en ouverture de leur tournoi contre la Serbie (défaite 3-0, 25-17, 25-17, 25-21). "On a réussi à accrocher les Serbes un peu plus sur le troisième set, peut-être que, au fur et à mesure des matchs, on va réussir à se lâcher et à oser un peu plus, confirme la pointue Lucille Gicquel. On sait qu’on est dans une poule très relevée, on est encore une petite nation à côté de nos adversaires, mais on a envie de montrer une belle image de notre équipe."
La plus expérimentée de l’effectif tricolore, la centrale Christina Bauer (36 ans), ajoute : "On a réussi par moments à faire de belles choses sur notre premier match, c’est ce qu’il faut retenir. C’est en jouant contre ces équipes qu’on deviendra meilleures et j’espère que le troisième set plus accroché sera de bon augure pour les prochains matchs. En tout cas, il faut qu’on ressorte de chaque rencontre avec la satisfaction d’avoir tout donné." Ce qui a été le cas face à la Serbie, au grand bonheur des supporters présents lundi dans les tribunes de l’Arena Paris Sud 1. Ce qui fait dire à Christina Bauer : "Je pense qu’il y a énormément de gens qui n’avaient jamais vu un match de volley avant, j’espère que ce qu’on a produit leur a plu et qu’ils vont continuer à nous suivre."
Résultats et programme des Bleues (poule A, Arena Paris Sud) :
Lundi 29 juillet : France/Serbie 0-3 (17-25, 17-25, 22-25) Les stats
Jeudi 1er août, 21h : France/Chine
Dimanche 4 août, 13h : France/Etats-Unis
L'équipe de France aux JO (entre parenthèses, les clubs de la saison 2023/2024) :Lundi 29 juillet : France/Serbie 0-3 (17-25, 17-25, 22-25) Les stats
Jeudi 1er août, 21h : France/Chine
Dimanche 4 août, 13h : France/Etats-Unis
Passeuses : Nina Stojiljkovic (Cukurova/Turquie), Emilie Respaut (Nantes)
Réceptionneuses/attaquantes : Héléna Cazaute (Milan/Italie, capitaine), Amélie Rotar (Nantes), Halimatou Bah (Chamalières)
Pointues : Lucille Gicquel (Nilüfer Bursa/Turquie), Iman Ndiaye (Chamalières)
Centrales : Léandra Olinga Andela (Ilisiakos/Grèce), Christina Bauer (Venelles), Amandha Sylves (Cuneo/Italie)
Libéros : Amandine Giardino (Nantes), Juliette Gelin (Levallois Paris)
Réserviste : Maeva Schalk (Le Cannet)