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J’ai ensuite arrêté quelques mois pour cause de maternité, j’ai repris au printemps 2024. A ce moment, la Fédération recherchait des candidats pour passer un stage d’arbitrage international. Comme je cochais toutes les cases, notamment de l’âge dans la mesure où il faut avoir moins de 45 ans, mon mari Jérémie (Meunier), par ailleurs secrétaire administratif de l’ASUL, m’en a parlé et m’a convaincue de proposer ma candidature. J’ai été convoquée début octobre à Prague par World Para Volley et Para Volley Europe dans le cadre de la Silver Nations League féminine et de la Bronze Nations League masculine. On a commencé par une journée et demie de théorie, pour rappeler les grandes règles du volley assis, évoquer les situations qui peuvent arriver et les spécificités des joueuses et joueurs. Ensuite, on est passées à la pratique en se retrouvant en conditions réelles, puisque tous les candidats ont arbitré lors des matchs des deux compétitions, c’était très international puisqu’il y avait des arbitres des quatre coins du monde : Brésil, Canada, Etats-Unis, Bénin, Turquie, Norvège, République tchèque, Mongolie…
On avait entre trois et quatre matchs par jour, on a également passé ce qu’on appelle l’examen de la feuille de match et on a officié en tant qu’arbitre de réserve pour se familiariser avec les protocoles internationaux. Aujourd’hui, nous sommes désormais trois arbitres français internationaux, Pierrick Le Balc’h et Philippe Dauchel, de la Ligue de Normandie, et moi. Je peux donc être appelée à officier sur les championnats de zones, on a la chance en Europe d’avoir beaucoup d’événements de volley assis, en France également. Parallèlement, je continue à arbitrer en volley « debout », il y a forcément des différences, les principales étant qu’en volley assis, on a le droit de bloquer le service et de toucher l’intégralité du filet sauf la bande blanche supérieure. Je n’ai malheureusement pas pu vivre les Jeux Paralympiques de Paris 2024 pour des raisons d’agenda professionnel, mais j’ai officié en tant que marqueuse lors des JO, notamment pour le premier match des deux équipes de France, à chaque fois contre la Serbie, et lors de la petite finale masculine entre l’Italie et les Etats-Unis. Ça restera un souvenir incroyable, magique, un moment extraordinaire, j’espère bien revivre ça dans quatre ans à Los Angeles ! »