Ses premiers pas dans le grand monde ? « J’étais très stressé, tu arrives dans un groupe composé de joueurs qui évoluent dans les meilleurs championnats, que tu as vu performer avec l’équipe de France depuis quatre ans, c’est impressionnant. Mais j’ai été très bien accueilli, j’ai eu le droit au petit bizutage qui est de chanter une chanson devant le groupe, j’ai choisi « Cette année-là » de Claude François, je pense qu’ils ont bien aimé ! » Confirmé d’entrée dans les 14 pour préparer le Tournoi de qualification au Championnat du monde, Barthélémy Chinenyeze, d’origine nigériane par son père, avec lequel il a vécu un an en Angleterre à l’âge de 15 ans, ce qui lui vaut de parler couramment la langue de Shakespeare, confie : « Je ne pouvais pas être plus heureux, je suis là dans l’optique d’apprendre et de performer, c’est très enrichissant de travailler au quotidien avec des joueurs comme Kevin Le Roux et Nicolas Le Goff. »
Un surnom ?
« Babar, donné par mes entraîneurs au CNVB, Marc Francastel et Jocelyn Trillon. »
Barthélémy et le sport :
« Je suis surtout la NBA et le foot, avec un coup de cœur en Angleterre pour Arsenal. A Toulouse, j’ai été voir plusieurs fois des matchs de hand, on a créé des liens avec les joueurs du Fénix puisqu’on s’entraîne dans la même salle. Mes modèles ? Thierry Henry quand j’étais petit, mais aussi en volley Gérald Hardy-Dessources et Earvin Ngapeth. C’est énorme pour moi de me le côtoyer en équipe de France, alors qu’il y a encore quelques années, je le voyais à la télé. Je n’aurais jamais imaginé jouer un jour avec lui. »
L’œil de Laurent Tillie :
« Je l’avais repéré en 2016 en pré-stage à Montpellier, je l’avais trouvé très intéressant et il a enchaîné sur une très bonne saison avec Toulouse qui lui a valu d’incorporer le groupe. Pour moi, il a beaucoup d’atouts : un gabarit, une bonne lecture, de la vitesse. Il manque encore un peu de puissance, il doit aussi travailler son service. Au bloc en revanche, il fait déjà de très belles choses. »