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    Josselin LAFFOND - Médecin




 
 
Ses deux passions sont le sport, particulièrement le volley, et la médecine, c’est donc presque dans la logique des choses de retrouver Josselin Lafond au sein du staff des Bleus, qu’il a intégré en 2017, partageant le poste avec Eric Verdonck, ce qui permet aux deux « docs » de continuer en parallèle à exercer en libéral. A Saint-Médard-en-Jalles pour le plus jeune, à côté de Bordeaux, région dont il est originaire et où il a découvert l’univers du sport, poussé par un père qui a fait de l’athlétisme à haut niveau, spécialité 400 mètres haies. « J’ai toujours baigné dans le sport, j’ai fait du saut en hauteur jusqu’à 25 ans et un peu de rugby, j’ai ensuite découvert le volley au collège. J’ai tout de suite accroché et je joue toujours en amateur, au niveau départemental, en récep 4 à Saint-Jean-d’Illac ».
Un club qui a vécu une saison 2017/2018 faste, avec une victoire en Coupe de France fédérale et une montée en Ligue B, et dont Josselin Lafond est non seulement licencié, mais également le médecin attitré ! Un métier pour lequel il ne se prédestinait pas de prime abord - « Je souhaitais devenir commentateur sportif » -, mais vers lequel il s’est finalement orienté, car plus matheux que littéraire. Neuf ans d’études et deux de spécialisation en médecine du sport plus tard, il se lance professionnellement, avec une expertise en traumatologie et échographie ostéo-articulaire, avant d’intégrer le giron fédéral par le biais de Stéphane Faure, responsable du Pôle Volley du CREPS de Bordeaux.
En 2012, il devient ainsi médecin de l’équipe de France juniors, cinq ans plus tard, il intègre le staff des Bleus, aux côtés d’Eric Verdonck, avec lequel l’interaction est permanente : « Nous formons un vrai tandem, nous essayons de prendre les décisions importantes à deux », raconte le Bordelais qui confie prendre beaucoup de plaisir à partager le quotidien de l’équipe de France : « Je me régale, je suis au meilleur endroit possible, je vis ma passion du sport tout en exerçant un métier exigeant où j’ai des responsabilités assez fortes, ma priorité en tant que médecin étant que les joueurs soient en bonne santé ».
Et lorsqu’il n’est pas avec les Bleus, Josselin se démultiplie, entre son cabinet, le CHU de Bordeaux où il s’occupe des tests de VO2max, des conférences dans les pays du Maghreb, mais également le Décastar de Talence, grande fête annuelle du décathlon, dont il est le médecin et où il officiait jusque-là, là encore en tandem, avec le regretté Francis Genson dont il dit : « Il a été un maître pour moi ». Autant dire que les moments de loisirs sont rares, mais dès qu’il le peut, ce passionné de montagne, de trail et de surf part se ressourcer à Bagnères-de-Bigorre, dans des Pyrénées, qui ont notamment été le terrain de Tony Estanguet, pour lequel il a la plus grande estime : « C’est vraiment le patron, le sportif français qui a le plus apporté à notre pays. Sa troisième médaille d’or olympique à Londres est un moment qui m’avait vraiment marqué, d’autant que j’avais eu la chance de vivre à son contact lorsqu’il préparait cette dernière olympiade ».

L’œil de Laurent Tillie : « Josselin nous a rejoints en 2017 sur la Ligue Mondiale après avoir beaucoup œuvré pour les équipes de jeunes, il y a une filiation naturelle entre Eric Verdonck et lui. C’est quelqu’un de très attentionné et de très agréable, je suis content qu’il soit monté avec nous dans le wagon bleu ».