En équipe de France, les challenges ne manquent pas non plus pour la passeuse tricolore qui, à son poste, s'est d'abord appuyée sur l’expérience d’Oriane Amalric qui lui a peu à peu passé le flambeau de titulaire : « C’était une super opportunité pour moi, la transition était plus facile à gérer », confie Nina qui, après être passée par toutes les sélections de jeunes, a débuté en A en 2016 sous les ordres de Magali Magail : « Ma première sélection, c’était au Monténégro en Ligue Européenne, j’étais tout excitée. En plus, il y avait ma famille dans les tribunes, j’étais super fière ». Sa famille originaire de Nis, en Serbie, où elle se ressource tous les ans, appréciant la « grosse culture de sport » du pays de ses parents, et notamment de volley, discipline dans laquelle les équipes nationales masculine et féminine brillent au plus haut niveau mondial, elle affrontera d'ailleurs cette dernière lors de l'EuroVolley, forcément un match particulier pour elle.
Briller au plus haut niveau est aussi l’objectif à terme de l’équipe de France dirigée par Emile Rousseaux, aux côtés duquel Nina apprécie de travailler : « J’aime bien le fait qu’il nous ouvre les yeux sur ce qu’il faut absolument travailler pour progresser, tout en restant toujours positif. On travaille bien, on ne perd pas de temps, on est à la fois focus sur les objectifs à court et long terme ». Le court terme, c’est le Championnat d’Europe 2019, « le prochain cap à passer, une étape qui va nous servir pour voir où on se situe au niveau européen », le long terme, les Jeux de Paris 2024 qui, comme ses partenaires bleues, fait forcément rêver Nina, qui aura alors 27 ans...
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