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Pour préparer ce rendez-vous, Magali Magail a convoqué 15 joueuses, qui, en grande majorité, étaient déjà présentes l’année dernière. On note cependant le retour de Christina Bauer, blessée en 2015, et sur laquelle la coach tricolore compte beaucoup pour encadrer sa jeune troupe: "C’est important de la retrouver, nous avons besoin d’une telle leader. En plus de son rôle sur le terrain, j‘attends d’elle qu’elle rassure le groupe, qu’elle transmette son expérience de la gestion des temps de jeu et de la pression acquise en Italie et en Turquie." Autres éléments d’expérience sur lesquelles la sélectionneuse veut s'appuyer, les liberos cannoise Deborah Ortschitt (28 ans) et biterroise Alexandra Rochelle (32 ans), des joueuses qui "font preuve d’un état d’esprit positif et transmettent de bonnes valeurs".
De l’expérience, cette jeune équipe de France en a acquis pas mal cette saison, puisque la plupart des joueuses ont été titulaires en club, ce qui leur a permis de prendre du temps de jeu et des responsabilités. Il en va ainsi de la sensation de la saison en Ligue A, la toute jeune Héléna Cazaute (18 ans), qui, avec Béziers s’est particulièrement illustrée. "A seulement 18 ans, elle a démontré qu’elle était capable de tenir le premier rôle et de scorer. C’est une joueuse non seulement puissante et efficace mais en plus qui tient en réception, c’est un profil qui nous manquait", se réjouit Magali Magail qui note aussi la "très bonne saison" à Paris d’Alexandra Dascalu et les progrès constants de Clémentine Druenne: "Elle a tenu la baraque à Nantes en jouant à tous les postes, pointue et réceptionneuse/attaquante. C’est une joueuse qui ne se pose pas de questions, je trouve qu’elle a grandi mentalement."
Ce qui est également le cas des jeunes Elisabeth Fedele, Marion Gauthier-Rat, Astrid Souply, Nina Stojilkovic, Tiphaine Sevin, Maëva Orlé et Pauline Martin, elles espèrent toutes mettre leurs acquis de la saison au profit de cette équipe de France qui n’aspire qu’à une chose: repartir d’un bon pied. "Comme le championnat est très homogène, elles ont toutes eu des matches plus serrés cette saison, certaines ont battu Cannes, d’autres sont encore en playoffs, c’est vraiment une bonne base de travail", conclut Magali Magail qui a hâte, justement, de se remettre au travail.