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Une semaine après avoir corrigé les hommes de Stéphane Antiga et Philippe Blain à Lodz (3-0), la Team Yavbou a encore fait étalage de toute sa solidité en dominant un adversaire qu’elle retrouvera donc dans quelques jours puisque qualifié au titre de pays organisateur du Final Six. A Nancy, devant un public enthousiaste et déjà chauffé à blanc par la victoire du Brésil acquise au forceps quelques instants plus tôt contre la Belgique (3-2), tout ne fut pas simple pour les partenaires de Benjamin Toniutti. La première manche, longtemps équilibrée, semblait tourner en faveur des Bleus lorsqu’ils prirent trois points d’avance au deuxième temps-mort technique (16-13). Sauf que la belle mécanique s’est quelque peu enrayée et que la Pologne a fini en trombe pour prendre les commandes de la partie (22-25).
Rossard, une entrée fracassante !
Piqués dans leur orgueil, les Français ont merveilleusement réagi. D’abord grâce à Kévin Le Roux puis par Thibault Rossard, étincelant après avoir pris le relais d’Antonin Rouzier. Le futur attaquant de Rzeszów, en plus d’apporter sa précision en bout de fil, a servi le feu dans le money-time pour ramener l’équipe de France à égalité. C’est en effet en claquant deux aces consécutifs que le jeune pointu a permis aux Bleus d’arracher le deuxième set à leur cinquième occasion, non sans avoir eu à écarter une balle de 0-2 (30-28).
Remontés comme des pendules, à l’instar d’Earvin Ngapeth face à son meilleur ennemi Michal Kubiak, les Français ont encore su faire la différence sur la fin dans la troisième manche, là encore grâce au bras de Rossard, auteur d’un contre pour offrir une balle de set aux Bleus puis d’une attaque puissante pour conclure (25-22). Comme un symbole de son extraordinaire performance, c’est l’ancien Toulousain de 22 ans qui, d’un cinquième ace, permettait aux Tricolores de faire le break en fin de quatrième manche (20-18). Et comme Trévor Clévenot et Earvin Ngapeth n’étaient pas en reste, les Bleus parvenaient à mettre un point final à ce match sur un contre signé…Benjamin Toniutti (25-19) !
Qualifiée, l’équipe de France pourra jouer sans pression son match de gala face aux Brésiliens dimanche soir en Lorraine. On imagine que Laurent Tillie fera tourner son effectif pour reposer certains cadres et donner du temps de jeu aux remplaçants. "Ce sera une belle fête", promet quand même le héros du jour, un Thibault Rossard qui confirme qu’il est mieux qu’une doublure chez les Bleus. Ensuite il sera temps de préparer Cracovie où les Français défendront dans quelques jours leur titre décroché à la surprise générale l’année dernière.