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Pour parvenir à ses fins, à savoir remporter en 2015 la Ligue mondiale pour la première fois de son histoire à l’issue du Final Six organisé à Rio de Janeiro, l’équipe de France a livré un véritable parcours du combattant. Elle a déjà dû s’extirper du Groupe 2 (deuxième division), via une phase de poules ponctuée d’un Final Four disputé en Bulgarie, au cours desquels les hommes de Laurent Tillie auront enregistré 14 victoires consécutives ! Cela leur a permis de s’inviter à la phase finale à Rio de Janeiro en compagnie des meilleures équipes du monde (Brésil, Etats-Unis, Pologne, Serbie, Italie). Tombeurs des Brésiliens mais battus par les Américains en poule, c’est au point-average que les Tricolores ont obtenu leur ticket pour les demi-finales. Là, ils parvenaient à faire plier la Pologne - 17-15 dans le tie-break ! - avant de livrer le match parfait en finale contre la Serbie (3-0). Neuf ans après sa finale perdue, face au Brésil en 2006, l’équipe de France décrochait sa première Ligue mondiale.
La formule
Cette année, le Final Six réunit à Cracovie les cinq équipes les mieux classées à l’issue de trois week-ends (neuf matches en tout) de compétition, auxquelles s’ajoute le pays hôte, la Pologne. Et, preuve que la hiérarchie est plutôt bien établie, le plateau sera exactement le même que douze mois plus tôt à Rio, à savoir le Brésil, les Etats-Unis, la Serbie, l'Italie, la Pologne et la France. En fonction du classement final de la phase de poules, deux groupes de trois ont été établis pour ce Final Six. Chaque équipe doit disputer deux rencontres (de mercredi à vendredi), les deux premiers de chaque poule poursuivront l’aventure samedi avec les demi-finales croisées (1er contre 2e), puis le lendemain la finale et le match pour la troisième place.
Pologne, Serbie, les adversaires des Bleus
Quatrième du classement final à l’issue de la première phase - ponctuée de six victoires et trois défaites -, l’équipe de France a été placée avec la Pologne et la Serbie au sein de la poule J. Polonais et Français ne se quittent décidément plus. Après s’être affrontées en demi-finale de la Ligue Mondiale l'an dernier, au TQO de Berlin en janvier, au TQO de Tokyo en mai, et à deux reprises lors de la première phase de cette Ligue mondiale, les deux équipes se retrouvent dès mercredi pour un match qui sent la poudre. Vainqueurs trois fois sur quatre de ces Polonais en 2016, dont à deux reprises au cours de cette Ligue mondiale (3-0 à Lodz, 3-1 à Nancy), les Français trouvent souvent la recette pour répondre au jeu physique de Michal Kubiak et de ses partenaires, toujours très dangereux derrière leurs gros serveurs et la puissance de leurs attaquants.
Impressionnants sur le chemin du Final Six, les Serbes, vainqueurs de leurs six premiers matches avant de céder devant l’Iran et l’Argentine, sont toujours aussi imprévisibles. Très techniques, ils possèdent en Aleksandar Atanasijevic l’un des meilleurs attaquants au monde, capable de porter son équipe sur ses jeunes épaules (24 ans). Et, contrairement aux autres invités du plateau, la Serbie ne s’est pas qualifiée pour les Jeux Olympiques et misera donc tout sur cette phase finale. Programmé vendredi, l’affrontement avec la France ne sera rien d’autre que la revanche de la finale 2015 remportée haut la main par les Bleus (25-19, 25-21, 25-23).
L’autre poule
Si les partenaires d’Earvin Ngapeth parviennent à se hisser dans le dernier carré, c’est au sein de la poule K qu’on trouvera leur adversaire des demi-finales. Un groupe au moins aussi relevé que le premier avec le Brésil, les Etats-Unis et l’Italie. Incapables d’atteindre les demi-finales l’année dernière à domicile, les Brésiliens veulent une revanche et accumuler un maximum de confiance avant leurs JO programmés du 5 au 21 août. Leaders après la première phase (une seule défaite face à la Serbie), les joueurs du charismatique Bernardo Rocha de Rezende rêvent de remettre la main sur un trophée qu’ils ont trusté à sept reprises entre 2003 et 2010 mais qui leur échappe depuis. Face à la Seleçao, les Américains, eux aussi lauréats de huit rencontres sur neuf et seulement battus par…le Brésil avant d’aligner huit succès consécutifs, figurent aussi parmi les favoris de ce Final Six qu’ils avaient remporté en 2014. Enfin l’Italie, peut-être un petit peu moins bien armée que ses deux adversaires, reste toujours très dangereuse et aspire à jouer les trouble-fêtes. Pour cela, les partenaires d'Ivan Zaytsev seraient bien inspirés de réaliser un exploit face aux Brésiliens lors du match d’ouverture prévu mercredi après-midi.
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