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"Je rentre pour discuter et voir si on trouve un accord, mais normalement, cela devrait se faire, a-t-il confirmé lundi matin, sitôt débarqué du vol en provenance de la capitale nipponne. C’est un challenge qui m’a été proposé pendant la préparation. Avant de prolonger mon contrat avec la Fédération, j’avais des contacts avec de gros clubs étrangers. La Fédération m’a alors proposé de continuer sur quatre ans, le challenge me plaît énormément parce que la situation est différente : il y a quatre ans, nous n’étions rien, maintenant, le challenge est de rester en haut. A partir du moment où nous sommes tombés d’accord avec la Fédération, j’ai coupé les ponts avec les clubs étrangers parce que je ne voulais pas me retrouver en porte-à-faux avec des joueurs que j'aurais entraînés à la fois en club et en équipe de France."
Reste que Laurent Tillie éprouvait tout de même le besoin d'entraîner au quotidien, c'est pourquoi il a accueilli favorablement la proposition cannoise de succéder à l'emblématique Yan Fang: "C’est un énorme honneur car Cannes est le club féminin français le plus titré, et c'est un énorme challenge sur une histoire complètement différente. Je trouve le clin d’œil assez sympa et en plus, je suis chez moi (il réside dans la région, ndlr). Pour la petite histoire, quand j’étais joueur à Cannes en 1984 ou 1985, j'avais justement entraîné le Racing Club de Cannes, les filles étaient en troisième division à l’époque, cela n'avait duré qu’un an." Après avoir entraîné l'équipe masculine de l'ASC (qui sera dirigée la saison prochaine par son adjoint et ami Arnaud Josserand), le sélectionneur poursuit donc sa belle histoire d'amour avec Cannes.