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La formule est simple : deux poules de quatre équipes (la poule A à Opole, la B à Lodz) qui s’affrontent chacune une fois, dont les deux premiers vont en demi-finales, ces dernières se déroulant, comme les finales à la Tauron Arena de Cracovie, théâtre de la phase finale du dernier Euro. Cette année, trois joueurs de l’équipe de France sont concernés par ce prestigieux tournoi, d’où la présence sur place du sélectionneur Laurent Tillie, et ce sera une première pour les trois comme pour leurs clubs respectifs : Benjamin Toniutti emmènera le double champion de Pologne en titre, Zaksa, Jenia Grebennikov sera fidèle au poste de libero avec la Lube, championne d’Italie la saison dernière, tandis que Julien Lyneel (voir interview) sera l’un des leaders d’attaque de Shanghai.
Les deux premiers sont sans doute dans la poule la plus difficile, avec Cruzeiro, vainqueur de trois des quatre dernières éditions de ce Mondial des clubs (2013-2015-2016) et emmené par ses joueurs stars, le passeur argentin Nicolas Uriarte, les Cubains Yoandry Leal et Robertlandy Simon et le pointu brésilien Evandro, et une équipe de Téhéran qui s’appuie sur plusieurs internationaux iraniens et sur le passeur international polonais Lukasz Zygadlo. De son côté, Julien Lyneel sait bien que Shanghai ne partira pas favori d’une poule composée de l’actuel ogre du volley européen, Kazan, triple tenant de la Ligue des champions, de Belchatow, actuel deuxième de la PlusLiga polonaise (derrière Zaksa) et, à un degré moindre, de Bolivar où, hasard du destin, le gaucher tricolore avait signé l’été dernier avant de voir son contrat racheté par le club chinois.
"On est bien conscients que ça va être très très dur de performer face à ces grosses écuries. Il faut qu’on aborde ce tournoi sans pression, avec l’envie de continuer à progresser, parce que nous avons beaucoup de choses encore à faire évoluer dans notre équipe en termes d’automatismes", confirme-t-il. Trois Français sur la ligne de départ, combien sur le podium ? Réponse dimanche à l’issue des finales de ce Mondial dont le palmarès, en douze éditions, a été jusqu’ici trusté par des clubs italiens (huit titres consécutifs de 1989 à 2012 pour Parme, Ravenne, Milan et Trentino), brésilien (trois pour Cruzeiro) et russe (un pour Belgorod en 2014).
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