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C’est sûr pour les Américains, deuxièmes au classement général avec 10 victoires et 2 défaites derrière la France, les Russes, troisièmes, sont quant à eux bien partis, tandis que les Transalpins, septièmes et donc première nation non-qualifiée, devront réussir un carton plein chez eux pour décrocher leur billet pour le Nord de la France. C'est pour cela que leur entraîneur Gianlorenzo Blengini, qui avait ménagé ses troupes sur les deux week-ends précédents, a rappelé quelques cadres de la Squadra Azzurra, en premier lieu Ivan Zaytsev.
Autant dire que niveau adversité, les Bleus, vainqueurs de la Ligue Mondiale l’an dernier, vont être servis, ce qui n’est pas pour déplaire à Laurent Tillie qui voit dans ce tournoi le moyen idéal de préparer ses joueurs à ce qui les attend deux semaines plus tard au stade Pierre-Mauroy : "C’est vraiment le gros tournoi, on peut parler de « pré-Finales » dans la mesure où on devrait retrouver ces équipes à Lille. C’est en jouant les meilleures équipes qu’on progresse et qu’on voit où on a des lacunes". Reste que des lacunes, les Français n’en ont montré que peu depuis le début de la saison internationale, affichant un haut niveau de jeu constant, malgré le turn-over important pratiqué par leur sélectionneur, ce qui leur permet d'arriver en Italie avec le costume de leader de la VNL.
La motivation sera à n'en pas douter de la partie pour ce dernier week-end de phase de poules au sein du groupe tricolore, histoire de marquer le territoire avant le rendez-vous lillois, mais aussi de faire plaisir à Earvin Ngapeth qui, hasard du destin, retrouve l’espace de trois jours un Palapanini qui l’a adopté en quatre ans et demi passés à Modène et qu’il a quitté en larmes en mai dernier (il évoluera la saison prochaine à Kazan)…
Les adversaires de l’équipe de France vus par Laurent Tillie :
Les Etats-Unis : "C’est vraiment une équipe très solide, rodée malgré l’arrivée de quelques nouveaux joueurs, physiquement impressionnante, ils gagnent quasiment tous leurs matchs 3-0 ou 3-1, en se basant sur le service, le bloc et l’attaque, c’est un collectif très offensif".
L’Italie : "Les Italiens ont impressionné en début de compétition quand tous leurs meilleurs joueurs étaient là, ils ont ensuite laissé leurs stars au repos sur les deux derniers week-ends, ils les récupèrent pour cette poule à domicile. Ils sont vice-champions olympiques, on connaît très bien la valeur de leurs individualités, c’est une équipe complète, puissante, très forte au bloc, avec un passeur (Gianelli, incertain) qui joue très vite aux ailes, une pièce-maîtresse importante. En plus, ils joueront leur qualification pour les Finales, ça s’annonce costaud".
La Russie : "La Russie est championne d’Europe et quatrième aux JO. L’équipe a été un peu renouvelée avec le retour de l’ancien, Muserskiy, qui n’était plus là depuis quatre ans et qui fait des ravages, tout comme leur central, Vlasov, qui déroule. C’est une équipe très impressionnante physiquement".
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