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16/11/2022
Euro 2023 : Les Bleues iront en Estonie, les Bleus en Israël
Le tirage au sort des poules de l’Euro 2023 féminin et masculin a eu lieu ce mercredi à Naples. L’équipe de France féminine est tombée dans la poule D à Tallinn (Estonie), les champions olympiques se rendront à Tel-Aviv (Israël).
C’est un tirage au sort plutôt clément auquel ont eu le droit ce mercredi les équipes de France à Naples. Qualifiée directement pour l’Euro 2023 grâce à ces résultats en 2021 en Serbie, l’équipe de France féminine a hérité d’une poule sur le papier abordable, dont les matchs auront lieu à Tallinn, capitale de l’Estonie que l’équipe masculine connaît bien, puisque c’est ici qu’elle avait joué (et gagné) tous ses matchs de poule de l’Euro 2021.
Les filles d’Emile Rousseaux croiseront le fer avec le pays hôte, 50e au classement mondial (30e en Europe), la Finlande (41e et 23e), contre laquelle elles avaient perdu 3-1 lors de l’Euro 2019 à Ankara, la Slovaquie (29e et 15e), l’Espagne (35e et 19e), qu’elles croisent régulièrement ces derniers temps en Golden League européenne, et les Pays-Bas, assurément le gros morceau du groupe. Les Néerlandaises, championnes d’Europe en 1995, trois fois médaillées d’argent (2009, 2015 et 2017), 4e en 2021, et 4e des JO de 1996 et 2016, sont en effet une valeur sûre du volley mondial, classées au 6e rang européen et au 11e de la FIVB. En cas de qualification (les quatre premiers de chaque poule se qualifient pour les huitièmes de finale), les Bleues iront en Italie et croiseront avec la poule B composée de l’Italie, de la Roumanie, de la Bulgarie, de la Croatie, de la Bosnie et de la Suisse, ce qui promet un huitième costaud.
Interrogé sur ce tirage, le sélectionneur Emile Rousseaux estime qu’il est « intéressant et générateur de prudence », avant de détailler : « Grâce aux résultats que nous avons obtenus en Serbie en 2021, nous nous sommes retrouvés dans un meilleur chapeau, ce qui nous permet d’hériter d’adversaires qui, sur le papier, sont à notre porté. Mais on ne va pas pour autant s’enflammer. Il n’est pas question de snober qui que ce soit. Les Pays-Bas sont évidemment le gros morceau, mais on sait que nous sommes capables de leur opposer une résistance. Nous l’avons déjà fait, puisque nous avions gagné 3-2 chez elles dans une salle pleine, au cours de l’été 2021 en match amical. Ça nous fait dire que ce genre d’équipe n’est plus hors de portée. Maintenant, je le répète, nous n’avons ni le passé ni l’expérience pour prendre toutes ces équipes à la légère, bien au contraire. »
Du côté de l’équipe de France masculine, le tirage au sort de cet Euro 2023, qui se disputera en Italie, en Bulgarie, en Macédoine du Nord et en Israël, a aussi été plutôt clément, puisque les champions olympiques, tombés également dans la poule D, ont hérité d’Israël, qui accueillera les matchs à Tel-Aviv, de la Roumanie, de la Turquie, du Portugal et de la Grèce. Si l’équipe d’Israël (51e nation mondiale, 28e en Europe), que la France n’a plus affrontée depuis 1991, aura un goût d’inconnu, c’est moins le cas du Portugal (30e au classement mondial, 15e au classement européen), de la Roumanie (32e et 16e) et de la Grèce (37e et 19e), que les Bleus avaient croisés sur leur chemin à Montpellier lors de la phase de poules de l’Euro 2019 en France, avec à la clé trois victoires 3-0. Quant à la Turquie (14e nation mondiale et 9e européenne), sans doute l’adversaire le plus coriace de la poule, le dernier affrontement remonte à l’Euro 2017 en Pologne avec là encore une victoire 3-0 en poule.
« Le tirage au sort est effectivement abordable, commente Loïc Geiler, entraîneur adjoint de l’équipe de France, avec une équipe de Turquie qui sera sans doute le client le plus costaud, avec un joueur qui évolue cette saison sous les ordres d’Andrea (Giani, le sélectionneur des Bleus) à Modène : le pointu Adis Lagumdzija. Autant dire qu’on aura quelques outils pour bien le connaître ! En revanche, la suite promet d’être plus compliquée car on croise avec la poule B, donc on peut affronter des équipes de bon niveau, comme la Bulgarie chez elle, la Slovénie, l’Ukraine qui monte, ou la Croatie de Cédric Enard. »
Les filles d’Emile Rousseaux croiseront le fer avec le pays hôte, 50e au classement mondial (30e en Europe), la Finlande (41e et 23e), contre laquelle elles avaient perdu 3-1 lors de l’Euro 2019 à Ankara, la Slovaquie (29e et 15e), l’Espagne (35e et 19e), qu’elles croisent régulièrement ces derniers temps en Golden League européenne, et les Pays-Bas, assurément le gros morceau du groupe. Les Néerlandaises, championnes d’Europe en 1995, trois fois médaillées d’argent (2009, 2015 et 2017), 4e en 2021, et 4e des JO de 1996 et 2016, sont en effet une valeur sûre du volley mondial, classées au 6e rang européen et au 11e de la FIVB. En cas de qualification (les quatre premiers de chaque poule se qualifient pour les huitièmes de finale), les Bleues iront en Italie et croiseront avec la poule B composée de l’Italie, de la Roumanie, de la Bulgarie, de la Croatie, de la Bosnie et de la Suisse, ce qui promet un huitième costaud.
Interrogé sur ce tirage, le sélectionneur Emile Rousseaux estime qu’il est « intéressant et générateur de prudence », avant de détailler : « Grâce aux résultats que nous avons obtenus en Serbie en 2021, nous nous sommes retrouvés dans un meilleur chapeau, ce qui nous permet d’hériter d’adversaires qui, sur le papier, sont à notre porté. Mais on ne va pas pour autant s’enflammer. Il n’est pas question de snober qui que ce soit. Les Pays-Bas sont évidemment le gros morceau, mais on sait que nous sommes capables de leur opposer une résistance. Nous l’avons déjà fait, puisque nous avions gagné 3-2 chez elles dans une salle pleine, au cours de l’été 2021 en match amical. Ça nous fait dire que ce genre d’équipe n’est plus hors de portée. Maintenant, je le répète, nous n’avons ni le passé ni l’expérience pour prendre toutes ces équipes à la légère, bien au contraire. »
Du côté de l’équipe de France masculine, le tirage au sort de cet Euro 2023, qui se disputera en Italie, en Bulgarie, en Macédoine du Nord et en Israël, a aussi été plutôt clément, puisque les champions olympiques, tombés également dans la poule D, ont hérité d’Israël, qui accueillera les matchs à Tel-Aviv, de la Roumanie, de la Turquie, du Portugal et de la Grèce. Si l’équipe d’Israël (51e nation mondiale, 28e en Europe), que la France n’a plus affrontée depuis 1991, aura un goût d’inconnu, c’est moins le cas du Portugal (30e au classement mondial, 15e au classement européen), de la Roumanie (32e et 16e) et de la Grèce (37e et 19e), que les Bleus avaient croisés sur leur chemin à Montpellier lors de la phase de poules de l’Euro 2019 en France, avec à la clé trois victoires 3-0. Quant à la Turquie (14e nation mondiale et 9e européenne), sans doute l’adversaire le plus coriace de la poule, le dernier affrontement remonte à l’Euro 2017 en Pologne avec là encore une victoire 3-0 en poule.
« Le tirage au sort est effectivement abordable, commente Loïc Geiler, entraîneur adjoint de l’équipe de France, avec une équipe de Turquie qui sera sans doute le client le plus costaud, avec un joueur qui évolue cette saison sous les ordres d’Andrea (Giani, le sélectionneur des Bleus) à Modène : le pointu Adis Lagumdzija. Autant dire qu’on aura quelques outils pour bien le connaître ! En revanche, la suite promet d’être plus compliquée car on croise avec la poule B, donc on peut affronter des équipes de bon niveau, comme la Bulgarie chez elle, la Slovénie, l’Ukraine qui monte, ou la Croatie de Cédric Enard. »