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02/09/2022
Barthélémy Chinenyeze : « On a une belle opportunité »
Toujours à Ljubljana, l’équipe de France prépare désormais son huitième de finale du Championnat du monde 2022 qui l’opposera lundi au Japon. Devenu avec les années un élément clé des Bleus, Barthélémy Chinenyeze dresse le bilan du premier tour et évoque la suite de la compétition.
Quel bilan fais-tu de la phase de poules ?
Le bilan est très positif, on sort premiers de la poule, ce qui était important. On a fait un gros match contre la Slovénie, en revenant de loin, pareil contre l’Allemagne, surtout dans le deuxième set au cours duquel on a réussi à remonter, c’est la preuve que nous sommes solides physiquement et mentalement. Quant au match face au Cameroun, il a été important ; d’abord parce qu’il fallait gagner pour terminer premiers de la poule, ensuite parce qu’il a donné du temps de jeu à tout le monde, c’est important que tout le groupe soit dans le rythme avant le début des matchs à élimination directe, maintenant, soit ça passe, soit ça casse !
Ça commence par le Japon lundi soir, une équipe que vous affrontez régulièrement en Volleyball Nations League, que t’inspire-t-elle ?
On les a effectivement joués pas mal de fois, et ce n’est jamais facile, parce qu’ils ont un style de jeu assez proche du nôtre dans le sens où ils défendent beaucoup, ils sont aussi très solides en réception, et à côté de ça, ils ont de très bons attaquants, avec notamment des joueurs qui évoluent à l’étranger et donc qui ont beaucoup appris. Après, ils sont physiquement un peu plus petits que nous, mais ça correspond à leur jeu. Ça va être un match compliqué, il ne va pas falloir se frustrer si on ne marque pas sur toutes nos attaques, car on sait, que c’est justement leur jeu.
Il y a dans cette équipe un joueur que tu connais, qui jouait à Milan avec toi, Yuki Ishikawa, que peux-tu nous dire sur lui ?
C’est leur joueur le plus important, celui qui tient l’équipe avec le pointu (Yuji Nishida), il n’était pas là cette année lors de la VNL, on a vu que ça avait affaibli leur équipe. Là, on a vu qu’il était de retour en forme, il a fait un gros début de tournoi, c’est un joueur complet, bon partout, qui amène beaucoup d’énergie dans leur équipe.
Entre votre match face au Cameroun et ce huitième de finale contre le Japon, six jours se seront écoulés, comment gérer cette attente ?
C’est un peu compliqué à gérer car on n’a pas l’habitude sur ce genre de compétition, en général, on enchaîne les matchs tout le temps, là, ça fait une coupure. Mais au final, tant mieux, car on a tous envie de jouer et je sais qu’on va arriver sur le terrain en ayant faim, on sera contents d’y retourner sur un match important comme ça. Et ça nous laisse le temps de se reposer et de bien préparer la suite, que ce soit physiquement et mentalement.
Mais n’y a-t-il pas un risque de décompression, physique et mentale justement après avoir joué trois matchs tous les deux jours ?
Non, je n’ai pas peur, et comme je le disais, ça va décupler notre envie, nous donner une petite énergie en plus au moment de retrouver le terrain pour performer. Et physiquement, on va garder de l’intensité d’ici là aux entraînements, c’est sûr qu’il ne faut pas s’entraîner à deux à l’heure. Aujourd’hui, on avait une heure de créneau dans la salle du match, on a fait une bonne séance, ce sera pareil samedi. Et on travaille forcément en fonction du Japon, pendant l’opposition à l’entraînement, on fait comme si on avait cette équipe en face de nous.
Si vous passez ce tour, vous affronterez en quart l’Italie ou Cuba, vous projetez-vous un peu sur la suite ?
Non, pas du tout, le plus important est de se concentrer sur le Japon, on est dans des matchs à élimination directe, ça ne sert à rien de regarder nos éventuels futurs adversaires si on ne gagne pas le premier. Et quoi qu’il arrive, on sait que ce sera dur face à deux bonnes équipes qui vont livrer un gros match samedi.
Le bilan est très positif, on sort premiers de la poule, ce qui était important. On a fait un gros match contre la Slovénie, en revenant de loin, pareil contre l’Allemagne, surtout dans le deuxième set au cours duquel on a réussi à remonter, c’est la preuve que nous sommes solides physiquement et mentalement. Quant au match face au Cameroun, il a été important ; d’abord parce qu’il fallait gagner pour terminer premiers de la poule, ensuite parce qu’il a donné du temps de jeu à tout le monde, c’est important que tout le groupe soit dans le rythme avant le début des matchs à élimination directe, maintenant, soit ça passe, soit ça casse !
Ça commence par le Japon lundi soir, une équipe que vous affrontez régulièrement en Volleyball Nations League, que t’inspire-t-elle ?
On les a effectivement joués pas mal de fois, et ce n’est jamais facile, parce qu’ils ont un style de jeu assez proche du nôtre dans le sens où ils défendent beaucoup, ils sont aussi très solides en réception, et à côté de ça, ils ont de très bons attaquants, avec notamment des joueurs qui évoluent à l’étranger et donc qui ont beaucoup appris. Après, ils sont physiquement un peu plus petits que nous, mais ça correspond à leur jeu. Ça va être un match compliqué, il ne va pas falloir se frustrer si on ne marque pas sur toutes nos attaques, car on sait, que c’est justement leur jeu.
Il y a dans cette équipe un joueur que tu connais, qui jouait à Milan avec toi, Yuki Ishikawa, que peux-tu nous dire sur lui ?
C’est leur joueur le plus important, celui qui tient l’équipe avec le pointu (Yuji Nishida), il n’était pas là cette année lors de la VNL, on a vu que ça avait affaibli leur équipe. Là, on a vu qu’il était de retour en forme, il a fait un gros début de tournoi, c’est un joueur complet, bon partout, qui amène beaucoup d’énergie dans leur équipe.
Entre votre match face au Cameroun et ce huitième de finale contre le Japon, six jours se seront écoulés, comment gérer cette attente ?
C’est un peu compliqué à gérer car on n’a pas l’habitude sur ce genre de compétition, en général, on enchaîne les matchs tout le temps, là, ça fait une coupure. Mais au final, tant mieux, car on a tous envie de jouer et je sais qu’on va arriver sur le terrain en ayant faim, on sera contents d’y retourner sur un match important comme ça. Et ça nous laisse le temps de se reposer et de bien préparer la suite, que ce soit physiquement et mentalement.
Mais n’y a-t-il pas un risque de décompression, physique et mentale justement après avoir joué trois matchs tous les deux jours ?
Non, je n’ai pas peur, et comme je le disais, ça va décupler notre envie, nous donner une petite énergie en plus au moment de retrouver le terrain pour performer. Et physiquement, on va garder de l’intensité d’ici là aux entraînements, c’est sûr qu’il ne faut pas s’entraîner à deux à l’heure. Aujourd’hui, on avait une heure de créneau dans la salle du match, on a fait une bonne séance, ce sera pareil samedi. Et on travaille forcément en fonction du Japon, pendant l’opposition à l’entraînement, on fait comme si on avait cette équipe en face de nous.
Si vous passez ce tour, vous affronterez en quart l’Italie ou Cuba, vous projetez-vous un peu sur la suite ?
Non, pas du tout, le plus important est de se concentrer sur le Japon, on est dans des matchs à élimination directe, ça ne sert à rien de regarder nos éventuels futurs adversaires si on ne gagne pas le premier. Et quoi qu’il arrive, on sait que ce sera dur face à deux bonnes équipes qui vont livrer un gros match samedi.
"Nos adversaires se donnent à 400% pour essayer de nous battre"
On a l’impression que les signaux sont au vert jusqu’ici, avec pas de pépins physiques, une bonne dynamique de confiance après vos victoires aux Jeux et sur la VNL, vous dites-vous que c’est l’année ou jamais pour viser une médaille sur ce Championnat du monde ?
Non, je ne pense pas. On sait qu'on a des atouts, pour certains, c’est déjà leur troisième Championnat du monde, peut-être leur dernier, on a maintenant pas mal d’expérience de ce genre de rendez-vous. Donc c’est vrai qu’on a une belle opportunité, on se sent bien, on n’a pas de blessés, mais on ne va pas se mettre la pression en se disant que c’est maintenant ou jamais.
Cette opportunité n’est-elle pas renforcée par le fait qu’on n’ait pas l’impression cette année qu’une équipe soit vraiment au-dessus du lot, comme ça a pu être le cas dans le passé, avec la Pologne, le Brésil ou autres ?
C’est vrai qu’il n’y a pas forcément une équipe au-dessus des autres, mais il y a quand même de grosses équipes, le tournoi est compliqué, avec la Pologne qui a terminé première de son groupe en battant les Américains qui sont toujours bons, la Serbie et l’Italie qui ont gagné tous leurs matchs assez facilement, le Brésil, et des surprises comme Cuba qui a failli battre le Brésil. Donc on sait que ça va être tendu.
As-tu le sentiment que, dans le regard de vos adversaires, vous avez changé de statut depuis votre titre olympique, confirmé cette année sur la VNL ?
Oui, on sait que tout le monde a encore plus faim pour nous battre, a envie de faire tomber les champions olympiques et les vainqueurs de la VNL. Nos adversaires se donnent à 400% pour essayer de nous battre, mais on est quand même habitués à ça parce que ces dernières années, on a quand même pas mal performé.
A titre personnel, comme tu l’as montré face à la Slovénie, tu es devenu un élément clé de cette équipe de France, on te sent en pleine confiance, tu confirmes ?
Oui, je me sens bien, j’ai fait des bons matchs cette saison, du coup, je suis en confiance, j’ai la confiance de mes partenaires, ça me permet de mieux montrer ce que je suis capable de faire. J’espère que ça va continuer.
Tu joues depuis longtemps avec Antoine Brizard, le passeur, on sent que vous vous trouvez les yeux fermés ?
Oui, je pense qu’on peut dire ça, il me trouve les yeux fermés, on a débuté tous les deux au haut niveau à Toulouse (Antoine Brizard avait auparavant joué à Paris), ça nous donne un petit truc en plus qui fait qu’on se trouve hyper bien sur le terrain, il me sert dans de bonnes conditions, c’est nickel !
Un mot pour finir sur ta future saison en club : après deux ans à Milan, tu t’es engagé pour un club du Top 4 italien, la Lube Civitanova, c’est la suite logique de ta carrière ?
Je ne pouvais pas refuser, c’est un très gros club en Italie, un des meilleurs au monde, champion d’Italie les trois dernières saisons, pour la progression, c’était le meilleur choix que je pouvais faire, le plus logique, je n’ai pas hésité quand l’opportunité s’est présentée, j’ai foncé !
LE PROGRAMME DES BLEUS AU CHAMPIONNAT DU MONDE (26 oût-11 septembre) :
1er tour (poule D à Ljubljana) :
26 août : France/Allemagne 3-0 (25-22, 28-26, 26-24)
La feuille de match
Les photos
28 août (20h30) : France/Slovénie 3-2 (25-21, 22-25, 23-25, 34-32, 15-7)
La feuille de match
Les photos
30 août : France/Cameroun 3-0 (25-19, 25-19, 25-22)
La feuille de match
Les photos
Phase finale :
Lundi 5 septembre, 21h (Ljubljana), 8e de finale : France/Japon
Mercredi 7 septembre, 17h30 et 21h (Ljubljana) : quarts de finale
Samedi 10 septembre, 18h et 21h (Katowice) : demi-finales
Dimanche 11 septembre, 18h et 21h (Katowice) : finales
LA LISTE DES 14 JOUEURS POUR LE CHAMPIONNAT DU MONDE (clubs de la saison 2022/2023) :
1 - CHINENYEZE Barthélémy - Central - 28/02/98 - Lube Civitanova (ITA)
2 - GREBENNIKOV Jenia - Libéro - 13/08/90 - Zénith Saint-Pétersbourg (RUS)
4 - PATRY Jean - Pointu - 27/12/96 - Milan (ITA)
6 - TONIUTTI Benjamin - Passeur - 30/10/89 - Jastrzesbski Wegiel (POL)
7 - TILLIE Kevin - Récep/Attaquant - 02/11/90 - Varsovie (POL)
9 - NGAPETH Earvin - Récep/Attaquant - 12/02/91 - Modène (ITA)
11 - BRIZARD Antoine - Passeur - 22/05/1994 - Piacenza (ITA)
12 - BOYER Stéphen - Pointu - 10/04/96 - Jastrzesbski Wegiel (POL)
14 - LE GOFF Nicolas - Central - 15/02/92 - Montpellier
15 - HENRY Médéric - Central - 20/06/95 - Le Plessis Robinson
17 - CLEVENOT Trevor - Récep/Attaquant - 28/06/94 - Jastrzesbski Wegiel (POL)
19 - LOUATI Yacine - Récep/Attaquant - 04/03/92 - Fenerbahce (TUR)
20 - DIEZ Benjamin - Libéro - 04/04/98 - Tours
25 - JOUFFROY Quentin - Central - 05/07/93 - Narbonne
LE STAFF :
Entraineur : Andrea GIANI
Entraîneurs adjoints : Roberto CIAMARRA et Loïc GEILER
Manager : Caroline THOMAS
Médecin : Josselin LAFFOND
Kiné : Jean-Paul ANDREA
Préparateur physique : Laurent LECINA
Statisticiens : Paolo PERRONE et Valentin ROUTEAU
Samedi 10 septembre, 18h et 21h (Katowice) : demi-finales
Dimanche 11 septembre, 18h et 21h (Katowice) : finales
LA LISTE DES 14 JOUEURS POUR LE CHAMPIONNAT DU MONDE (clubs de la saison 2022/2023) :
1 - CHINENYEZE Barthélémy - Central - 28/02/98 - Lube Civitanova (ITA)
2 - GREBENNIKOV Jenia - Libéro - 13/08/90 - Zénith Saint-Pétersbourg (RUS)
4 - PATRY Jean - Pointu - 27/12/96 - Milan (ITA)
6 - TONIUTTI Benjamin - Passeur - 30/10/89 - Jastrzesbski Wegiel (POL)
7 - TILLIE Kevin - Récep/Attaquant - 02/11/90 - Varsovie (POL)
9 - NGAPETH Earvin - Récep/Attaquant - 12/02/91 - Modène (ITA)
11 - BRIZARD Antoine - Passeur - 22/05/1994 - Piacenza (ITA)
12 - BOYER Stéphen - Pointu - 10/04/96 - Jastrzesbski Wegiel (POL)
14 - LE GOFF Nicolas - Central - 15/02/92 - Montpellier
15 - HENRY Médéric - Central - 20/06/95 - Le Plessis Robinson
17 - CLEVENOT Trevor - Récep/Attaquant - 28/06/94 - Jastrzesbski Wegiel (POL)
19 - LOUATI Yacine - Récep/Attaquant - 04/03/92 - Fenerbahce (TUR)
20 - DIEZ Benjamin - Libéro - 04/04/98 - Tours
25 - JOUFFROY Quentin - Central - 05/07/93 - Narbonne
LE STAFF :
Entraineur : Andrea GIANI
Entraîneurs adjoints : Roberto CIAMARRA et Loïc GEILER
Manager : Caroline THOMAS
Médecin : Josselin LAFFOND
Kiné : Jean-Paul ANDREA
Préparateur physique : Laurent LECINA
Statisticiens : Paolo PERRONE et Valentin ROUTEAU