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Photo : Julien Crosnier
22/08/2023
EuroVolley : Les Bleues héroïques mais battues
Au terme d’un match qui leur laissera sans doute des regrets, les Bleues se sont inclinées 3-1 mardi face aux Pays-Bas lors de leur dernier match du premier tour de l’EuroVolley à Tallinn (25-23, 27-25, 21-25, 26-24). Deuxièmes de la poule D, elles joueront leur huitième de finale le week-end prochain à Florence contre un adversaire qui sera connu mercredi.
Des regrets et des promesses. Telles sont les impressions que laissera ce choc de la poule D entre la France et les Pays-Bas, deux équipes jusque-là invaincues. Des regrets car dans les quatre sets disputés, les joueuses d'Emile Rousseaux ont tout le temps abordé le money-time en tête pour finalement céder trois fois sur quatre, victimes notamment de l’entrante Marrit Jasper, décisive à chaque fin de set.
Des promesses, parce que justement, pendant tout le match, les partenaires d’Héléna Cazaute ont prouvé qu’elles pouvaient désormais jouer les yeux dans les yeux face à un cador du volley international (5e nation au classement européen, 10e mondiale) et donc nourrir encore de hautes ambitions dans cet EuroVolley, dont elles achèvent la phase préliminaire avec un excellent bilan de quatre victoires en cinq rencontres et une deuxième place de la poule D à la clé.
C'est d'ailleurs ce que les intéressées préféraient retenir d'une rencontre au cours de laquelle on a constamment senti que ces Bleues, confirmant leur montée en puissance depuis leur entrée dans la compétition, avaient les armes pour faire plier les Pays-Bas et leurs grands gabarits. On pense au premier set, marqué notamment par une série de trois aces consécutifs de la capitaine Héléna Cazaute (19 points, 50% en attaque, 3 aces, 2 blocs), permettant aux Tricolores de passer en tête (11-10), avant d’aborder le money-time devant (22-20). L’entraîneur adverse, Felix Koslowski, fait alors entrer son arme fatale, Marrit Jasper, dont le service flottant fait plier la réception tricolore (23-25).
Scénario quasi identique dans le suivant avec des Françaises qui prennent le large 18-14 après un ace signé Christina Bauer (11 points) et sont à deux points du set (23-21), la même Jasper sortant alors du banc avec son service diabolique pour permettre aux Néerlandaises de recoller et d’empocher la manche (25-27) sur un ace signé de la passeuse Sarah Van Aalen. On craint de vivre la même histoire dans la troisième en voyant les Bleues mener 18-16 puis se faire reprendre 21-21, mais cette fois, c’est le jeune banc tricolore qui fait basculer le set, notamment Halimatou Bah (8 points en deux sets) qui concut à deux mains dans le coin adverse (25-21).
Les coéquipières de Lucile Gicquel (17 points, 39% en attaque, 4 blocs, 1 ace) font encore la course en tête dans le quatrième set (22-18), mais se font reprendre 22-22 sur une série au service de l’attaquante Nika Daalderop (17 points), Marrit Jasper enchaînant par un bloc offrant une première balle de match aux Pays-Bas (23-24) qui concluent sur la seconde (24-26). La joie des partenaires de la puissante pointue Celeste Plak (22 points) en dit alors long sur le fil à retordre que leur aura donné cette jeune équipe de France qui peut sortir la tête haute de cet affrontement au sommet.
Place désormais à trois ou quatre jours sans match qui vont faire le plus grand bien aux troupes d’Emile Rousseaux, deuxièmes de leur poule derrière les Pays-Bas. Elles vont quitter l’Estonie mercredi pour la Toscane et Florence où les attend, samedi ou dimanche, leur huitième de finale contre le troisième de la poule B, dont l’identité sera connu mercredi soir à l’issue des derniers matchs du premier tour.
Les réactions :
Christina Bauer, centrale de l'équipe de France : "Ça été un beau match, avec de beaux échanges. On perd 3-1 sur un score extrêmement serré, c'est dur de perdre, parce que même au quatrième set, on avait largement les moyens d'aller au tie-break. Peut-être que c'est l'expérience de la Hollande qui a joué dans ces moments-là. Nous, il faut qu'on s'habitue à jouer contre des équipes du niveau de la Hollande qui fait partie du top 10 mondial. Maintenant, le bilan est très positif, on est montées en niveau tout au long des matchs, on avait commencé avec un peu de crispation et finalement, on a pris de plus en plus de confiance. On prend l'adversaire le plus fort de la poule lors du dernier match en jouant trois matchs en trois jours, et malgré ça, on a fait preuve de belles qualités physiques, ça veut dire qu'on est très endurantes et qu'on est capables de remporter de longs rallyes. On tire beaucoup de points positifs malgré la défaite."
Juliette Gelin, libéro (ou réceptionneuse/attaquante) de l'équipe de France : "Il n'y a pas de regrets à avoir, on a tout donné avec notre forme du jour. C'est notre troisième match en trois jours et je trouve qu'on n'a vraiment pas démérité. Les filles qui sont sorties du banc ont fait le job, on n'a vraiment pas à rougir face à ce genre d'équipe. On a bien vu qu'on avait mené à chaque set, c'était bien de les jouer maintenant, en dernier match de poule, je pense que ces équipes du Top 10 mondial ne doivent plus nous faire peur, j'ai hâte de rejouer des équipes de ce niveau, ce match nous montre en tout cas qu'on est sur la bonne voie, on peut être contentes de ce qu'on produit. On sent beaucoup d'attentes autour de nous, on a forcément envie d'aller le plus loin possible, mais on essaie de ne pas se mettre la pression, de continuer à prendre match après match. Le prochain, c'est le huitième, on va bien se reposer, on en a clairement besoin avant de repartir sur les chapeaux de roue !"
Des promesses, parce que justement, pendant tout le match, les partenaires d’Héléna Cazaute ont prouvé qu’elles pouvaient désormais jouer les yeux dans les yeux face à un cador du volley international (5e nation au classement européen, 10e mondiale) et donc nourrir encore de hautes ambitions dans cet EuroVolley, dont elles achèvent la phase préliminaire avec un excellent bilan de quatre victoires en cinq rencontres et une deuxième place de la poule D à la clé.
C'est d'ailleurs ce que les intéressées préféraient retenir d'une rencontre au cours de laquelle on a constamment senti que ces Bleues, confirmant leur montée en puissance depuis leur entrée dans la compétition, avaient les armes pour faire plier les Pays-Bas et leurs grands gabarits. On pense au premier set, marqué notamment par une série de trois aces consécutifs de la capitaine Héléna Cazaute (19 points, 50% en attaque, 3 aces, 2 blocs), permettant aux Tricolores de passer en tête (11-10), avant d’aborder le money-time devant (22-20). L’entraîneur adverse, Felix Koslowski, fait alors entrer son arme fatale, Marrit Jasper, dont le service flottant fait plier la réception tricolore (23-25).
Scénario quasi identique dans le suivant avec des Françaises qui prennent le large 18-14 après un ace signé Christina Bauer (11 points) et sont à deux points du set (23-21), la même Jasper sortant alors du banc avec son service diabolique pour permettre aux Néerlandaises de recoller et d’empocher la manche (25-27) sur un ace signé de la passeuse Sarah Van Aalen. On craint de vivre la même histoire dans la troisième en voyant les Bleues mener 18-16 puis se faire reprendre 21-21, mais cette fois, c’est le jeune banc tricolore qui fait basculer le set, notamment Halimatou Bah (8 points en deux sets) qui concut à deux mains dans le coin adverse (25-21).
Les coéquipières de Lucile Gicquel (17 points, 39% en attaque, 4 blocs, 1 ace) font encore la course en tête dans le quatrième set (22-18), mais se font reprendre 22-22 sur une série au service de l’attaquante Nika Daalderop (17 points), Marrit Jasper enchaînant par un bloc offrant une première balle de match aux Pays-Bas (23-24) qui concluent sur la seconde (24-26). La joie des partenaires de la puissante pointue Celeste Plak (22 points) en dit alors long sur le fil à retordre que leur aura donné cette jeune équipe de France qui peut sortir la tête haute de cet affrontement au sommet.
Place désormais à trois ou quatre jours sans match qui vont faire le plus grand bien aux troupes d’Emile Rousseaux, deuxièmes de leur poule derrière les Pays-Bas. Elles vont quitter l’Estonie mercredi pour la Toscane et Florence où les attend, samedi ou dimanche, leur huitième de finale contre le troisième de la poule B, dont l’identité sera connu mercredi soir à l’issue des derniers matchs du premier tour.
Les réactions :
Christina Bauer, centrale de l'équipe de France : "Ça été un beau match, avec de beaux échanges. On perd 3-1 sur un score extrêmement serré, c'est dur de perdre, parce que même au quatrième set, on avait largement les moyens d'aller au tie-break. Peut-être que c'est l'expérience de la Hollande qui a joué dans ces moments-là. Nous, il faut qu'on s'habitue à jouer contre des équipes du niveau de la Hollande qui fait partie du top 10 mondial. Maintenant, le bilan est très positif, on est montées en niveau tout au long des matchs, on avait commencé avec un peu de crispation et finalement, on a pris de plus en plus de confiance. On prend l'adversaire le plus fort de la poule lors du dernier match en jouant trois matchs en trois jours, et malgré ça, on a fait preuve de belles qualités physiques, ça veut dire qu'on est très endurantes et qu'on est capables de remporter de longs rallyes. On tire beaucoup de points positifs malgré la défaite."
Juliette Gelin, libéro (ou réceptionneuse/attaquante) de l'équipe de France : "Il n'y a pas de regrets à avoir, on a tout donné avec notre forme du jour. C'est notre troisième match en trois jours et je trouve qu'on n'a vraiment pas démérité. Les filles qui sont sorties du banc ont fait le job, on n'a vraiment pas à rougir face à ce genre d'équipe. On a bien vu qu'on avait mené à chaque set, c'était bien de les jouer maintenant, en dernier match de poule, je pense que ces équipes du Top 10 mondial ne doivent plus nous faire peur, j'ai hâte de rejouer des équipes de ce niveau, ce match nous montre en tout cas qu'on est sur la bonne voie, on peut être contentes de ce qu'on produit. On sent beaucoup d'attentes autour de nous, on a forcément envie d'aller le plus loin possible, mais on essaie de ne pas se mettre la pression, de continuer à prendre match après match. Le prochain, c'est le huitième, on va bien se reposer, on en a clairement besoin avant de repartir sur les chapeaux de roue !"
Les rencontres de l’équipe de France sur cet EuroVolley sont diffusées sur la chaîne L’Equipe ou la plateforme L’Equipe Live.
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Programme et résultats de l’EuroVolley 2023 :
Poule D, à Tallinn (Estonie), horaires en heure française:
Mercredi 16 août : Estonie/France 0-3 (8-25, 19-25, 21-25) Les stats
Vendredi 18 août : France/Espagne 3-2 (22-25, 25-18, 23-25, 25-17, 15-10) Les stats
Dimanche 20 août : France/Finlande 3-0 (25-22, 25-22, 25-14) Les stats
Lundi 21 août : France/Slovaquie 3-0 (25-21, 25-19, 25-12) Les stats
Mardi 22 août : Pays-Bas/France 1-3 (25-23, 27-25, 21-25, 26-24) Les stats
Huitièmes de finale, à Florence (Italie) :
Samedi 26 août ou dimanche 27 août : France/3e de la poule B
Les 14 joueuses pour l'EuroVolley 2023 (entre parenthèses, les clubs de la saison 2022-2023) :
Réceptionneuses-Attaquantes : Halimatou Bah (Chamalières), Nawelle Chouikh-Barbez (France Avenir 2024), Amélie Rotar (Béziers), Héléna Cazaute (Chieri, Italie)
Centrales : Eva Elouga (Chamalières), Léandra Olinga Andela (Mulhouse), Amandha Sylves (Florence, Italie), Christina Bauer (Pays d’Aix Venelles)
Pointues : Guewe Diouf (Chamalières), Lucille Gicquel (Cuneo, Italie)
Passeuses : Emilie Respaut (Nantes), Nina Stojiljkovic (Calcit Kamnik, Slovénie)
Libéros : Juliette Gelin (Cannes), Amandine Giardino (Pays d’Aix Venelles)
Le staff : Emile Rousseaux (entraîneur), Félix André et Charles Gauthier (entraîneurs adjoints), Pablo Griboff (préparateur physique), Steven Plateau (statisticien), Thomas Thuet (médecin), Marjorie Brun et Guillaume Peyre (kinés), Christian Penigaud (préparateur mental), Emmanuel Fouchet (manager).
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