HOME
Actualités FFvolley | ||
<< EuroVolley : Les Bleus joueront pour le bronze | Voir tout | La FFvolley reçue à l’ambassade de France à Rome >> |
16/09/2023
EuroVolley : Les Bleus veulent finir en beauté
Au surlendemain de sa défaite 3-0 face à l’Italie en demi-finale de l’EuroVolley 2023, l’équipe de France retrouve samedi après-midi (17h30) le Palais des Sports de Rome pour tenter de décrocher la médaille de bronze contre la Slovénie.
Journée à la carte vendredi du côté de Rome, où les joueurs de l’équipe de France ont tenté de digérer tant bien que mal leur nette défaite de la veille face à l’Italie en demi-finale de l’EuroVolley 2023 et se sont surtout projetés vers le dernier match de la compétition, la « petite finale » face à la Slovénie ce samedi (17h30, en direct sur la chaîne L'Equipe).
Il y a quatre ans, les Bleus, battus en demi-finale de « leur » EuroVolley par la Serbie à l’AccorHotels Arena de Bercy, n’avaient pas réussi à se remobiliser, dominés le lendemain par la Pologne (3-0) pour la troisième place, y parviendront-ils cette fois-ci ? "C’est un peu différent, répond le capitaine de l’équipe de France, Benjamin Toniutti. Déjà, parce que, contrairement à 2019, on a eu un jour pour essayer d’oublier cette défaite. Ensuite, parce que les conditions dans lesquelles on a perdu en 2019 n’étaient pas les mêmes. On était à la maison, on faisait un Euro parfait jusque-là et on avait perdu 3-2 à l’arrach’ face à la Serbie. Là, sur la majorité du match contre l’Italie, on a été dominés, ce n’est pas que c’est plus facile à accepter, mais ça nous projette plus rapidement vers le match suivant."
Qui a donc lieu ce samedi contre une équipe de Slovénie qui affiche une remarquable régularité ces dernières saisons sur la scène internationale, avec trois médailles d’argent lors des quatre derniers championnats d’Europe (2015, battue par la France, 2019, 2021) et une quatrième place l’an dernier aux Championnats du monde. "C’est une équipe de guerriers qui vont se battre jusqu’au bout, poursuit le passeur tricolore. On connaît la culture sportive de ce pays, ils ont très peu d’habitants (un peu plus de 2 millions), mais ils sont super forts dans les sports collectifs, ce n’est pas pour rien s’ils sont en demi-finale de toutes les compétitions depuis quelques années."
Le noyau dur de cette sélection, qui a été en son temps dirigée par l’actuel sélectionneur des Bleus, Andrea Giani (2015-2016) et l'est aujourd'hui par le Roumain Gheorghe Cretu, reste inchangé depuis des années avec les puissants attaquants que sont Tine Urnaut et Klemen Cebulj, rejoints depuis peu par le jeune Rok Mozic (21 ans), ainsi que les centraux Alen Pajenk (passé par Poitiers) et Jan Kozamernik.
Blessé lors de la demi-finale perdue jeudi face à la Pologne (3-1), le passeur Gregor Ropret manquera en revanche à l’appel, ce qui n’enlèvera sans doute pas grand-chose aux qualités d’une formation qui, ces dernières années, a souvent donné du fil à retordre à l’équipe de France. On se souvient notamment d’une victoire renversante des Bleus en janvier 2020 en demi-finale du tournoi de qualification olympique de Berlin (3-2), mais également de celle, toujours en cinq sets, l’an dernier à Ljubljana en phase de poules du Mondial 2022, qui avait vu les Bleus l’emporter après avoir sauvé trois balles de match.
Cette année, la Slovénie a dominé la France en Volleyball Nations League (3-1 à Nagoya), celle-ci a pris sa revanche 3-0 lors du Memorial Wagner en août à Cracovie. Place donc à la belle qui peut offrir à l’équipe de France une huitième médaille européenne (à ce jour, une en or, quatre en argent, deux en bronze). "J’ai perdu deux fois le match pour la troisième place, au Championnat du monde 2014 et à l’Euro 2019, ce sont à chaque fois des défaites qui font mal. J’ai aussi vécu des troisièmes places, ça procure beaucoup de satisfaction et d’émotion de terminer l’été sur le podium", commente Benjamin Toniutti.
Qui, lorsqu’on lui demande si le résultat du match conditionnera la réussite ou non de ce Championnat d’Europe, conclut : "Certes, l’objectif était d’aller au Final Four de Rome, mais si tu me demandes si l’Euro 2019 a été réussi, je te réponds non, donc là, c’est pareil. La médaille est importante pour nous, pour la Fédération, pour le volley français, pour tout le monde, il faut donner le maximum d’énergie qu’il nous reste parce que c’est notre dernier jour de l’été tous ensemble."
Il y a quatre ans, les Bleus, battus en demi-finale de « leur » EuroVolley par la Serbie à l’AccorHotels Arena de Bercy, n’avaient pas réussi à se remobiliser, dominés le lendemain par la Pologne (3-0) pour la troisième place, y parviendront-ils cette fois-ci ? "C’est un peu différent, répond le capitaine de l’équipe de France, Benjamin Toniutti. Déjà, parce que, contrairement à 2019, on a eu un jour pour essayer d’oublier cette défaite. Ensuite, parce que les conditions dans lesquelles on a perdu en 2019 n’étaient pas les mêmes. On était à la maison, on faisait un Euro parfait jusque-là et on avait perdu 3-2 à l’arrach’ face à la Serbie. Là, sur la majorité du match contre l’Italie, on a été dominés, ce n’est pas que c’est plus facile à accepter, mais ça nous projette plus rapidement vers le match suivant."
Qui a donc lieu ce samedi contre une équipe de Slovénie qui affiche une remarquable régularité ces dernières saisons sur la scène internationale, avec trois médailles d’argent lors des quatre derniers championnats d’Europe (2015, battue par la France, 2019, 2021) et une quatrième place l’an dernier aux Championnats du monde. "C’est une équipe de guerriers qui vont se battre jusqu’au bout, poursuit le passeur tricolore. On connaît la culture sportive de ce pays, ils ont très peu d’habitants (un peu plus de 2 millions), mais ils sont super forts dans les sports collectifs, ce n’est pas pour rien s’ils sont en demi-finale de toutes les compétitions depuis quelques années."
Le noyau dur de cette sélection, qui a été en son temps dirigée par l’actuel sélectionneur des Bleus, Andrea Giani (2015-2016) et l'est aujourd'hui par le Roumain Gheorghe Cretu, reste inchangé depuis des années avec les puissants attaquants que sont Tine Urnaut et Klemen Cebulj, rejoints depuis peu par le jeune Rok Mozic (21 ans), ainsi que les centraux Alen Pajenk (passé par Poitiers) et Jan Kozamernik.
Blessé lors de la demi-finale perdue jeudi face à la Pologne (3-1), le passeur Gregor Ropret manquera en revanche à l’appel, ce qui n’enlèvera sans doute pas grand-chose aux qualités d’une formation qui, ces dernières années, a souvent donné du fil à retordre à l’équipe de France. On se souvient notamment d’une victoire renversante des Bleus en janvier 2020 en demi-finale du tournoi de qualification olympique de Berlin (3-2), mais également de celle, toujours en cinq sets, l’an dernier à Ljubljana en phase de poules du Mondial 2022, qui avait vu les Bleus l’emporter après avoir sauvé trois balles de match.
Cette année, la Slovénie a dominé la France en Volleyball Nations League (3-1 à Nagoya), celle-ci a pris sa revanche 3-0 lors du Memorial Wagner en août à Cracovie. Place donc à la belle qui peut offrir à l’équipe de France une huitième médaille européenne (à ce jour, une en or, quatre en argent, deux en bronze). "J’ai perdu deux fois le match pour la troisième place, au Championnat du monde 2014 et à l’Euro 2019, ce sont à chaque fois des défaites qui font mal. J’ai aussi vécu des troisièmes places, ça procure beaucoup de satisfaction et d’émotion de terminer l’été sur le podium", commente Benjamin Toniutti.
Qui, lorsqu’on lui demande si le résultat du match conditionnera la réussite ou non de ce Championnat d’Europe, conclut : "Certes, l’objectif était d’aller au Final Four de Rome, mais si tu me demandes si l’Euro 2019 a été réussi, je te réponds non, donc là, c’est pareil. La médaille est importante pour nous, pour la Fédération, pour le volley français, pour tout le monde, il faut donner le maximum d’énergie qu’il nous reste parce que c’est notre dernier jour de l’été tous ensemble."
Les 14 joueurs retenus pour l'EuroVolley 2023 (entre parenthèses, clubs de la saison 2023/2024) :
Libero : Jénia Grebennikov (Zénith Saint-Pétersbourg, RUS)
Passeurs : Benjamin Toniutti (Jastrzebski Wegiel, POL), Antoine Brizard (Piacenza, ITA)
Pointus : Jean Patry (Jastrzebski Wegiel, POL), Stephen Boyer (Rzeszow, POL)
Réceptionneurs-attaquants : Kévin Tillie (Varsovie, POL), Trévor Clévenot (Zawiercie, POL), Yacine Louati (Rzeszow, POL), Timothée Carle (Berlin, ALL), Earvin Ngapeth (Halkbank Ankara, TUR)
Centraux : Quentin Jouffroy (Le Plessis-Robinson, FRA), Daryl Bultor (Saint-Jean d'Illac, FRA), Barthélémy Chinenyeze (Lube Civitanova, ITA), Nicolas Le Goff (Montpellier, FRA)
Le staff : Andrea Giani (entraineur), Roberto Ciamarra (entraîneur adjoint), Loïc Geiler (entraineur adjoint), Pascal Foussard (manager), Josselin Laffond (médecin), Sébastien Viau et Romain Raulet-Orfanotti (kinés), Laurent Lecina (préparateur physique), Paolo Perrone et Valentin Routeau (statisticiens)
Libero : Jénia Grebennikov (Zénith Saint-Pétersbourg, RUS)
Passeurs : Benjamin Toniutti (Jastrzebski Wegiel, POL), Antoine Brizard (Piacenza, ITA)
Pointus : Jean Patry (Jastrzebski Wegiel, POL), Stephen Boyer (Rzeszow, POL)
Réceptionneurs-attaquants : Kévin Tillie (Varsovie, POL), Trévor Clévenot (Zawiercie, POL), Yacine Louati (Rzeszow, POL), Timothée Carle (Berlin, ALL), Earvin Ngapeth (Halkbank Ankara, TUR)
Centraux : Quentin Jouffroy (Le Plessis-Robinson, FRA), Daryl Bultor (Saint-Jean d'Illac, FRA), Barthélémy Chinenyeze (Lube Civitanova, ITA), Nicolas Le Goff (Montpellier, FRA)
Le staff : Andrea Giani (entraineur), Roberto Ciamarra (entraîneur adjoint), Loïc Geiler (entraineur adjoint), Pascal Foussard (manager), Josselin Laffond (médecin), Sébastien Viau et Romain Raulet-Orfanotti (kinés), Laurent Lecina (préparateur physique), Paolo Perrone et Valentin Routeau (statisticiens)
Programme et résultats (matchs en direct sur la chaîne L'Equipe) :
Poule D, Tel Aviv (Israël)
Mercredi 30 août : Turquie /France 0-3 (20-25, 28-30, 25-27) Les stats
Jeudi 31 août : France/Portugal 3-1 (25-21, 25-27, 25-19, 25-15) Les stats
Samedi 2 septembre : Israël/France 0-3 (21-25, 27-29, 17-25) Les stats
Lundi 4 septembre : France/Roumanie 1-3 (23-25, 25-16, 18-25, 21-25) Les stats
Mardi 5 septembre : Grèce/France 0-3 (19-25, 22-25, 17-25) Les stats
Huitièmes et quarts de finale à Varna (Bulgarie) :
Vendredi 8 septembre : France/Bulgarie 3-0 (25-21, 25-21, 25-15) Les stats
Lundi 11 septembre : France/Roumanie 3-0 (25-22, 25-14, 27-25) Les stats
Demi-finales et finales à Rome (Italie) :
Jeudi 14 septembre, demi-finale : Italie/France 3-0 (25-21, 25-19, 25-23) Les stats
Samedi 16 septembre (17h30), finale pour la troisième : France/Slovénie