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Photo : Julien Crosnier
20/08/2023
EuroVolley : Les Bleues avec autorité
Et de trois ! L’équipe de France féminine a remporté dimanche à Tallinn son troisième match consécutif de l’EuroVolley 2023 aux dépens de la Finlande, dominée en trois sets (25-22, 25-22, 25-14). Une victoire synonyme de qualification pour les huitièmes de finale pour les Bleues qui affrontent la Slovaquie lundi et les Pays-Bas mardi.
Après avoir bataillé cinq sets vendredi pour écarter une accrocheuse formation espagnole, l’équipe de France féminine a offert un visage conquérant dimanche à Tallinn pour battre en trois manches la Finlande. Comme dans la foulée, les Pays-Bas ont dominé l'Estonie 3-0, ce troisième succès tricolore en autant de matchs permet aux joueuses d’Emile Rousseaux d’être mathématiquement qualifiées pour les huitièmes de finale de l’EuroVolley pour la deuxième fois consécutive - elles avaient atteint les quarts de finale il y a deux ans en Serbie.
Pour écarter ces Finlandaises qui restaient sur un match accroché la veille face à l’Estonie (victoire 3-2), les Bleues, si elles ont tout le temps fait la course en tête, ont dû batailler lors des deux premiers sets, notamment pour contrer la pointue adverse, Rosa Bjarregard-Madsen, très en verve en début de match (14 points en tout). Menaçantes jusqu’au bout du premier set (23-21), les joueuses du coach suisse Nikolas Buser ont finalement cédé 25-22 sur une ultime attaque d’Héléna Cazaute (12 points sur le match).
Scénario à peu près similaire dans la deuxième manche avec les Françaises aux commandes (13-10), grâce notamment à une bonne alternance de la passeuse Nina Stojiljkovic entre bouts de filet et attaques au centre, via des « baskets » conclues par Amandha Sylves (10 points dont 4 blocs) et Christina Bauer (7 points). Après un ace signé Lucille Gicquel, les Bleues pensent avoir fait la différence (21-17), mais encaissent alors une série de quatre points de suite (21-21) qui pousse Emile Rousseaux à procéder à un double changement passeuse/pointue avec les entrées d’Emilie Respaut et de Guewe Diouf. Pari gagnant puisque la première se montre décisive en défense, tandis que la seconde inscrit trois points de suite en attaque qui offrent trois balles de sets à la France (24-21), la deuxième est la bonne, une nouvelle fois conclue par Héléna Cazaute (25-22).
Les Finlandaises, si elles restent dans un premier temps encore sur les talons des Bleues dans le troisième set (11-9), finissent par accuser le coup et par céder sous les coups de boutoir d’une Lucille Gicquel qui finit la rencontre en trombe, meilleure marqueuse avec 19 points au total (62% en attaque, 2 aces, 1 bloc), dont le dernier (25-14), synonyme de victoire 3-0 et de quelques pas de French Cancan pour les Tricolores, radieuses.
La qualification pour le tableau final en poche, elles vont désormais s’attacher à finir à la meilleure place possible de la poule pour, potentiellement, hériter d’un adversaire plus abordable de la poule B en huitièmes de finale. Au programme dès lundi un quatrième match face à la Slovaquie (qui compte deux victoires pour une défaite), puis un cinquième mardi contre la formation a priori la plus forte de la poule D, les Pays-Bas.
Pour écarter ces Finlandaises qui restaient sur un match accroché la veille face à l’Estonie (victoire 3-2), les Bleues, si elles ont tout le temps fait la course en tête, ont dû batailler lors des deux premiers sets, notamment pour contrer la pointue adverse, Rosa Bjarregard-Madsen, très en verve en début de match (14 points en tout). Menaçantes jusqu’au bout du premier set (23-21), les joueuses du coach suisse Nikolas Buser ont finalement cédé 25-22 sur une ultime attaque d’Héléna Cazaute (12 points sur le match).
Scénario à peu près similaire dans la deuxième manche avec les Françaises aux commandes (13-10), grâce notamment à une bonne alternance de la passeuse Nina Stojiljkovic entre bouts de filet et attaques au centre, via des « baskets » conclues par Amandha Sylves (10 points dont 4 blocs) et Christina Bauer (7 points). Après un ace signé Lucille Gicquel, les Bleues pensent avoir fait la différence (21-17), mais encaissent alors une série de quatre points de suite (21-21) qui pousse Emile Rousseaux à procéder à un double changement passeuse/pointue avec les entrées d’Emilie Respaut et de Guewe Diouf. Pari gagnant puisque la première se montre décisive en défense, tandis que la seconde inscrit trois points de suite en attaque qui offrent trois balles de sets à la France (24-21), la deuxième est la bonne, une nouvelle fois conclue par Héléna Cazaute (25-22).
Les Finlandaises, si elles restent dans un premier temps encore sur les talons des Bleues dans le troisième set (11-9), finissent par accuser le coup et par céder sous les coups de boutoir d’une Lucille Gicquel qui finit la rencontre en trombe, meilleure marqueuse avec 19 points au total (62% en attaque, 2 aces, 1 bloc), dont le dernier (25-14), synonyme de victoire 3-0 et de quelques pas de French Cancan pour les Tricolores, radieuses.
La qualification pour le tableau final en poche, elles vont désormais s’attacher à finir à la meilleure place possible de la poule pour, potentiellement, hériter d’un adversaire plus abordable de la poule B en huitièmes de finale. Au programme dès lundi un quatrième match face à la Slovaquie (qui compte deux victoires pour une défaite), puis un cinquième mardi contre la formation a priori la plus forte de la poule D, les Pays-Bas.
Les réactions :
Félix André, entraîneur adjoint de l’équipe de France : "On a été accrochés pendant deux sets, notamment à la fin du deuxième où nos remplaçantes, Emilie Respaut et Guewe Diouf, nous font un bien fou et font basculer le set. Le troisième a été légèrement plus simple, c’est bien d’avoir fait la différence en trois sets, parce que le marathon, avec trois matchs en trois jours, continue lundi et mardi, il fallait essayer de ne pas trop perdre d’énergie sur ce match, c’est un top résultat. Nous sommes en huitièmes, c’est forcément satisfaisant de sortir de la poule, mais comme on le répète maintenant depuis quelques années, on reste dans cette philosophie de prendre les matchs les uns après les autres, on est d’ores et déjà concentrés sur celui de la Slovaquie, on sait que c’est une équipe qui a des arguments offensifs très intéressants et une belle qualité de service."
Nina Stojiljkovic, passeuse de l’équipe de France : "On est officiellement qualifiées pour les huitièmes, c’est clair que c’était un premier objectif important pour nous dans cet Euro, sans que ce ne soit non plus une obligation, parce qu’on essaie toujours de raisonner en ne pensant qu’au match suivant et à le gagner. Les joueuses qui sont entrées aujourd’hui ont été décisives en fin de deuxième set, c’est top pour notre collectif, ça nous a permis de souffler un peu et pour elles de montrer ce qu’elles savent faire, Guewe a été à 100% à l’attaque sur des situations pas évidentes, Emilie a apporté beaucoup en défense, chapeau à elles ! Globalement, même si on a eu quelques difficultés dans les deux premiers sets, je pense qu’on a fait de belles choses sur ce match, on n’a pas vraiment douté."
Les rencontres de l’équipe de France sur cet EuroVolley sont diffusées sur la chaîne L’Equipe ou la plateforme L’Equipe Live.
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Programme et résultats de l’EuroVolley 2023 :
Poule D, à Tallinn (Estonie), horaires en heure française:
Mercredi 16 août, 19h : Estonie/France 0-3 (8-25, 19-25, 21-25) Les stats
Vendredi 18 août, 19h : France/Espagne 3-2 (22-25, 25-18, 23-25, 25-17, 15-10) Les stats
Dimanche 20 août, 15h : France/Finlande (25-22, 25-22, 25-14) Les stats
Lundi 21 août, 16h : France/Slovaquie
Mardi 22 août, 16h : Pays-Bas/France
Les 14 joueuses pour l'EuroVolley 2023 (entre parenthèses, les clubs de la saison 2022-2023) :
Réceptionneuses-Attaquantes : Halimatou Bah (Chamalières), Nawelle Chouikh-Barbez (France Avenir 2024), Amélie Rotar (Béziers), Héléna Cazaute (Chieri, Italie)
Centrales : Eva Elouga (Chamalières), Léandra Olinga Andela (Mulhouse), Amandha Sylves (Florence, Italie), Christina Bauer (Pays d’Aix Venelles)
Pointues : Guewe Diouf (Chamalières), Lucille Gicquel (Cuneo, Italie)
Passeuses : Emilie Respaut (Nantes), Nina Stojiljkovic (Calcit Kamnik, Slovénie)
Libéros : Juliette Gelin (Cannes), Amandine Giardino (Pays d’Aix Venelles)
Le staff : Emile Rousseaux (entraîneur), Félix André et Charles Gauthier (entraîneurs adjoints), Pablo Griboff (préparateur physique), Steven Plateau (statisticien), Thomas Thuet (médecin), Marjorie Brun et Guillaume Peyre (kinés), Christian Penigaud (préparateur mental), Emmanuel Fouchet (manager).
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