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01/08/2021
JO : La France en quarts de finale !
C’est une première historique pour le volley tricolore ! L’équipe de France a décroché sa place en quarts de finale des Jeux Olympiques en poussant le Brésil au tie-break (2-3) ce dimanche matin. Les Bleus défieront la Pologne mardi (14h30 heure française).
Ils l’ont fait ! Les joueurs de l’équipe de France ont écrit ce dimanche l’une des plus belles pages de l'histoire du volley tricolore en se qualifiant pour la toute première fois pour les quarts de finale des Jeux Olympiques. Alors qu’ils étaient dos au mur après leurs revers contre les Etats-Unis (0-3) et l’Argentine (2-3), les Bleus ont été immenses lors de leurs deux rencontres suivantes, en battant d’abord des Russes jusqu’alors invaincus (3-1), avant de pousser le Brésil au tie-break dans une rencontre au scénario invraisemblable (22-25, 39-37, 17-25, 25-21, 18-20).
Laurent Tillie et ses hommes avaient fait leurs calculs, et savaient qu’un petit point suffisait pour assurer la qualification. Mais rafler deux sets face aux champions olympiques en titre est tout sauf une mince affaire, on le verra durant cette rencontre. Les Bleus y sont parvenus dans une rencontre qui aura sans doute ravi les amoureux du volley en France, qui se sont levés très tôt (ou couché très tard) pour ce match qui a débuté à 4h05 heure française.
Il faut vraiment saluer la performance de cette équipe, qui est repartie avec la même composition que face aux Russes -Toniutti, Ngapeth, Clevenot, Patry, Le Goff, Chinenyeze, Grebennikov (l.)- et surtout avec le même allant. En face, c’était donc le grand Brésil, avec des joueurs immenses à tous les postes (Lucarelli, Wallace, Leal, Lucas…). Un collectif mené de main de maître par le passeur Bruninho, qui n’a pas laissé beaucoup de place aux Bleus durant une première manche sans fausse note (25-22).
Mais que dire du deuxième set ? Un morceau de bravoure, d’anthologie, remporté au bout du suspense (39-37). Avec tous les éléments d’un scénario hitchcockien : ce point de défense fabuleux à 33-32, les deux blocs décisifs de Nicolas Le Goff, les 10 balles de sets sauvées par les Brésiliens (ils en auront 4), avant que les Bleus n’arrachent la décision sur leur 11e opportunité, d’une attaque d’un Earvin Ngapeth déjà à 13 points.
Après ce combat de 51 minutes, les Brésiliens, impressionnants, n’ont pas baissé de niveau dans le troisième acte (25-17). Mais les Bleus, fidèles à eux-mêmes, n’ont absolument rien lâché, pas même lorsqu’ils étaient menés 5-1 en début de quatrième manche. Ngapeth a permis à son équipe de passer devant (14-13), Trevor Clevenot a fait le break (23-19) et c’est un petit ballon poussé par Jean Patry (22 points) qui a offert le set à la France (25-21), et cette qualification historique.
Il restait encore un tie-break à disputer, et les Bleus voulaient le remporter, pour l’honneur déjà, et surtout pour tenter d’éviter la quatrième place de leur groupe. Encore une fois, ils ont opéré un énorme come-back (de 4-8 à 13-12), dans le sillage d’un Ngapeth stratosphérique et meilleur marqueur de la rencontre avec ses 29 points. Il y aura même quatre balles de match pour la France, sur lesquelles les Brésiliens n’ont rien cédé, avant remporter ce duel exceptionnel (20-18).
Il n’y a pas de regrets à avoir pour les Bleus, qui ont tout donné, et décroché leur place en quarts de finale comme des grands, sans avoir à attendre le résultat d’USA-Argentine. Le programme est maintenant connu : ce sera la Pologne, mardi, en quarts de finale. Pas besoin de réveil cette fois-ci, puisque la rencontre aura lieu à 14h30 heure française, 21h30 heure de Tokyo. On en salive d’avance.
Les réactions:
Laurent Tillie, sélectionneur de l'équipe de France:
"C’est beaucoup de bonheur, c’est un véritable exploit. Ce match a été combat de titans, quand on voit les scores des sets et la durée du match (2h38). On savait qu’il fallait gagner deux sets, mais on était toujours menés, 1-0, 2-1, etc. On est dans la compétition, on est des survivants. On pense au prochain match maintenant, à garder notre niveau, notre dynamisme, à bien récupérer, à notre plan de jeu. On progresse en jouant, on a vu de meilleures choses au bloc au fil du match, de meilleures choses à l’attaque. On a vu que nos remplaçants étaient capables d’apporter des choses. On va donc essayer de récupérer, avec des bains froids, sans doute programmer un entraînement demain matin. Les fantômes de Rio ? Ils sont partis je crois. Les six qui étaient là à Rio (Toniutti, Ngapeth, Grebennikov, Tillie, Le Goff et Clevenot) ont joué un énorme rôle, auprès des plus jeunes, ils guident l’équipe. Il y avait eu un débriefing de Rio dès le premier jour du stage en mai. Ce sont les joueurs qui ont parlé. Ce soir, leur expérience fait qu’on est qualifié pour les quarts de finale."
Earvin Ngapeth, réceptionneur/attaquant de l’équipe de France :
"On est super contents de se qualifier pour les quarts de finale. On aurait aimé gagner ce match pour avoir un quart plus abordable, mais on n’a peur de personne ! Maintenant, ce n’est que du bonus. C’était l’objectif de sortir de cette poule. Maintenant, ce quart de finale contre la Pologne, ce ne sera que du plaisir. Le deuxième set ? Physiquement, c’était dur. On n’a pas eu beaucoup de repos après la Russie, on avait joué tard. C’est avec les tripes et le cœur qu’on est allé chercher ce set, qui a commencé à les faire douter. On sait prendre ces équipes de cette façon, en quarts de finale c’est ce qu’il faudra faire."
Benjamin Toniutti, passeur de l’équipe de France :
"On aurait bien aimé décrocher cette victoire, mais on est content d’aller chercher la qualification, de ne pas avoir à attendre le résultat de ce soir (Etats-Unis – Argentine). On avait envie d’aller chercher notre place en quarts, cela s’est vu dans le quatrième set. C’est un peu dommage ce cinquième set, mais ce qui est très positif c’est qu’on enchaîne deux matchs de très haut niveau, avec très peu de repos. C’est bien, il faut continuer comme ça. Et se reposer pour ce quart de finale, qui sera forcément difficile."
Laurent Tillie et ses hommes avaient fait leurs calculs, et savaient qu’un petit point suffisait pour assurer la qualification. Mais rafler deux sets face aux champions olympiques en titre est tout sauf une mince affaire, on le verra durant cette rencontre. Les Bleus y sont parvenus dans une rencontre qui aura sans doute ravi les amoureux du volley en France, qui se sont levés très tôt (ou couché très tard) pour ce match qui a débuté à 4h05 heure française.
Il faut vraiment saluer la performance de cette équipe, qui est repartie avec la même composition que face aux Russes -Toniutti, Ngapeth, Clevenot, Patry, Le Goff, Chinenyeze, Grebennikov (l.)- et surtout avec le même allant. En face, c’était donc le grand Brésil, avec des joueurs immenses à tous les postes (Lucarelli, Wallace, Leal, Lucas…). Un collectif mené de main de maître par le passeur Bruninho, qui n’a pas laissé beaucoup de place aux Bleus durant une première manche sans fausse note (25-22).
Mais que dire du deuxième set ? Un morceau de bravoure, d’anthologie, remporté au bout du suspense (39-37). Avec tous les éléments d’un scénario hitchcockien : ce point de défense fabuleux à 33-32, les deux blocs décisifs de Nicolas Le Goff, les 10 balles de sets sauvées par les Brésiliens (ils en auront 4), avant que les Bleus n’arrachent la décision sur leur 11e opportunité, d’une attaque d’un Earvin Ngapeth déjà à 13 points.
Après ce combat de 51 minutes, les Brésiliens, impressionnants, n’ont pas baissé de niveau dans le troisième acte (25-17). Mais les Bleus, fidèles à eux-mêmes, n’ont absolument rien lâché, pas même lorsqu’ils étaient menés 5-1 en début de quatrième manche. Ngapeth a permis à son équipe de passer devant (14-13), Trevor Clevenot a fait le break (23-19) et c’est un petit ballon poussé par Jean Patry (22 points) qui a offert le set à la France (25-21), et cette qualification historique.
Il restait encore un tie-break à disputer, et les Bleus voulaient le remporter, pour l’honneur déjà, et surtout pour tenter d’éviter la quatrième place de leur groupe. Encore une fois, ils ont opéré un énorme come-back (de 4-8 à 13-12), dans le sillage d’un Ngapeth stratosphérique et meilleur marqueur de la rencontre avec ses 29 points. Il y aura même quatre balles de match pour la France, sur lesquelles les Brésiliens n’ont rien cédé, avant remporter ce duel exceptionnel (20-18).
Il n’y a pas de regrets à avoir pour les Bleus, qui ont tout donné, et décroché leur place en quarts de finale comme des grands, sans avoir à attendre le résultat d’USA-Argentine. Le programme est maintenant connu : ce sera la Pologne, mardi, en quarts de finale. Pas besoin de réveil cette fois-ci, puisque la rencontre aura lieu à 14h30 heure française, 21h30 heure de Tokyo. On en salive d’avance.
Les réactions:
Laurent Tillie, sélectionneur de l'équipe de France:
"C’est beaucoup de bonheur, c’est un véritable exploit. Ce match a été combat de titans, quand on voit les scores des sets et la durée du match (2h38). On savait qu’il fallait gagner deux sets, mais on était toujours menés, 1-0, 2-1, etc. On est dans la compétition, on est des survivants. On pense au prochain match maintenant, à garder notre niveau, notre dynamisme, à bien récupérer, à notre plan de jeu. On progresse en jouant, on a vu de meilleures choses au bloc au fil du match, de meilleures choses à l’attaque. On a vu que nos remplaçants étaient capables d’apporter des choses. On va donc essayer de récupérer, avec des bains froids, sans doute programmer un entraînement demain matin. Les fantômes de Rio ? Ils sont partis je crois. Les six qui étaient là à Rio (Toniutti, Ngapeth, Grebennikov, Tillie, Le Goff et Clevenot) ont joué un énorme rôle, auprès des plus jeunes, ils guident l’équipe. Il y avait eu un débriefing de Rio dès le premier jour du stage en mai. Ce sont les joueurs qui ont parlé. Ce soir, leur expérience fait qu’on est qualifié pour les quarts de finale."
Earvin Ngapeth, réceptionneur/attaquant de l’équipe de France :
"On est super contents de se qualifier pour les quarts de finale. On aurait aimé gagner ce match pour avoir un quart plus abordable, mais on n’a peur de personne ! Maintenant, ce n’est que du bonus. C’était l’objectif de sortir de cette poule. Maintenant, ce quart de finale contre la Pologne, ce ne sera que du plaisir. Le deuxième set ? Physiquement, c’était dur. On n’a pas eu beaucoup de repos après la Russie, on avait joué tard. C’est avec les tripes et le cœur qu’on est allé chercher ce set, qui a commencé à les faire douter. On sait prendre ces équipes de cette façon, en quarts de finale c’est ce qu’il faudra faire."
Benjamin Toniutti, passeur de l’équipe de France :
"On aurait bien aimé décrocher cette victoire, mais on est content d’aller chercher la qualification, de ne pas avoir à attendre le résultat de ce soir (Etats-Unis – Argentine). On avait envie d’aller chercher notre place en quarts, cela s’est vu dans le quatrième set. C’est un peu dommage ce cinquième set, mais ce qui est très positif c’est qu’on enchaîne deux matchs de très haut niveau, avec très peu de repos. C’est bien, il faut continuer comme ça. Et se reposer pour ce quart de finale, qui sera forcément difficile."