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07/08/2021
JO : La France championne olympique !
Enorme ! Pour le dernier match de Laurent Tillie à sa tête, l'équipe de France a conquis une historique médaille d'or olympique samedi à l'Ariake Arena de Tokyo en venant à bout du Comité olympique russe en cinq sets (25-23, 25-17, 21-25, 21-25, 15-12). Les Bleus sont sur le toit du monde !
Le 7 août 2021 pourra être décrété jour de fête nationale du volley français ! Au bout d’une finale à très haute intensité et au suspense insoutenable dans le dernier set, l’équipe de France a réussi l’incroyable exploit de décrocher la plus haute distinction de son sport, la médaille d’or olympique ! Mal partis dans ces Jeux après avoir été dominés d’entrée par les Etats-Unis (0-3) puis subi un revers inattendu face à l’Argentine (2-3), les hommes de Laurent Tillie sont ensuite parvenus à quasiment tout renverser sur leur passage à partir de leur victoire sur le Comité olympique russe en poule (3-1). Passés tout près d’un succès face au Brésil champion olympique en titre (2-3), ce qui leur a toutefois permis de se qualifier pour les quarts de finale, ils ont ensuite sorti une phase à élimination directe irrésistible, qui aura eu raison des doubles champions du monde polonais (3-2), de l’Argentine (3-0), finalement en bronze à Tokyo, et, ce samedi en finale de cette Russie qu’on présentait comme la favorite, forte de ses six succès en sept matchs depuis le coup d’envoi du tournoi.
Avec, comme souvent avec ces Bleus, un incroyable scénario, qui les a d’abord vus dominer leurs adversaires dans les deux premiers sets (25-23, 25-17), grâce notamment à un Earvin Ngapeth comme toujours présent dans les grands rendez-vous (26 points, 21/40 en attaque, 3 aces, 2 blocs), un Jenia Grebennikov qui, de match en match, aura hissé son niveau de jeu en réception, et un Antoine Brizard qui, sur une série au service (dont 2 aces), a réussi à faire basculer le premier set, si important, dans le camp tricolore (de 18-22 à 23-22).
La suite, malgré des débuts de manche à l'avantage des Français (12-9 dans la troisième, 7-3 dans la quatrième) a appartenu aux hommes de Tuomas Sammelvuo, qui a sorti du banc Pavel Pankov, Yaroslav Podlesnykh et Victor Poletaev, avec réussite, puisque les Russes, devenus irrésistibles en attaque (20 points pour Maxim Mikhailov, 19 pour Egor Kliuka), mais également plus présents en défense et au bloc, ont alors considérablement hissé leur niveau de jeu, pour remporter ces deux sets (21-25, 21-25).
Le tie-break a été irrespirable, on a craint à un moment qu’il ne bascule dans le camp des champions olympiques 2012 (3-6), mais quatre points de suite sur service Nicolas Le Goff, très stable tout au long de ce tournoi (8 points, 6/10 en attaque, 2 blocs), ont permis aux Tricolores de prendre les devants (7-6). Et si leurs rivaux sont revenus à 10-10, Jean Patry, lui aussi énorme pendant cette quinzaine et ce samedi (15 points en finale), a sorti l’ace de sa vie à 12-11, synonyme de mini-break (13-11), imité dans la foulée par son passeur Antoine Brizard, auteur d’un coup de génie en première main synonyme de balle de titre olympique (14-12), une faute de Mikhailov offrant dans la foulée cette médaille d’or à des Bleus en transe.
Cette équipe de France, championne d’Europe en 2015, double lauréate de la Ligue Mondiale (2015 et 2017), deux fois médaillée en Volleyball Nations League (argent en 2018 et bronze cette année), a marqué à jamais l’histoire de son sport, mais aussi du sport français, elle le doit à son staff, emmené par un Laurent Tillie qui n’aura cessé de marteler à ses joueurs en neuf ans de mandat la prééminence de l’objectif olympique, et à un groupe qui aura su se hisser au sommet de l’Olympe grâce à son talent, bien sûr, mais aussi à sa cohésion, à son style bien à lui, mais aussi au refus de la défaite qui lui aura toujours permis, après des échecs, de se relever. La fête va être longue, de l'Ariake à Arena à Paris, merci pour tout !
Les réactions :
Laurent Tillie, entraîneur de l’équipe de France : « C’est un beau conte de fées, j’espère qu’ils se souviennent du premier entraînement en juillet 2012, on avait dit aux joueurs qu'il fallait rêver des Jeux Olympiques, et pour y rêver, il fallait y penser tous les jours. Ce chemin, cette idée de toujours penser à ça, a compté à la fin, il fallait être patients, avoir des joueurs très talentueux, mais aujourd’hui, ce n’est pas que des joueurs talentueux, c’est une équipe qui a été monstrueuse. Après, trois matchs, on n'était pas bien, il fallait juste garder la persévérance, la résilience, et y croire. C’est miraculeux, c’est magnifique, je ne sais pas quoi dire. »
Benjamin Toniutti, passeur et capitaine de l’équipe de France : « C’est magnifique, une force collective, on a construit quelque chose depuis Berlin (le Tournoi de qualification en janvier 2020), on l’a encore montré sur cette compétition, parce qu’à Berlin, on était presque éliminés, il faut le dire clairement, ici aussi : quand on a perdu contre l’Argentine, on n’était pas bien. Et on a commencé avec cette victoire contre la Russie à vraiment bien jouer, on a switché dans une nouvelle compétition, une nouvelle dynamique, ça nous a donné un nouveau souffle, on a joué plus libérés. Le scénario de cette finale était magnifique mais très dur à vivre, il y a eu beaucoup de lucidité dans la gestion du tie-break car à 6-3 contre toi dans une finale des Jeux, c’est dur de revenir et on l’a fait. C’est vraiment la victoire de toute l’équipe, de tout le staff. Pour chacun, c’était un rêve d’être médaillé olympique, avoir la médaille d’or, c’est exceptionnel. C’est un été particulier, on a consenti beaucoup de sacrifices, ça fait onze semaines qu’on est en bulle, revenir à la maison en étant champions olympiques, c’est très très grand, c'est quelque chose qui va nous marquer à vie, tous ensemble. »
Avec, comme souvent avec ces Bleus, un incroyable scénario, qui les a d’abord vus dominer leurs adversaires dans les deux premiers sets (25-23, 25-17), grâce notamment à un Earvin Ngapeth comme toujours présent dans les grands rendez-vous (26 points, 21/40 en attaque, 3 aces, 2 blocs), un Jenia Grebennikov qui, de match en match, aura hissé son niveau de jeu en réception, et un Antoine Brizard qui, sur une série au service (dont 2 aces), a réussi à faire basculer le premier set, si important, dans le camp tricolore (de 18-22 à 23-22).
La suite, malgré des débuts de manche à l'avantage des Français (12-9 dans la troisième, 7-3 dans la quatrième) a appartenu aux hommes de Tuomas Sammelvuo, qui a sorti du banc Pavel Pankov, Yaroslav Podlesnykh et Victor Poletaev, avec réussite, puisque les Russes, devenus irrésistibles en attaque (20 points pour Maxim Mikhailov, 19 pour Egor Kliuka), mais également plus présents en défense et au bloc, ont alors considérablement hissé leur niveau de jeu, pour remporter ces deux sets (21-25, 21-25).
Le tie-break a été irrespirable, on a craint à un moment qu’il ne bascule dans le camp des champions olympiques 2012 (3-6), mais quatre points de suite sur service Nicolas Le Goff, très stable tout au long de ce tournoi (8 points, 6/10 en attaque, 2 blocs), ont permis aux Tricolores de prendre les devants (7-6). Et si leurs rivaux sont revenus à 10-10, Jean Patry, lui aussi énorme pendant cette quinzaine et ce samedi (15 points en finale), a sorti l’ace de sa vie à 12-11, synonyme de mini-break (13-11), imité dans la foulée par son passeur Antoine Brizard, auteur d’un coup de génie en première main synonyme de balle de titre olympique (14-12), une faute de Mikhailov offrant dans la foulée cette médaille d’or à des Bleus en transe.
Cette équipe de France, championne d’Europe en 2015, double lauréate de la Ligue Mondiale (2015 et 2017), deux fois médaillée en Volleyball Nations League (argent en 2018 et bronze cette année), a marqué à jamais l’histoire de son sport, mais aussi du sport français, elle le doit à son staff, emmené par un Laurent Tillie qui n’aura cessé de marteler à ses joueurs en neuf ans de mandat la prééminence de l’objectif olympique, et à un groupe qui aura su se hisser au sommet de l’Olympe grâce à son talent, bien sûr, mais aussi à sa cohésion, à son style bien à lui, mais aussi au refus de la défaite qui lui aura toujours permis, après des échecs, de se relever. La fête va être longue, de l'Ariake à Arena à Paris, merci pour tout !
Les réactions :
Laurent Tillie, entraîneur de l’équipe de France : « C’est un beau conte de fées, j’espère qu’ils se souviennent du premier entraînement en juillet 2012, on avait dit aux joueurs qu'il fallait rêver des Jeux Olympiques, et pour y rêver, il fallait y penser tous les jours. Ce chemin, cette idée de toujours penser à ça, a compté à la fin, il fallait être patients, avoir des joueurs très talentueux, mais aujourd’hui, ce n’est pas que des joueurs talentueux, c’est une équipe qui a été monstrueuse. Après, trois matchs, on n'était pas bien, il fallait juste garder la persévérance, la résilience, et y croire. C’est miraculeux, c’est magnifique, je ne sais pas quoi dire. »
Benjamin Toniutti, passeur et capitaine de l’équipe de France : « C’est magnifique, une force collective, on a construit quelque chose depuis Berlin (le Tournoi de qualification en janvier 2020), on l’a encore montré sur cette compétition, parce qu’à Berlin, on était presque éliminés, il faut le dire clairement, ici aussi : quand on a perdu contre l’Argentine, on n’était pas bien. Et on a commencé avec cette victoire contre la Russie à vraiment bien jouer, on a switché dans une nouvelle compétition, une nouvelle dynamique, ça nous a donné un nouveau souffle, on a joué plus libérés. Le scénario de cette finale était magnifique mais très dur à vivre, il y a eu beaucoup de lucidité dans la gestion du tie-break car à 6-3 contre toi dans une finale des Jeux, c’est dur de revenir et on l’a fait. C’est vraiment la victoire de toute l’équipe, de tout le staff. Pour chacun, c’était un rêve d’être médaillé olympique, avoir la médaille d’or, c’est exceptionnel. C’est un été particulier, on a consenti beaucoup de sacrifices, ça fait onze semaines qu’on est en bulle, revenir à la maison en étant champions olympiques, c’est très très grand, c'est quelque chose qui va nous marquer à vie, tous ensemble. »
Earvin Ngapeth, réceptionneur/attaquant de l’équipe de France : « C’est un match à l’image de notre compétition, on est passés par toutes les émotions, il y a eu beaucoup de tension, mais on s’en est sortis, c’était une finale olympique, ça ne pouvait que se terminer comme ça, à 3-2. On est super heureux ! Ça fait longtemps qu’on est ensemble, qu’on bosse, qu’on rêve de ça, à Rio, on s’était ratés, on est repartis en bossant encore plus dur, on n'a eu que dix jours de repos depuis le début de la préparation, on ne regrette rien, parce que c’est super beau quand on a un résultat comme ça. On a rêvé de ça, on l’a fait ensemble, avec ce groupe, c’est encore plus beau. »
Jean Patry, pointu de l’équipe de France : « C’est un match qui nous ressemble, qui est à l’image de notre compétition, c’est-à-dire qu’il y a des moments où on n’est pas bien, mais on n’a jamais lâché. Comme au tie-break d’ailleurs, on démarre très mal, 3-0 et 6-3, il y a mieux pour démarrer, mais on ne lâche rien, on y croit, on sort des trucs de fou, la tendance s’est aussi inversée, ils avaient un peu de réussite sur les troisième et quatrième sets avec une grosse qualité en défense et au bloc, au tie-break, on a réussi à inverser les choses. Ce titre, c’est tellement de travail, d’investissement, de sacrifices, mais aussi tellement de bons moments, c’est une consécration. Pour le volley international, on ne fait pas plus haut, c’est incroyable. C’était l’objectif ultime, l’été a été chargé, mais on a encore envie de fêter ça ensemble. »