HOME
Actualités FFvolley | ||
Voir tout |
09/06/2021
VNL : Les Bleus en costauds !
L’équipe de France a remporté une belle victoire mercredi à Rimini lors de son septième match de la Volleyball Nations League, dominant la Russie en quatre sets (22-25, 25-18, 30-28, 25-19) au terme d’une partition bien maîtrisée. Elle affronte jeudi la Slovénie, puis le Canada vendredi.
Six victoires en sept matchs, l’équipe de France continue d’enchaîner les bons résultats sur cette édition 2021 de la Volleyball Nations League disputée dans la bulle sanitaire de Rimini. Et après avoir épinglé le champion olympique brésilien la semaine dernière à leur tableau de chasse, ils se sont offert jeudi le scalp de la Russie, double détentrice de cette VNL, au terme d’une prestation très aboutie, marquée notamment par la très nette montée en puissance d’Earvin Ngapeth, à qui est d‘ailleurs revenue la tâche de conclure cette partie en bout de filet.
Avec 21 points (18/31 en attaque et 3 aces), le réceptionneur/attaquant de l’équipe de France, meilleur marqueur de la rencontre, a offert un match de haute volée, mais comme le dira justement l’entraîneur adjoint des Bleus, Arnaud Josserand (voir ci-dessous), c’est toute l’équipe de France qui a été au rendez-vous de ce sommet face à la Russie. En attaque, Jean Patry a encore été très régulier et très efficace au service (4 aces pour 18 points), Trévor Clevenot toujours aussi précieux pour jouer les mains du bloc ou tout en finesse de la main gauche (14 points), tandis que les deux centraux, aidés par la bonne qualité de service des Bleus, ont réussi à ralentir et perturber le jeu adverse : Nicolas Le Goff s'est fendu de 5 blocs et d'un 7/10(12 points), Barthélémy Chinenyeze a inscrit 5 points, dont 3 blocs. Enfin, titularisé à la passe, Antoine Brizard a joué tout le temps juste, tandis que comme à son habitude, Jenia Gebennikov s’est démultiplié en défense, à l’image de ce point du quatrième set qui l’a vu aller chercher un ballon derrière les panneaux publicitaires, synonyme de point tricolore.
La Russie, après avoir remporté la première manche (22-25), a ainsi buté sur la défense tricolore, elle a été nettement dominée dans la seconde (25-18), conduisant son entraîneur Tuomas Sammuelvo à procéder à de nombreux changements, notamment en attaque (Musersiky vite sorti, entrées de Poletaev et Mikhailov). Et si elle s’est offert un baroud d’honneur dans le troisième set, lorsque, menée 17-10, elle a peu à peu grignoté son retard pour, comme les Bleus, s’offrir trois balles de set, elle a fini par céder sur un ace en roulette d’Earvin Ngapeth (30-28), avant d’être distancée dans le quatrième, notamment après quatre points consécutifs à mi-set (de 14-12 à 18-12), dont deux aces du même Ngapeth.
La France a donc largement mérité cette belle victoire de prestige contre un adversaire qu’elle retrouvera dans sa poule lors des Jeux Olympiques de Tokyo (le 30 juillet), les sourires en disaient long tout au long de ce match sur le plaisir que les hommes de Laurent Tillie auront pris pendant ces quatre sets. Ils tenteront jeudi face à la Slovénie, qu’ils avaient sortie presque miraculeusement en demi-finale du TQO de Berlin en janvier 2020, de s’offrir une nouvelle partie de plaisir.
Les réactions :
Arnaud Josserand, entraîneur adjoint de l’équipe de France : « On a démarré un peu difficilement, ils nous ont mis la pression qu’on imaginait au service/bloc, et puis, on est entrés dans le match progressivement, les joueurs ont bien mis en place leur jeu, avec beaucoup de soutien, de feintes, de contre-attaques réussies, mais aussi une belle qualité de service qui a permis de mettre en place notre jeu défensif. On s’est fait un peu peur au troisième set, on était loin devant et ils sont revenus sur une belle série de services, mais on a réussi à le gagner et derrière, malgré les changements qu’ils ont effectués, on a réussi à conclure le match. C’était vraiment une belle prestation contre un adversaire très fort qui sera dans notre poule aux Jeux, c’est de bon augure. Earvin ? Il a fait un gros match, au service, à l’attaque et en réception, il a été omniprésent, il commence à monter son niveau, au même titre que le restant de l’équipe : les centraux ont été très bons au bloc, on a été bons en réception, Jenia a été bon en défense. C’est une belle prestation de l’ensemble du groupe, mais c’est sûr que quand Earvin est à ce niveau, c’est plus facile pour tout le monde. »
Earvin Ngapeth, réceptionneur/attaquant de l’équipe de France : « On a tous fait un bon match. Contre les Russes, on sait que quand on défend beaucoup de ballons, comme on l’a fait aujourd’hui, ça devient plus compliqué pour eux. En plus, on a super bien servi, on a fait plus d’aces qu’eux, on a plus défendu qu’eux, on a bloqué plus qu’eux, c’est super, on est vraiment contents. On a pris beaucoup de plaisir, c’est un peu le leitmotiv de cette compétition, on est en bulle, enfermés, on sait que ça va être long et compliqué, donc dès qu’on est sur le terrain, on essaie de prendre un max de plaisir, ça fonctionne bien. Le groupe vit super bien. Le Final Four de la VNL ? Ce n’est pas forcément l’objectif, toutes les équipes se servent un peu de cette compétition comme préparation, nous aussi, mais après, on joue tout le temps pour gagner, donc si on y va, on sera très heureux. »
Avec 21 points (18/31 en attaque et 3 aces), le réceptionneur/attaquant de l’équipe de France, meilleur marqueur de la rencontre, a offert un match de haute volée, mais comme le dira justement l’entraîneur adjoint des Bleus, Arnaud Josserand (voir ci-dessous), c’est toute l’équipe de France qui a été au rendez-vous de ce sommet face à la Russie. En attaque, Jean Patry a encore été très régulier et très efficace au service (4 aces pour 18 points), Trévor Clevenot toujours aussi précieux pour jouer les mains du bloc ou tout en finesse de la main gauche (14 points), tandis que les deux centraux, aidés par la bonne qualité de service des Bleus, ont réussi à ralentir et perturber le jeu adverse : Nicolas Le Goff s'est fendu de 5 blocs et d'un 7/10(12 points), Barthélémy Chinenyeze a inscrit 5 points, dont 3 blocs. Enfin, titularisé à la passe, Antoine Brizard a joué tout le temps juste, tandis que comme à son habitude, Jenia Gebennikov s’est démultiplié en défense, à l’image de ce point du quatrième set qui l’a vu aller chercher un ballon derrière les panneaux publicitaires, synonyme de point tricolore.
La Russie, après avoir remporté la première manche (22-25), a ainsi buté sur la défense tricolore, elle a été nettement dominée dans la seconde (25-18), conduisant son entraîneur Tuomas Sammuelvo à procéder à de nombreux changements, notamment en attaque (Musersiky vite sorti, entrées de Poletaev et Mikhailov). Et si elle s’est offert un baroud d’honneur dans le troisième set, lorsque, menée 17-10, elle a peu à peu grignoté son retard pour, comme les Bleus, s’offrir trois balles de set, elle a fini par céder sur un ace en roulette d’Earvin Ngapeth (30-28), avant d’être distancée dans le quatrième, notamment après quatre points consécutifs à mi-set (de 14-12 à 18-12), dont deux aces du même Ngapeth.
La France a donc largement mérité cette belle victoire de prestige contre un adversaire qu’elle retrouvera dans sa poule lors des Jeux Olympiques de Tokyo (le 30 juillet), les sourires en disaient long tout au long de ce match sur le plaisir que les hommes de Laurent Tillie auront pris pendant ces quatre sets. Ils tenteront jeudi face à la Slovénie, qu’ils avaient sortie presque miraculeusement en demi-finale du TQO de Berlin en janvier 2020, de s’offrir une nouvelle partie de plaisir.
Les réactions :
Arnaud Josserand, entraîneur adjoint de l’équipe de France : « On a démarré un peu difficilement, ils nous ont mis la pression qu’on imaginait au service/bloc, et puis, on est entrés dans le match progressivement, les joueurs ont bien mis en place leur jeu, avec beaucoup de soutien, de feintes, de contre-attaques réussies, mais aussi une belle qualité de service qui a permis de mettre en place notre jeu défensif. On s’est fait un peu peur au troisième set, on était loin devant et ils sont revenus sur une belle série de services, mais on a réussi à le gagner et derrière, malgré les changements qu’ils ont effectués, on a réussi à conclure le match. C’était vraiment une belle prestation contre un adversaire très fort qui sera dans notre poule aux Jeux, c’est de bon augure. Earvin ? Il a fait un gros match, au service, à l’attaque et en réception, il a été omniprésent, il commence à monter son niveau, au même titre que le restant de l’équipe : les centraux ont été très bons au bloc, on a été bons en réception, Jenia a été bon en défense. C’est une belle prestation de l’ensemble du groupe, mais c’est sûr que quand Earvin est à ce niveau, c’est plus facile pour tout le monde. »
Earvin Ngapeth, réceptionneur/attaquant de l’équipe de France : « On a tous fait un bon match. Contre les Russes, on sait que quand on défend beaucoup de ballons, comme on l’a fait aujourd’hui, ça devient plus compliqué pour eux. En plus, on a super bien servi, on a fait plus d’aces qu’eux, on a plus défendu qu’eux, on a bloqué plus qu’eux, c’est super, on est vraiment contents. On a pris beaucoup de plaisir, c’est un peu le leitmotiv de cette compétition, on est en bulle, enfermés, on sait que ça va être long et compliqué, donc dès qu’on est sur le terrain, on essaie de prendre un max de plaisir, ça fonctionne bien. Le groupe vit super bien. Le Final Four de la VNL ? Ce n’est pas forcément l’objectif, toutes les équipes se servent un peu de cette compétition comme préparation, nous aussi, mais après, on joue tout le temps pour gagner, donc si on y va, on sera très heureux. »