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Photo : FIVB
27/06/2021
VNL : Les Bleus en bronze
L’équipe de France a décroché la médaille de bronze de la Volleyball Nations League en battant avec autorité la Slovénie dimanche à Rimini (25-20, 25-18, 25-19). Une belle manière de terminer cette compétition et de se projeter désormais vers les Jeux Olympiques de Tokyo dans un mois.
Et une médaille de plus pour les Bleus ! Après l’or sur la Ligue Mondiale en 2015 et 2017, le bronze en 2016 et l’argent sur la Volleyball Nations League en 2018, les Bleus de Laurent Tillie ont décroché une très belle médaille de bronze sur cette édition 2021 en battant la Slovénie lors de la « petite finale » au terme d’un match qu’ils auront maîtrisé de bout en bout.
Sèchement battus la veille en demi-finale par le Brésil, ils ont trouvé les ressources mentales ce dimanche pour prendre leur destin en main, dans la foulée d’un Earvin Ngapeth des grands jours, MVP de la rencontre (18 points, 82% en attaque, 3 aces, 1 bloc). Le réceptionneur/attaquant des Bleus va notamment faire la différence en fin de premier set, inscrivant cinq des six derniers points de son équipe (25-20). Dans le deuxième, les Bleus vont de nouveau faire la course en tête, alternant attaques au centre (6 points pour Nicolas Le Goff, dont 3 blocs, 5 pour Barthélémy Chinenyeze) et en bouts de filets (15 points pour Stephen Boyer, 8 pour Trévor Clevenot), Antoine Brizard à la passe apportant son écot offensif (8 points dont 3 blocs).
Un ace d’Earvin Ngapeth clôt la deuxième manche (25-18), la Slovénie réagit en début de troisième manche (2-6), faisant craindre un scénario similaire à celui du match de poule (défaite au tie-break alors que la France avait mené 2-0), sauf que cette fois, les Bleus reviennent patiemment au score, en parvenant à ralentir les attaques des partenaires de Tine Urnaut, ils égalisent juste avant le money-time grâce à Stephen Boyer qui joue les doigts adverses (18-18) avant de finir en trombe avec six points consécutifs sur une série au service d’Earvin Ngapeth, le mot de la fin revenant à Barthélémy Chinenyeze (25-19) !
Les Bleus quittent donc Rimini avec une nouvelle médaille autour de cou, qui récompense un parcours ponctué de 12 victoires pour 5 défaites. Après une petite semaine de vacances bien méritée, ils se retrouvent dimanche prochain pour s’envoler pour le Japon, avec là encore des ambitions de médaille…
Les réactions :
Laurent Tillie, entraîneur de l’équipe de France : « Cette VNL est une grosse réussite sportive et surtout une grosse préparation pour les Jeux. On a fait du turn-over, des entraînements, de la muscu, on a zéro blessé et on ramène une médaille qui valide tout ce travail vraiment immense qu’on a fait. Hier, on était tellement déçus d’avoir perdu contre le Brésil, mais en même temps on était tellement cuits que c’était difficile de faire mieux, on a réussi à récupérer pour aller chercher cette médaille, c’est vraiment une grosse satisfaction. Aujourd’hui, on a eu une bonne gestion de la frustration et de la fatigue, même quand les Slovènes ont pris l’ascendant au début du premier set et au troisième, on est restés simples et concentrés, ce qui nous a permis de revenir, on était bien dans notre bulle et on n’en est pas sortis. »
Loïc Le Marrec, entraîneur adjoint de l’équipe de France : « Cette rencontre conclut d’une belle manière sept semaines de préparation et de matchs, on est satisfaits de la médaille mais aussi du jeu affiché aujourd’hui. On est rentrés fort dans le match, sans jamais laisser les Slovènes espérer quoi que ce soit, dans le troisième, ils ont haussé leur niveau de jeu, notamment au service, ils ont pris quelques points d’avance, mais à aucun moment, on est restés sur notre frustration, à aucun moment on a paniqué, on a su être patients et garder nos systèmes et notre jeu en place, ce qui nous a permis de rattraper notre retard, alors que de leur côté, ils n’ont pas réussi à tenir sur la longueur. Le bilan de cette VNL est positif, ça a été un gros travail de fond, sur le jeu, le cardio, dans le turn-over aussi pour que tout le monde emmagasine du temps de jeu, finalement, tout le monde a apporté sa pierre à l’édifice, chacun a trouvé sa place dans ce projet pour arriver à décrocher cette médaille. »
Antoine Brizard, passeur de l’équipe de France : « On a pris une bonne claque hier, mais on ne s’est pas trop pris la tête, parce qu’on savait qu’on n’avait pas fait un bon match et que les Brésiliens avaient été énormes. On a essayé de rester tranquilles hier après-midi et de jouer du mieux possible aujourd’hui, on a vraiment fait un bon match, donc on est contents. La dynamique était de notre côté, et même dans le troisième quand on a été menés, on savait que c’était parce qu’on faisait beaucoup de fautes et qu’on ne jouait pas comme au début du match, donc on a réussi à rester sereins pour gratter quelques blocs/défenses petit à petit, ce qui nous a permis de repasser devant. On a vraiment bien travaillé pendant cette VNL, c’est sûr que la médaille n’était pas forcément l’objectif, mais ce n’est jamais négligeable de faire une médaille dans une compétition internationale. Le volley français n’a pas toujours eu autant de réussite, donc c’est important pour la France, il faut savourer, on est très contents de décrocher cette troisième place tout en ayant bien préparé les Jeux. »
Sèchement battus la veille en demi-finale par le Brésil, ils ont trouvé les ressources mentales ce dimanche pour prendre leur destin en main, dans la foulée d’un Earvin Ngapeth des grands jours, MVP de la rencontre (18 points, 82% en attaque, 3 aces, 1 bloc). Le réceptionneur/attaquant des Bleus va notamment faire la différence en fin de premier set, inscrivant cinq des six derniers points de son équipe (25-20). Dans le deuxième, les Bleus vont de nouveau faire la course en tête, alternant attaques au centre (6 points pour Nicolas Le Goff, dont 3 blocs, 5 pour Barthélémy Chinenyeze) et en bouts de filets (15 points pour Stephen Boyer, 8 pour Trévor Clevenot), Antoine Brizard à la passe apportant son écot offensif (8 points dont 3 blocs).
Un ace d’Earvin Ngapeth clôt la deuxième manche (25-18), la Slovénie réagit en début de troisième manche (2-6), faisant craindre un scénario similaire à celui du match de poule (défaite au tie-break alors que la France avait mené 2-0), sauf que cette fois, les Bleus reviennent patiemment au score, en parvenant à ralentir les attaques des partenaires de Tine Urnaut, ils égalisent juste avant le money-time grâce à Stephen Boyer qui joue les doigts adverses (18-18) avant de finir en trombe avec six points consécutifs sur une série au service d’Earvin Ngapeth, le mot de la fin revenant à Barthélémy Chinenyeze (25-19) !
Les Bleus quittent donc Rimini avec une nouvelle médaille autour de cou, qui récompense un parcours ponctué de 12 victoires pour 5 défaites. Après une petite semaine de vacances bien méritée, ils se retrouvent dimanche prochain pour s’envoler pour le Japon, avec là encore des ambitions de médaille…
Les réactions :
Laurent Tillie, entraîneur de l’équipe de France : « Cette VNL est une grosse réussite sportive et surtout une grosse préparation pour les Jeux. On a fait du turn-over, des entraînements, de la muscu, on a zéro blessé et on ramène une médaille qui valide tout ce travail vraiment immense qu’on a fait. Hier, on était tellement déçus d’avoir perdu contre le Brésil, mais en même temps on était tellement cuits que c’était difficile de faire mieux, on a réussi à récupérer pour aller chercher cette médaille, c’est vraiment une grosse satisfaction. Aujourd’hui, on a eu une bonne gestion de la frustration et de la fatigue, même quand les Slovènes ont pris l’ascendant au début du premier set et au troisième, on est restés simples et concentrés, ce qui nous a permis de revenir, on était bien dans notre bulle et on n’en est pas sortis. »
Loïc Le Marrec, entraîneur adjoint de l’équipe de France : « Cette rencontre conclut d’une belle manière sept semaines de préparation et de matchs, on est satisfaits de la médaille mais aussi du jeu affiché aujourd’hui. On est rentrés fort dans le match, sans jamais laisser les Slovènes espérer quoi que ce soit, dans le troisième, ils ont haussé leur niveau de jeu, notamment au service, ils ont pris quelques points d’avance, mais à aucun moment, on est restés sur notre frustration, à aucun moment on a paniqué, on a su être patients et garder nos systèmes et notre jeu en place, ce qui nous a permis de rattraper notre retard, alors que de leur côté, ils n’ont pas réussi à tenir sur la longueur. Le bilan de cette VNL est positif, ça a été un gros travail de fond, sur le jeu, le cardio, dans le turn-over aussi pour que tout le monde emmagasine du temps de jeu, finalement, tout le monde a apporté sa pierre à l’édifice, chacun a trouvé sa place dans ce projet pour arriver à décrocher cette médaille. »
Antoine Brizard, passeur de l’équipe de France : « On a pris une bonne claque hier, mais on ne s’est pas trop pris la tête, parce qu’on savait qu’on n’avait pas fait un bon match et que les Brésiliens avaient été énormes. On a essayé de rester tranquilles hier après-midi et de jouer du mieux possible aujourd’hui, on a vraiment fait un bon match, donc on est contents. La dynamique était de notre côté, et même dans le troisième quand on a été menés, on savait que c’était parce qu’on faisait beaucoup de fautes et qu’on ne jouait pas comme au début du match, donc on a réussi à rester sereins pour gratter quelques blocs/défenses petit à petit, ce qui nous a permis de repasser devant. On a vraiment bien travaillé pendant cette VNL, c’est sûr que la médaille n’était pas forcément l’objectif, mais ce n’est jamais négligeable de faire une médaille dans une compétition internationale. Le volley français n’a pas toujours eu autant de réussite, donc c’est important pour la France, il faut savourer, on est très contents de décrocher cette troisième place tout en ayant bien préparé les Jeux. »
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