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23/06/2021
VNL : Les Bleus au Final Four !
Ils l’ont fait ! Les Français se sont qualifiés mercredi pour le Final Four de la Volleyball nations League en battant la Pologne double championne du monde (25-22, 21-25, 22-25, 25-20, 15-11). Leur séjour à Rimini se prolongera donc le week-end prochain.
"On savait qu’on avait notre destin entre nos mains et que si on voulait se qualifier pour le Final Four, il fallait battre les Iraniens et les Argentins sur le meilleur score possible, on sait aussi qu’il faudra battre demain les Polonais donc encore monter notre niveau, parce que la Pologne, c’est du lourd." Ainsi parlait Arnaud Josserand, entraîneur adjoint de l’équipe de France, mardi soir après la probante victoire de l’équipe de France face à l’Argentine et à la veille de l’ultime rencontre de la phase de poule de la Volleyball Nations League qui opposait ce mercredi la France à la Pologne double championne du monde.
Le message a été reçu 5/5 par les Bleus qui, grâce à une partie de haut niveau, pendant laquelle, même menés deux sets à un, ils n’ont jamais perdu leur calme, ont su forcer leur destin pour dominer les Polonais en cinq sets et décrocher leur place pour le Final Four. Une victoire d’autant plus belle que dans le camp polonais, alors même que le billet pour ce Final Four avait été assuré la veille, le sélectionneur belge Vital Heynen avait aligné son six type, avec les stars Michal Kubiak, Wilfredo Leon et Bartosz Kurek, et les redoutables centraux que sont Piotr Nowakowski et Mateusz Bienek.
Dans le camp tricolore, Laurent Tillie avait aussi opté pour ce qui ressemble à un six type (Benjamin Toniutti, Earvin Ngapeth, Kevin Tillie, Jean Patry, Nicolas Le Goff et Barthélémy Chinenyeze), qui va constamment faire la course en tête dans un premier set, marqué notamment par un ace à 125,6 km/h de Jean Patry (9 points en tout), et conclu sur une faute adverse au service (25-22). Les deux manches suivantes donnent lieu à la nette montée en puissance de Wilfredo Leon (18 points), capable à tout moment de sortir des aces à plus de 130 km/h, ce qui permet aux Polonais de virer en tête (21-25, 22-25).
Mais là où on pensait que les Bleus allaient flancher, ils repartent au combat, galvanisés par les bonnes entrées d'Antoine Brizard (5 points), de Trévor Clevenot (10 points, 10/18 en attaque) et de Stephen Boyer (8 points), mais aussi par la percussion au centre de Barthélémy Chinenyeze et de Nicolas Le Goff (6 et 10 points). La France parvient ainsi à égaliser à deux manches partout (25-20) pour s’offrir un septième tie-break depuis le début de cette VNL (deux gagnés, quatre perdus avant ce match), qu’elle démarre pied au plancher avec deux « monster blocks » de Stephen Boyer sur Wilfredo Leon et un de Nicolas Le Goff sur Bartosz Kurek (4-1). Un « challenge » parfaitement utilisé pour une faute de pied de ce même Kurek empêche la Pologne d’égaliser (10-8 au lieu de 9-9), Earvin Ngapeth, devenu bouillant en fin de match (MVP et meilleur marqueur français avec 18 points) offrant d’un ace à 122 km/h un avantage décisif aux Bleus (12-9) qui concluent par Stephen Boyer (15-11).
Le message a été reçu 5/5 par les Bleus qui, grâce à une partie de haut niveau, pendant laquelle, même menés deux sets à un, ils n’ont jamais perdu leur calme, ont su forcer leur destin pour dominer les Polonais en cinq sets et décrocher leur place pour le Final Four. Une victoire d’autant plus belle que dans le camp polonais, alors même que le billet pour ce Final Four avait été assuré la veille, le sélectionneur belge Vital Heynen avait aligné son six type, avec les stars Michal Kubiak, Wilfredo Leon et Bartosz Kurek, et les redoutables centraux que sont Piotr Nowakowski et Mateusz Bienek.
Dans le camp tricolore, Laurent Tillie avait aussi opté pour ce qui ressemble à un six type (Benjamin Toniutti, Earvin Ngapeth, Kevin Tillie, Jean Patry, Nicolas Le Goff et Barthélémy Chinenyeze), qui va constamment faire la course en tête dans un premier set, marqué notamment par un ace à 125,6 km/h de Jean Patry (9 points en tout), et conclu sur une faute adverse au service (25-22). Les deux manches suivantes donnent lieu à la nette montée en puissance de Wilfredo Leon (18 points), capable à tout moment de sortir des aces à plus de 130 km/h, ce qui permet aux Polonais de virer en tête (21-25, 22-25).
Mais là où on pensait que les Bleus allaient flancher, ils repartent au combat, galvanisés par les bonnes entrées d'Antoine Brizard (5 points), de Trévor Clevenot (10 points, 10/18 en attaque) et de Stephen Boyer (8 points), mais aussi par la percussion au centre de Barthélémy Chinenyeze et de Nicolas Le Goff (6 et 10 points). La France parvient ainsi à égaliser à deux manches partout (25-20) pour s’offrir un septième tie-break depuis le début de cette VNL (deux gagnés, quatre perdus avant ce match), qu’elle démarre pied au plancher avec deux « monster blocks » de Stephen Boyer sur Wilfredo Leon et un de Nicolas Le Goff sur Bartosz Kurek (4-1). Un « challenge » parfaitement utilisé pour une faute de pied de ce même Kurek empêche la Pologne d’égaliser (10-8 au lieu de 9-9), Earvin Ngapeth, devenu bouillant en fin de match (MVP et meilleur marqueur français avec 18 points) offrant d’un ace à 122 km/h un avantage décisif aux Bleus (12-9) qui concluent par Stephen Boyer (15-11).
Avec cette onzième victoire en quinze matchs, l’équipe de France termine quatrième derrière le Brésil, la Pologne et la Slovénie et devant a Russie, qui affronte ce soir le Brésil et ne peut plus la rattraper, devancée quoi qu’il arrive au set-average. Les hommes de Laurent Tilie, finalistes de la première édition de la Volleyball Nations League en 2018 à Lille, sixièmes en 2019, seront donc une nouvelle fois au rendez-vous de la phase finale (qui se jouait à six jusqu’ici), l’exploit est de taille pour une équipe qui a énormément travaillé en marge de ses matchs à Rimini pour préparer l’échéance olympique. Et affrontera le Brésil (qu'elle a battue 3-0 en poule) samedi en demi-finale.
Laurent Tillie, entraîneur de l’équipe de France : « Avec la longueur du travail et des entraînements, le rythme de cette compétition et la fatigue que ça engendre, arriver à avoir les ressources pour gagner ce dernier match synonyme de qualification, c’est impressionnant. Même si on a été un peu démunis pendant le match, parce qu’on voyait qu’on n’avait plus de jus, mais c’était vraiment un beau combat. On a réussi à faire le dos rond, on a fait pas mal de petites fautes, mais on a quand même réussi à rester dans le match, le coaching nous a aussi servis, avec des joueurs qui sont rentrés, et on a retrouvé un peu d’agressivité juste au bon moment, à la fin du quatrième set et dans le tie-break, avec quelques actions de très grande classe. C’est une belle satisfaction de se retrouver encore dans un Final Four, même si on est tous épuisés, je crois que c’est la meilleure préparation possible pour les Jeux Olympiques. La priorité maintenant est d’essayer de récupérer et de se centrer sur notre jeu pour progresser encore en vue des Jeux. »
Earvin Ngapeth, réceptionneur/attaquant de l’équipe de France : « C’était un match compliqué, le rythme était un peu bizarre, je pense que des deux côtés, il y avait pas mal de fatigue, mais on a réussi à ne rien lâcher, c’est le leitmotiv de ce tournoi, même si c’est dur, on ne lâche pas. Il fallait gagner pour se qualifier pour le Final Four, donc on est super contents. Ce n’était pas forcément un objectif au départ, mais c’est toujours important de jouer un Final Four, maintenant, on va tout faire pour aller au bout et essayer de gagner cette VNL, maintenant qu’on y est, on a envie d’aller chercher la victoire. Personnellement, je suis un peu fatigué, mais franchement, ça va, je m’en sors bien, la victoire aide toujours à combattre la fatigue. »