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Le retour du central breton, dont la puissance au service et la présence au bloc ne peuvent qu’apporter un plus, est forcément une bonne nouvelle pour une équipe de France qui, après un parcours au premier tour conclu sur trois victoires pour deux défaites à Roussé, aborde cette poule H avec l’obligation de remporter ses trois matchs pour se qualifier pour le Final Six de Turin, qui réunira les six meilleures équipes de ce Championnat du monde. "On n’a plus rien à perdre, on a grillé notre joker au premier tour contre la Hollande, à nous de faire le taf", poursuit Le Roux, tandis que le réceptionneur-attaquant Julien Lyneel ajoute : "Nous sommes passés par plusieurs émotions au premier tour, là, c’est une nouvelle compétition qui commence, nous sommes maintenant fixés, nous savons que nous avons trois matchs à gagner, il faut jouer sans réfléchir, car si on fait un faux pas, c’est terminé. On revient de tellement loin qu’il ne faut pas se poser de questions et lâcher les chevaux".
Laurent Tille : "Il faudra mieux jouer"
Effectivement, s’ils n’avaient pas battu le Canada mardi dernier pour leur dernier match de poule (3-1), les Bleus aborderaient cette deuxième phase déjà éliminés, cette victoire leur permet d’y croire encore et surtout leur a redonné de la confiance après les doutes consécutifs à la défaite surprise face aux Pays-Bas (3-2). "Gagner 3-1 contre le Canada qui est une belle équipe, ça fait du bien, parce que dans l’attitude, on était vraiment là par rapport au match face aux Pays-Bas où on était frustrés et au ras des pâquerettes, là, on a montré un beau visage", confirme Julien Lyneel. Reste que le niveau s’annonce supérieur sur cette poule H, également composée des champions du monde polonais (match samedi) et de l’Argentine (dimanche), et que s’ils veulent franchir l’obstacle, les Tricolores doivent élever leur niveau de jeu. "On peut mieux jouer, estime l’entraîneur Laurent Tillie. On passe le premier tour en n’ayant pas des stats extraordinaires, on sait que pour aller plus loin, il faudra mieux jouer, notamment en attaque et au bloc/défense".
Le bloc-défense sera effectivement l’une des clés du match du jour face à une équipe de Serbie très agressive au service, elle qui a mis 13 aces à la Russie lors de son dernier match de poule. Le champion d’Europe russe a dû plier 3-2 sous les coups de boutoir de Kovacevic, Atanasijevic, Lisinac, Podrascanin et Ivovic, des joueurs qui, quand ils sont en confiance, peuvent devenir inarrêtables. La mission des Bleus sera donc de les faire douter, c’est-à-dire de les ralentir, comme ils ont notamment su le faire deux fois cette saison en Volleyball Nations League (victoires 3-0 à Aix et Lille), il faudra aussi bien servir et commettre moins de fautes en attaque qu’au premier tour. Bref, sortir le match parfait…
Qualification, mode d'emploi. La FIVB a rappelé la formule de cette deuxième phase : le classement des quatre poules de quatre équipes tient compte avant tout du nombre de victoires, tous les résultats du premier tour étant comptabilisés, même ceux enregistrés contre des équipes éliminées. En cas d'égalité entre deux équipes au nombre de victoires, c'est le total des points qui les départage. Le premier de chacune des quatre poules se qualifie pour le Final Six à Turin, ainsi que les deux meilleurs deuxièmes, un Final Six, composé de deux poules de trois (les deux premiers en demi-finales), au cours duquel tous les compteurs sont remis à zéro. Le classement de la poule H avant le coup d'envoi des matchs vendredi est donc le suivant : la Pologne est en tête avec 5 victoires (15 points), devant la Serbie (4 victoires, 12 points), la France (3 victoires, 11 points) et l'Argentine (2 victoires, 6 points).
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